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    Transport routier de marchandises : baisse d’activité et de chiffre d’affaire, coûts en hausse : fin d’année difficile pour les transporteurs

    Jean-pierre
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    Transport routier de marchandises : baisse d’activité et de chiffre d’affaire, coûts en hausse : fin d’année difficile pour les transporteurs Empty Transport routier de marchandises : baisse d’activité et de chiffre d’affaire, coûts en hausse : fin d’année difficile pour les transporteurs

    Message par Jean-pierre Jeu 7 Jan - 22:06

    La FNTR publie ce jour sa dernière enquête relative à l’impact de la crise sur les entreprises du transport routier de marchandises. Une publication qui confirme les mauvais chiffres du mois dernier. Entre baisse de l’activité et de chiffre d’affaire, hausse des coûts et déséquilibres conjoncturels, le secteur termine l’année de façon assez morose. Plus de la moitié des chefs d’entreprise du secteur ne sont pas confiants dans l’avenir, un état d’esprit qui se traduit directement par une baisse des prévisions en matière d’investissements et de recrutements en 2021.

    En novembre, 44 % des chefs d’entreprises constatent encore une diminution de leur activité. Si cet indicateur est en baisse depuis le mois dernier, l’impact de la crise reste fort sur le secteur d’autant que, pour les entreprises ayant connu une baisse d’activité, le chiffre d’affaire perdu est lui en hausse d’un point par rapport au mois d’octobre (18% contre 17%). Une tendance qui affecte particulièrement les très petites entreprises de moins de 10 salariés qui connaissent une perte de chiffre d’affaire moyenne de 26% soit 8 points de plus que la moyenne nationale et 2% de plus qu’en octobre.

    En novembre, 22 % des entreprises ont encore des camions à l’arrêt, une légère amélioration par rapport au mois d’octobre (27 %). Cela concerne, en moyenne, 17 % de leurs flottes.

    Les déséquilibres conjoncturels persistent
    Sur la période étudiée, les déséquilibres persistent renchérissant ainsi le coût du transport (heures supplémentaires, absentéisme, annulation de contrat, etc.). 38 % des entreprises enregistrent des kilomètres à vide supplémentaires (contre 36% en octobre).

    Des situations très hétérogènes
    Ce panorama général ne doit pas masquer une réalité de situations très hétérogènes en fonction du type de marchandises transportées ou en fonction de l’implantation géographique de l’entreprise. En novembre, les trois secteurs les plus fortement touchés sont les transports de matières dangereuses, de véhicules et le transport en température dirigée. Ce contraste existe également au niveau régional : les Pays de la Loire se portent relativement bien avec 56 % des chefs d’entreprises qui enregistrent une stabilité de leur activité et, inversement, l’Île-de-France connait plus de difficultés avec 76 % dirigeants qui constatent une baisse d’activité.

    Une morosité qui gagne les chefs d’entreprise
    Le moral des chefs d’entreprise est toujours en berne avec 54% d’entre eux qui ne sont pas confiants dans l’avenir ce qui a un impact direct en matière de prévision d’investissements et de recrutements. En effet, la moitié d’entre eux déclarent ne pas reconduire leur niveau d’investissements 2020 pour 2021 et seulement 3% d’entre eux envisagent des recrutements. Parmi ces recrutements envisagés, seuls 14% d’entre eux concerneront une augmentation nette des effectifs des entreprises.

    fntr.fr

    Vu la maltraitance du gouvernement dans l'économie de notre pays, c'est miracle que les chiffres ne soient pas plus bas tant sur l'activité du transport que sur la morosité des employeurs ainsi que sur les investissements.

    Je ne suis pas surpris, les parkings ne sont pas plein le soir et j'ai traversé Bruxelles cet après-midi sans quasiment lever le pied et tant que les restaurants ne reprendront pas leur activité, injustement interdit d'ouvrir par Macron, les secteurs du primeur et du froid n'ira pas bien.

    Il faut dire aussi que si on comprend que les employeurs ne sont pas chauds pour embaucher, les consommateurs eux sentent bien qu'il va y avoir une tempête économique qui se prépare et que ce n'est pas le moment de consommer ni de faire des dépenses inconsidérées.

    Nous allons vers des temps difficiles.

      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 15:15