Une seule commande en juin pour la société Fedex, pour faire du transport… ce ne sont même pas les avions les plus chers, puisqu’il n’y a pas franchement d’aménagements intérieurs par exemple.
Une seule vente pour faire vivre une entreprise de plusieurs dizaines de milliers de personnes…
Je vous laisse imaginer les conséquences en cascade d’une telle situation pour les équipementiers, les sous-traitants, les fabricants de moteurs et tout l’éco-système aéronautique.
C’est une évidente catastrophe.
En attendant, et avec tous les avions cloués au sol, c’est le marché de l’occasion de l’avion qui se retrouve complètement engorgé et saturé.
Il y a encore 6 mois, les ingénieurs du secteur se sentaient « invincibles ». Un homme averti en vaut 2 et un homme préparé en vaut 4, même quand on pense être dans un secteur où « l’on ne risque rien ».
Prenez bien soin de vous et pensez à l’avance votre employabilité.
insolentiae.com
Et encore, je ne suis pas sur que la F.E.D.E.X. n'ai pas passé cette commande par sympathie vue que les échanges internationaux sont quasiment au point mort pour le moment en Europe.
Je ne sais pas ce qu'il en est d'Airbus mais je ne suis pas sur que même un gros plan de relance puisse permettre la survie de cette compagnie d'autant que les voyages en avion étaient déjà montré du doigts avant la crise et qu'après la crise je ne suis pas sur qu'il y ait beaucoup de monde qui aient envie de voyager au loin.
Peut-être aurons-nous besoin de moyen-courrier pour aller d'un point à un autre en Europe ou pour la clientèle du Maghreb mais je ne suis pas sur que le marché du long courrier ce relève de sitôt.