Vérités d'un Capitaine de Gendarmerie

« Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ».

Rien n’est plus faux. Parfois, cela s’avère même essentiel. C’est ce qui a poussé le Capitaine Hervé Moreau à rompre le devoir de réserve, à vous livrer bien des vérités dans un témoignage au style incisif, direct, et surtout dénué d’hypocrisie. Il vous fait découvrir de l’intérieur ce que vous soupçonnez mais que vous ne connaissez sans doute pas. Il vous plonge au cœur d’un grand corps de l’État, au jour le jour. Il y révèle ses rouages, ses forces mais aussi ses faiblesses.

Au fil des pages, vous découvrirez comme si vous les aviez vous-mêmes vécues les affaires pénales qui se sont déroulées au cœur de la Bourgogne, au sein de l’arrondissement de Beaune durant les quatre années de son commandement : crimes, agressions, violences familiales, trafics de stupéfiants, pillages de parcelle à Meursault…

Et vous prendrez conscience surtout, au travers de ce qui vous est révélé, de la faillite du système judiciaire français qui cultive une impunité devenue aujourd’hui insupportable. Vous comprendrez enfin les difficultés rencontrées par ces gendarmes, dévoués à leur pays et aux victimes mais qui se désespèrent le plus souvent.

Dans ce récit poignant, il dit aussi son amour pour la Bourgogne, terre bénie des Dieux, et met à l’honneur ses traditions. Il exprime son admiration pour le travail du monde paysan et vigneron, réalisé avec tant de courage et d’abnégation.

Vous serez tour à tour émus, surpris et en colère. Vous rirez aussi. Vous vous indignerez probablement. Mais vous ne resterez pas insensibles.

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Très franchement, on aimerait que la parole des gendarmes et des policiers se libère et qu'enfin, on voit les choses telles qu'elles sont dans la vie de tous les jours de ces femmes et de ces hommes qui n'ont qu'une passion, c'est la défense des victimes et la passion de leur métier.

J'ai commandé le livre et j'ai hâte de le lire.

Oui il faudrait écouter un peu plus les gens de terrain, mais comme on le voit avec la gestion du virus, tout est camouflé, les médias collaborent pleinement à ces mensonges, les réseaux sociaux éliminent les lanceurs d'alerte.

Donc, laisser ces "petits" gendarmes s'exprimer et décrire ce qui ne va pas, est intolérable pour ces menteurs prêts à tout pour garder leur petit confort au détriment de millions de citoyens et citoyennes.

Ça fait des années qu'on met la poussière sous le tapis, mais le système est en train de craquer, des officiers de valeurs montent au créneau, d'anciens commissaires s'expriment ajouter à ça que le manque de recrue dans la police et dans la gendarmerie tout ça fait qu'il y a un malaise et que ce malaise s'exprime de plus en plus.

J'ai écouté sa vidéo soigneusement, cet homme n'est pas un exalté, ce n'est pas un raciste, ni quelqu'un qui en veut à qui que ce soit, c'est juste quelqu'un qui aime son métier et qui veut servir et protéger la population et c'est admirable que de notre époque, il reste de gens comme ça.

J'espère sincèrement que ce livre et cet homme vont faire boule de neige et que d'autres talents vont se révéler dans les livres, les articles, les vidéos.

Le problème c'est que pour 1 type qui dira la vérité, 10 la remettront en question et le traiteront de menteur.

Tout en haut, on n'est au courant que de ce qui nous est rapporté de l'étage juste en-dessous et ainsi de suite...

Comme les responsables, de chaque étage, veulent garder leur job, ils ne rapportent que d'excellents résultats.

Donc forcément, ce sont les petits, tout en bas, ceux qui font réellement les choses sur le terrain qui sont méprisés.

Et quand ça finit par péter, là ceux de tout en haut disent: "Mais qu'est-ce qui se passe, vous nous aviez dit que tout allait bien ?!"

Une société qui va bien est une société qui prend en compte ceux d'en-bas avec les autres.

De l'autre, je n'aime pas du tout cette politique de gauche qui ne sait que regarder ceux d'en-haut en voulant tout leur prendre, comme s'ils devaient être punis.

De gauche et de Macron, mais c'est pratiquement la même chose hormis que ce dernier a quelques ministres de centre droit dans son gouvernement.

C'est sûr qu'une seule personne ne peut pas faire grand chose, mais ça craque un peu de partout, les pompiers, les médecins, le S..A.M.U. qui ne peut plus rentrer dans les banlieues, les bagarres et les assassinats de jeune, les bagarres inter-ethnies, etc. tout ça ne peut plus être caché et si on peut voir des officiers intègre et professionnels comme lui faire des livres et des vidéos sur le net, alors ça va finir par complètement craquer et il faudra bien qu'il se passe quelque chose.

Leurs chefs leur diront de prendre leur retraite ou de se trouver un autre boulot.

Il faut bien comprendre que ces dirigeants ne pensent pas du tout comme nous et qu'on ne les comprendrait pas même s'ils passaient des heures à nous expliquer les raisons de leurs actes, attitudes, etc...

Vu le paquet de médailles qu'il a sur la poitrine, je pense que c'est difficile de le mettre au placard et je pense que cet officier doit avoir quelques biscuits en réserve sur les personnalités de la région et qu'ils n'ont pas intérêt à faire trop de vagues.

Des choses, les policiers ou les gendarmes, ça en voit et pas toujours de belles.

Pour le reste, j'ai très bien compris que les élites qui sortent des grandes écoles, ne pensent pas comme nous et surtout qu'ils ne vivent pas comme nous.

Voilà, 437 pages à lire dès que possible et comme je suis en train d'en lire un autre, il faudra attendre un  petit moment pour voir ce que le Capitaine nous dit.

J'ai lu l'avant-propos pendant un moment de pause, ça commence fort sur les juges et le système judiciaire, si tout le livre est comme ça, je comprends pourquoi il a reçu un blâme.

En tout cas, rien que l'avant-propos, j'aime bien.

On doit être usé quand on a bossé pour faire changer les choses, alors que la plupart voulaient juste avoir et exercer un job.

Usé et désabusé, lorsqu'on a été passionné par son travail et que l'on voit la déliquescence de nos jours, c'est vraiment décourageant.

Ce n'est pas une question de passion, mais une question de conviction.

Un peu comme j'ai abordé cette vision de couple et du mariage pour certains qui est sacrée.

Là on s'engage dans la police parce qu'on pense que le pays et les gens en ont besoin, que c'est un investissement de soi total pour faire en sorte que la vie soit meilleure et pour régler des problèmes et s'assurer que la vie soit et reste agréable pour toutes et tous.

Hors, on se rend rapidement compte que ceux qui pratiquent ce (ces) métier n'ont pas cette vision des choses, pour eux c'est l'exercice d'un certain pouvoir et de se sentir fort derrière l'uniforme, les gens et leur vie étant bien secondaire.

En plus, les gens de terrain qui font un boulot parfois très lourd, voient régulièrement cet investissement en temps et énergie (sans parler de la vie de famille) totalement méprisée par les représentants des tribunaux qui vivent à un tout autre rythme et qui se foutent royalement du petit peuple, dont les hommes de terrain font partie à leurs yeux.

Il y a vraiment une "marche" énorme entre les gens de terrain, le peuple et ces "juges" (et avocats) qui se pensent être des divinités et qui se servent du droit pour montrer à quel point ils sont importants.

J'aimerais pouvoir mesurer la satisfaction d'un juge lorsqu'il dirige une affaire, qu'il a devant lui une ou des personnes qu'il a en son pouvoir et qu'il va pouvoir condamner.

Les mecs en sont à engueuler les hommes de terrain quand une affaire ne leur permet pas d'arriver au résultat final, la sanction !

Pour eux devoir relaxer c'est comme se faire retirer le dessert qui était là sous leurs yeux.

Je ne suis vraiment pas un fan de ces représentant de la loi et je pense que les hommes de terrain devraient plus s'intéresser à la relation qui les lie au peuple plutôt qu'aux juges.

Les juges ne peuvent pas condamner des représentants des forces de l'ordre pour manque d'affaire.

Car je pense que beaucoup d'affaires pourraient se régler sur le terrain directement.

Je suis à un peu plus de la moitié du livre, vous ne serez pas déçu. Enfin moi pour le moment , je ne le suis pas comme je l'ai été avec le Général de Villiers.

La franchise de cet homme est déstabilisante , tellement nous sommes habitués à un monde d'hypocrites.

Sa vision des choses ne plaira de toutes façons pas à la majorité. Mais ce qu'il dénonce est le système de fonctionnement de cette société moderne. Et malheureusement la gendarmerie nationale ne fait pas exception.

Et rien ne changera car ça arrange la plupart que cela continue ainsi !

@LibrePenseur

Je suppose qu'il y a une partie des personnes qui s'engagent dans ce métier pour le prestige de l'uniforme ou pour la sécurité de l'emploi, mais je ne crois pas qu'ils fassent carrière, lorsque tu arrives sur un accident avec des enfants éclatés en sang dans la voiture, le prestige de l'uniforme ne tiens pas longtemps.

Pareil lorsque tu vois la misère humaine, ce sont parfois eux qui rentrent dans des endroits où il y a eu des meurtres sordides.

Ce qui m'a frappé dans les vidéos que j'ai vues de ce Capitaine, c'est la passion de servir et l'amour de ce qu'il faisait, et même s'il n'y a pas que des gendarmes comme lui, ça fait du bien de savoir qu'il en existe quand même.

Pour ce qui concerne les juges et la justice, ces gens-là sont hors-sol, ils rendent la justice non pas pour les victimes et en fonction de ce qu'ils connaissent de la vie, mais selon ce qu'ils ont appris dans des écoles formatées à une idéologie de gauche ou ce sont les forces de l'ordres les méchants et la racaille qu'on n'a pas su aider convenablement.

Tu as ton cheminement de pensées, les gens qui veulent occuper certaines postes, n'ont pas forcément ou radicalement pas le même !

Du coup, difficile de comprendre ces gens qui occupent des postes.

Hier je regardais une série qui parlait d'un "oncologue".

Tu imagines un type qui passe son temps à gérer des cancers et des cancéreux ?!

Quelle horreur ! Tous ces gens tristes, souffrants, qui vont mourir, les familles remplies de tristesse...

Qu'est-ce qu'il peut y avoir de motivant pour que des gens choisissent un tel domaine ?!

Dans la société, on pourrait penser que certaines tâches sont tellement laides, dures, éprouvantes, dégradantes qu'il faudrait forcer les gens à les faire, mais non, il y a des gens qui choisissent d'eux-mêmes ces tâches !!!!

Il y a des gens qui prennent plaisir à voir souffrir, d'autres qui ne pourraient le supporter.

Si nous étions tous "mus" par les mêmes attentes et les mêmes envies, comment serait le monde ?

LibrePenseur a écrit:

Tu imagines un type qui passe son temps à gérer des cancers et des cancéreux ?!

Quelle horreur ! Tous ces gens tristes, souffrants, qui vont mourir, les familles remplies de tristesse...

C'est terrifiant de vous lire, on ne meurt pas forcément d'un cancer, des tas de gens en guérissent.

Librepenseur
que dire alors de ma belle fille qui est thanatopractrice .......
chacun son métier et les personnes ,en principe ,le choisissent et l'exercent  avec conviction

@LibrePenseur

Je connais quelqu'un qui travaille dans une prison pour fou, c'est illégal et le gouvernement de ce pays se fait épingler par l'Union européenne tous les ans, mais elle existe encore.

Il n'a pas choisi d'y travailler, c'est son cheminement professionnel qui a fait que soit il travaillait là à proximité de chez lui et des siens soit il avait un poste à l'autre bout du pays.

Franchement, je ne voudrais pas être à sa place, mais il n'a pas le choix.

Pour revenir aux gendarmes, je pense qu'on fait ce métier parce qu'on aime l'ordre et on aime qu'il soit respecté et pour beaucoup, c'est un métier qu'ils ont choisi et un métier qui est aussi une passion pour eux.

Je dis bien pour beaucoup parce que pour certains, ce sont des branleurs qui ne cherchent que les planques et le bon plan de carrière, mais ça, je crois que le Capitaine doit l'expliquer dans son livre.

Nana. a écrit:

LibrePenseur a écrit:

Tu imagines un type qui passe son temps à gérer des cancers et des cancéreux ?!

Quelle horreur ! Tous ces gens tristes, souffrants, qui vont mourir, les familles remplies de tristesse...

C'est terrifiant de vous lire, on ne meurt pas forcément d'un cancer, des tas de gens en guérissent.

Tous ces gens qui meurent, ne veut pas dire que tout le monde meurent !

Ce que tu écrits ajoute encore à la difficulté du métier qui doit difficilement vivre les échecs.

Vouloir sauver des gens, les voir condamner, y croire, y mettre son énergie, l'énergie de son ou ses équipes et échouer.



Oui la médecine fait des progrès et heureusement, mais il reste de nombreuses personnes qui en meurent et c'est grâce à elles que d'autres seront peut-être sauvées.

Je comprends mieux pourquoi le Capitaine Moreau n'est pas édité chez de grands éditeurs, avec ce qu'il met aux institutions et à l'administration, les éditeurs ont dû avoir les chocottes de sortir un tel livre.

Je n'en suis qu'à la moitié, mais cet homme dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et il a une très bonne analyse sur la société française.

Comme ce gendarme je pourrais écrire en tant qu'ex prof
vocation - enthousiasme -puis le choc de la réalité : le pas de vagues
le laxisme la démagogie aveugle la déception et la colère
et le soulagement en partant en retraite avec l'amertume quand même

dommage

je me suis commandé " Requiem pour l'éducation nationale "

- Un chef d'établissement dénonce : parents et professeurs doivent savoir !

dans le même style

Un cri d'alerte L'institution Education nationale se lézarde chaque jour un peu plus :
la belle et grande idée républicaine - même instruction, donc mêmes chances dans la vie - est devenue une utopie.
Après quarante-trois ans de bons et loyaux services, Patrice Romain lance un cri d'alarme.

En s'appuyant sur des anecdotes vécues, il dénonce un laxisme scandaleux et révèle des pratiques peu avouables : les lâches décisions des hauts fonctionnairesadeptes du " pas de vague ", les directives pernicieuses des " démagopédagogistes " qui, sous couvert de bienveillance, sacrifient les élèves motivés, la gestion humaine catastrophique, les consignes hors-sol, le coût exorbitant de la " paix sociale ", la mascarade des évaluations, les statistiques truquées, les petits arrangements entre amis, etc.

Il démonte et démontre : le système éducatif français actuel est le terreau d'une révolte inéluctable...



la police , la gendarmerie , les infirmières, les enseignants ... = les paillassons de cette société

Visiblement, on assiste à une recrudescence de militaires en mission contre la déliquescence de la société:

Merci Jipi

Une guerre civile est inévitable   juste    on ne sait  pas quand ...mais ça se rapproche  

je suis contente  de ne pas avoir voulu d'enfants   pour cette raison   j'avais déjà le sentiment prémonitoire  =) avenir   très  très  noir  malgré  la période des 30 glorieuses  

prof dans des zones   de chances pour la France   j'ai vu très vite  où on allait  ...mais je ne disais rien   parce que   cela scandalisait   les  aveugles

pour certains   il faut détruire notre civilisation   parce que civilisation demande    d'obéir aux lois   de travailler , d'étudier   etc..  bref de faire des efforts

la culture  de la paresse crasse et de l'orgueil mal placé   qui  transforme une société en jungle - où  les plus violents  commandent  aux esclaves   -   est en train de gagner  

mais attention !!!! :  
celui qui gagne n'est pas le plus fort     c'est celui qui perd   qui  est trop faible / trop lâche  

phrase à méditer

C'est surtout qu'il y a des médias alternatifs qui donnent la parole à ces gens-là que tu ne verras probablement pas sur les médias aux ordres des grandes industries et des financiers parce que là aussi, il ne faut pas faire de vague, une guerre civile serait désastreuse pour leurs affaires et s'ils ne gagnent pas plein de pognon, ils n'aiment pas.

Malheureusement, il n'y a pas que dans le publique que la pourriture et la déliquescence s'installe, ça existe aussi dans le privé dans les grandes entreprises, et même dans les moyens.

Les 35 heures des socialistes, la paresse, la culture du "on me doit tout, j'ai des droits" l'abandon de l'amour du travail et du travail bien fait, etc. fais que ce pays s'enfonce années près des années dans la régression.

En 42 ans de carrière dans les entreprises, j'ai pu mesurer la différence entre ce qu'il se passait dans les années 80 et maintenant et je peux encore mesurer ce qu'il se passe entre la France et d'autres pays où je vais souvent.