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    Aux États-Unis, la grande distribution menacée de faillite

    Jean-pierre
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    Aux États-Unis, la grande distribution menacée de faillite Empty Aux États-Unis, la grande distribution menacée de faillite

    Message par Jean-pierre Mar 10 Nov - 22:31

    Les grandes chaînes de magasins américaines ne se cachent même plus pour mourir. Sears, une enseigne créée il y a 131 ans, qui fut dans les années 1960 le plus grand distributeur du monde, vient de lancer un SOS inédit. « Nos résultats opérationnels historiques indiquent qu’il existe un doute substantiel quant à la capacité de l’entreprise à poursuivre son activité », a prévenu le groupe dans son rapport annuel transmis, mardi 21 mars, à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine.


    Cet avertissement n’est pas à proprement parler une surprise. Voilà des années que Sears, comme beaucoup de ses concurrents, dont Macy’s ou JCPenney, affronte des vents contraires avec une classe moyenne qui s’étiole et des habitudes de consommation qui évoluent à grande vitesse avec la montée en puissance du commerce électronique.

    Mais, dans le cas de Sears, la concurrence d’Amazon a bon dos car l’essentiel des turpitudes que connaît le groupe est dû à des erreurs stratégiques, qu’un contexte mouvant n’a fait qu’accentuer. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les trois dernières années, l’entreprise a perdu 5 milliards de dollars (4,6 milliards d’euros), dont 2,2 milliards en 2016. Alors que les ventes ne cessent de reculer, le groupe a brûlé sur le dernier exercice 1 milliard de dollars de trésorerie.

    A l’origine du désastre : Edward Lampert, un patron de fonds spéculatif, qui a pris le contrôle de Sears en 2004, alors que le distributeur était déjà en difficulté. L’année suivante, l’investisseur avait cru régler la situation en fusionnant avec un autre géant de la distribution américaine, Kmart. Mais, au lieu de résoudre les difficultés, le rapprochement n’a fait que les cumuler. « Dès le départ, Edward Lampert n’avait pas la moindre idée de la façon de créer de la valeur avec Sears », tranche le magazine Forbes, qui lui avait décerné en 2013 le titre de deuxième pire manageur de l’année.

    Déclin inexorable
    Par exemple, M. Lampert avait découpé l’entreprise en une trentaine d’entités, avec chacune sa direction, son responsable du marketing et ses propres résultats. Bilan, au lieu de créer une saine émulation, cette réorganisation a abouti au résultat inverse. Plutôt que de se préoccuper de ce que faisait la concurrence, les entités se sont noyées dans la réunionite afin d’organiser une féroce compétition entre elles, le tout encouragé par un système d’évaluation et de bonus qui a détruit ce qui restait de liant et d’ADN dans cette entreprise plus que centenaire.

    Ce qui corrobore encore assez bien ce que je disais sur la fin du commerce de proximité hors celui de bouche et sur la fin des super et Hypermarché.

    Certes il semblerait que celle-ci ait été mal gérée mais même bien géré ce système n'est plus viable à long terme et ce sont pratiquement toutes les grandes enseignes qui affichent des perte ou sont en retrait par rapport à leurs objectifs.

      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 4:15