La maire de la capitale souhaitait pouvoir relever plusieurs taxes, mais l’Etat ne l’a pas autorisé à le faire. Conséquence, la Ville va devoir emprunter massivement pour boucler son budget.
La pandémie de coronavirus va creuser un peu plus la dette de la Ville de Paris. Selon Le Monde, cette dette devrait atteindre 7,1 milliards d’euros fin 2021, soit une hausse de 15% en un an. Surtout, la durée théorique de désendettement pourrait exploser, passant de 9 à 18 ans. La faute aux emprunts massifs que la Ville s’apprête à réaliser pour boucler son budget après une décision du gouvernement n’allant pas en son sens.
La maire de la capitale Anne Hidalgo espérait pouvoir obtenir l’accord de l’Etat pour relever plusieurs taxes (taxe de séjour sur les locations Airbnb, taxe d'habitation sur les résidences secondaires ou frais de notaire) afin de faire face à la crise. "Le contexte est inédit. La facture de la crise Covid pour la Ville de Paris, c'est 800 millions d'euros", avait justifié auprès de BFM TV Paul Simondon, l'adjoint (PS) aux Finances de la maire de Paris. Mais seule la taxe sur les locations touristiques va pouvoir être alourdie, révèle Le Monde.
Cela permettra à Paris de gagner 2,5 millions d’euros supplémentaires, mais à compter de 2022. Une somme bien éloignée des 126 millions d’euros espérés dès l’an prochain avec l’augmentation souhaitée de plusieurs taxes… “A ce jour, les propositions portées par les associations d’élus et la Ville n’ont quasiment pas été entendues par le gouvernement”, regrette-t-on du côté de l’Hôtel de Ville de Paris. “Je reste raisonnablement optimiste pour la suite du débat parlementaire”, glisse toutefois Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d’Anne Hidalgo.
Hausse des dépenses
Mais difficile d’imaginer Emmanuel Macron faire un geste à une possible rivale pour l’élection présidentielle de 2022, croit savoir Le Monde. La Ville de Paris va ainsi devoir faire avec des recettes qui vont continuer de baisser (-0,9% en 2021) avec la crise, en raison d’un tourisme et d’un immobilier toujours impactés ou de l’exonération de droits de terrasse pour les bars et restaurants jusqu'en juin 2021 (au moins). A côté de cela, les dépenses devraient continuer d’augmenter (+1,9%), avec la création à venir d’une police municipale, la végétalisation de l’espace public ou l’augmentation du nombre d’allocataires du RSA.
Des chiffres qui font bondir l’opposition, qui pointe du doigt la hausse de l’endettement à venir. “Le problème, c’est que, ces dernières années, Mme Hidalgo avait déjà beaucoup accru la dette, et utilisé quelques ruses pour récupérer des fonds, comme les loyers capitalisés obtenus des bailleurs sociaux. Si bien que la Ville n’a plus de marges de manœuvre au moment où il faut agir face à la crise. C’est effrayant !”, accuse Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère (LR) de Paris. L’opposition souhaiterait également que les dépenses de fonctionnement de la Ville soient passées au crible. Elle en aura un aperçu lors de la présentation du budget de la capitale pour 2021, qui sera voté lors du Conseil de Paris du 15 au 17 décembre prochains.
L'état ou Macron par de lâche manœuvre d'homme qui à peur que Hidalgo se présente et fédère les Kmers-Verts avec elle ?
J'ai comme l'impression que l'homme du nouveau monde vient de faire une putasserie, comme on dit dans le sud, comme au bon vieux temps de l'ancien monde.
Ce sont les Parisiens qui vont apprécier, ils ont voté pour quelqu'un qui ne sait rien gérer, qui fait des dépenses qu'elle ne sait pas contrôler ou qu'elle veut faire payer par d'autres et les habitants de cette ville vont avoir des dettes bien après la mort de cette dame qui est pourtant encore jeune.