La douche au champagne sur les podiums des Grands Prix de F 1 se fera désormais au prosecco italien, un vin blanc pétillant... La fin d’une tradition vieille de 54 ans.
En 1967, à l’arrivée en vainqueur aux 24 heures du Mans, le pilote américain Dan Gurney s’empare sur le podium d’une bouteille de champagne. Dans la liesse et la joie, le bouchon saute. Les photographes saisissent l’image.
Depuis, la douche avec un jéroboam (l’équivalent de quatre bouteilles ordinaires) est devenue une tradition incontournable à l’issue des courses automobiles.
Sauf que la cuvée Carbone de la maison de champagne Devavry a décidé, probablement en raison du ticket d’entrée pour être sur tous les podiums, de ne pas renouveler son contrat après trois ans de présence, elle qui avait remplacé Mumm et Moët&Chandon. C’est un prosecco, un vin pétillant italien du Trentin de la marque Ferrari - qui n’a cependant rien à voir avec la Scuderia - qui va prendre le relais dès le Grand Prix de Bahreïn qui ouvrira la saison 2021 dans trois semaines.
Les puristes vont probablement regretter le champagne qui a accompagné l’histoire des courses automobiles, bien avant son arrivée sur les podiums. En juillet 1950 pour la saison inaugurale du championnat de F 1, les pilotes s’étaient retrouvés sur le circuit de Reims-Gueux. Paul Chandon-Moët et Frédéric Chandon de Brailles, passionnés par la course automobile mais surtout producteurs de champagne, avaient décidé d’offrir une bonne coupette pour célébrer sa victoire à... un certain Juan-Manuel Fangio.
leparisein.fr
Tout fout le camp mon bon Monsieur, remplacer du bon champagne par du mousseux Italiens c'est presque un manque de respect pour les pilotes et surtout pour les trois premiers qui devront s'ingurgiter cette boisson infecte en récompense d'une compétition très exigeante.
Autant leur proposer de l'eau, ça serait moins déshonorant.