RESEAUX SOCIAUX - Le vice-président du Rassemblement National et l'ancienne députée estiment avoir fait l'objet de "censure" de la part de Facebook après le blocage - temporaire - de leur page.
"Votre page est sur le point d'être dépubliée et fait l'objet d'une diffusion limitée et d'autres restrictions en raison d'infractions répétées aux Standards de la communauté." Cet avertissement adressé dimanche 21 février par Facebook à Marion Maréchal Le Pen s'est accompagné du blocage de sa page sur le réseau social. Celle-ci a été menacée de "dépublication". Aussitôt, l'ancienne députée du Rassemblement National (RN) a dénoncé l'action du géant du numérique. "Facebook a bloqué ma page, je ne peux plus rien publier. Les GAFAM sont dans une démarche de censure idéologique et politique en dehors de tout cadre judiciaire", a-t-elle fustigé sur Twitter en invitant sa communauté à la rejoindre sur sa chaine Telegram, lien à l'appui.
Ce blocage temporaire - a été levé quelques heures plus tard.
La page Facebook de Jordan Bardella, actuel vice-président du parti et député européen a, elle aussi, été suspendue. L'intéressé a procédé de la même manière en utilisant une rhétorique similaire dans un tweet, s'accompagnant d'une capture d'écran de sa page suspendue. "Facebook s'arroge le droit de supprimer mes publications défendant la liberté d'expression et dénonçant la dérive liberticide du gouvernement ! Jusqu'à la censure pure et simple de ma page sans recours possible ?", s'est offusqué l'élu RN.
Alors pourquoi ces deux pages ont-elles fait l'objet d'une tel blocage ? Contacté, Facebook n'a pas - pour l'heure - donné d'explication. Pour Marion Maréchal Le Pen et Jordan Bardella, cette mise en sommeil temporaire de leur page résulte de la publication de messages de soutien à Génération identitaire, mouvement de l'utra-droite menacé de dissolution par le gouvernement. Le RN n'a pas participé officiellement à la manifestation organisée samedi à Paris par ses sympathisants mais a déjà eu l'occasion de dénoncer une décision "politique" et "une dangereuse atteinte aux libertés fondamentales". Une procédure de dissolution du groupe a été lancée le 13 février par Gérald Darmanin, laissant dix jours à l'organisation pour faire valoir ses arguments.
"Je n'ai rien publié qui pouvait prêter à la polémique, a estimé Jordan Bardella auprès du Figaro. Les réseaux sociaux se sont octroyé le droit de contrôler la parole publique. Après avoir censuré le Président des États-Unis, ils n'ont plus de limite."
Je pense que ce coup-ci la preuve est faite que les grands réseaux sociaux veulent imposer leurs idées et leurs idéologies et qu'ils exercent la police de la pensée tout au moins sur leurs sites, mais comme ce sont les plus gros sites du monde occidental, ils font ce qu'ils veulent.
Espérons que le Congres U.S. démantèlera ses gros groupes et pour ma part, je vais restreindre mes publications sur ce site, je ne peux malheureusement pas le boycotter pour certaines raisons, mais j'en mettrais le moins possible.