"Tous ceux qui se prononcent sur un remaniement ne savent rien", tranche-t-il.
Christophe Castaner n'a pas le sentiment que son portefeuille de ministre de l'Intérieur est en danger, malgré la fronde des syndicats de police, assure-t-il dimanche 21 juin dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France.
"Si être un bon ministre revenait à céder à toutes les demandes, il n'y aurait plus aucun ministre. Cette maison peut parfois résister au changement.
Mais j'assume de bousculer les choses", déclare le ministre dans cet entretien publié en ligne samedi soir. Depuis le 8 juin, des policiers organisent des rassemblements partout en France pour protester contre l'annonce par Christophe Castaner de l'abandon prochain de la technique d'interpellation dite "clé d'étranglement", après un week-end de mobilisations contre les violences policières. Le ministre avait également demandé la suspension de policiers en cas de "soupçon avéré" de racisme, avant de reconnaître une maladresse.
S'il reconnaît qu'il "y a eu des tensions", Christophe Castaner n'a "jamais eu le sentiment d'être lâché par la base". "Il y a des petites révolutions qui passent sous les radars, mais qui montrent que ce ministère est tenu", ajoute-t-il alors que son maintien place Beauvau suscite des interrogations dans le cas d'un prochain remaniement.
"Je souhaite rester ministre de l'Intérieur", assure l'intéressé avant d'ajouter qu' "aucun ministre n'est propriétaire de sa fonction. C'est une décision qui ne m'appartient pas". "Le nombre de personnes qui rêvent du poste sera toujours plus élevé que ceux qui siégeront dans ce fauteuil. Tous ceux qui se prononcent sur un remaniement ne savent rien", ajoute Christophe Castaner.
Quant à la question d'une différence de ligne avec son secrétaire d'État Laurent Nuñez, il l'évacue, se déclarant "pas dupe". "À chaque fois que l'on a tenté de m'affaiblir, on a évoqué la promotion de Laurent et tenté de nous opposer. À chaque fois, cela a échoué", dit-il. "La vérité, c'est que toutes les grandes décisions, nous les préparons et les prenons ensemble. Qu'il s'agisse du Livre blanc, de porter le soutien sans faille à la police mais aussi l'exigence d'exemplarité, ou du discours que j'ai prononcé le 8 juin... On l'a préparé et validé ensemble", précise le ministre qui "'aimerait continuer avec lui".
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Je ne sais pas pourquoi mais j'ai le sentiment inverse moi, j'ai l'impression que sa base l'a lâché depuis un moment et qu'ils ont pris la mesure de la faiblesse de ce ministre de l'intérieur qui est plus une girouette qu'un vrai ministre.
On adimera en passant la façon dont il mouille sont secrétaire d'état avec lui en l'incluent dans les décisions, une manière de dire que tout était fait avec lui mais que si des erreurs ont été fait ce n'est pas tout à fait de sa faute.
Là encore bienvenu dans le nouveau ancien monde.