Retour à la case de départ pour feu l’écotaxe. Les élus alsaciens qui, au milieu des années 2000, avaient été à l’origine du projet avorté d’écotaxe poids lourds, ambitionnent de mettre en place une contribution locale sur leurs routes principales.
Un changement institutionnel récent pourrait leur faciliter la tâche. Depuis le 1er janvier 2021, les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont fusionné pour former la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) : une collectivité locale d’un genre nouveau qui a récupéré la gestion « des routes et autoroutes non concédées, classées dans le domaine public routier national et situées dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ».
L’A352 et l’A36 font désormais partie du domaine public routier de cette CEA, qui se chiffre à près de 6 600 km. Comme il y a une quinzaine d’années, c’est le report sur la rive française du Rhin d’un flux de camions en transit, échappant ainsi à la LKW-Maut allemande, qui explique la motivation exprimée par les élus.
Le président provisoire de la CEA, Frédéric Bierry (LR), a cependant précisé que la décision de créer ou non une écotaxe reviendrait à l’exécutif qui sortira des urnes après le départementales de juin. Une éventuelle mise en place prendrait ensuite au moins deux ans.
transportinfo.fr
Dans le cas de l'Alsace, ça se justifie amplement parce que l'autoroute est payant coté allemand et donc tous les camions passent en Alsace et viennent polluer chez nous.
À vrai dire, j'étais pour cette écotaxe sur toute la France, il y a des milliers de camions étrangers qui transitent dans le pays par les nationales sans rien payer, ni pour les routes ni de gasoil parce qu'ils ont des réservoirs énormes qui leur permet de faire du carburant hors des frontières de notre pays.