Comment faire le tri entre les candidats honnêtes et ceux qui embellissent un peu leur CV ? Elon Musk a une méthode et elle est plutôt originale…
Elon Musk fait désormais partie des hommes les plus riches du monde. Au coeur de ce succès, on trouve bien entendu son entreprise Tesla dont la capitalisation boursière continue de grimper. “The Sky is the Limit” comme disent les anglophones pour décrire à quel point les perspectives de croissance du constructeur automobile donnent désormais le tournis. Alors que l’entreprise va proposer des changements pour les Model S et Model X de 2021 et que son fantasque patron a confirmé l’arrivée d’un fourgon et même d’une surprise, une surprenante anecdote vient d’être dévoilée concernant Elon Musk.
Elon Musk face aux faux CV
Comme n’importe quel patron, Elon Musk n’est pas à la merci d’un candidat qui glorifie un peu son CV ou bien d’un petit génie/escroc prenant modèle sur Frank Abagnale Jr., le personnage incarné par Leonardo Di Caprio dans le film Arrête-moi si tu peux. Elon Musk sait même que des candidats ont tenté de l’escroquer ainsi par le passé.
Mais à l’occasion d’une conférence, il a dévoilé sa méthode “infaillible” pour savoir si un candidat essaie de lui mentir. Il suffit de poser une question. Toujours la même. Le candidat doit lui “raconter les plus grands problèmes auxquels il a dû faire face et comment il a fait pour les résoudre”. Selon Elon Musk, lorsqu’un candidat doit décrire quelque chose d’aussi personnel, avec des informations détaillées, on peut voir tout de suite s’il ment ou tente d’enjoliver son histoire.
En 2014, Elon Musk révélait aussi que dans le cadre de sa sélection, il ne regarde pas les diplômes universitaires ni les CV. A la place, il cherche des personnes faisant preuve de “qualités exceptionnelles, qui sortent de l’ordinaire”.
Elon Musk en a donné une nouvelle illustration à l’occasion de sa dernière campagne de recrutement pour son équipe dédiée à l’intelligence artificielle. Interrogé par un internautes sur les diplômes nécessaires, il a confirmé que le doctorat n’était pas nécessaire… A vos CV (sans tricher).
presse-citron.net
Voilà un patron qui a tout compris, il a compris que les écoles ne formaient pas forcément bien, que ce n'est pas parce qu'on était réfractaire au système éducatif qu'on n'était pas en mesure d'être très compétant et que l'apprentissage sur le tas donnait souvent de meilleurs résultats que l'approche théorique des écoles.
Les patrons français feraient bien de s'inspirer de cette méthode de travail et d'embauche, ça leur éviterait bien des surprises parfois.