L’ancien commissaire européen et ministre de l’économie socialiste succède à Didier Migaud, parti à la présidence de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Comme les chats, Pierre Moscovici a eu (au moins) sept vies. Celle qui s’offre à lui est la première présidence de la Cour des comptes, qu’il avait tant sollicitée, après que son mandat à la Commission européenne se fut achevé, fin novembre 2019, et que Didier Migaud eut libéré le poste, fin janvier. L’Elysée a annoncé, samedi 30 mai, que M. Moscovici allait être nommé, mercredi 3 juin, premier président de la Cour des comptes, en remplacement de M. Migaud, parti à la présidence de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Depuis, l’intérim était assuré par la doyenne des présidents de chambre, Sophie Moati.
Quatre mois d’une interminable attente pour celui dont un de ses anciens condisciples dit qu’« il a cette aptitude à toujours briguer, quand il a obtenu un poste, le suivant ». En trente-six ans de vie politique – si l’on excepte son bref compagnonnage avec la Ligue communiste révolutionnaire dans les années 1970 –, M. Moscovici, 62 ans, issu d’une famille d’intellectuels de gauche engagés, ne s’est pas fait que des amis, du fait de ses fidélités successives.
Ce technocrate aux manières élégantes, habitué du Café de Flore, s’oriente vers la Cour des comptes à sa sortie de l’ENA, en 1984 et se rapproche par la même occasion du Parti socialiste, par la voie rocardienne. Cependant, à partir de 1988, alors qu’il est entré au cabinet de Lionel Jospin, ministre de l’éducation nationale, c’est sous l’impulsion de ce dernier que sa carrière politique et d’apparatchik du PS va s’accélérer. En 1990, il devient secrétaire national aux études du PS, puis trésorier en 1992, avant de devenir, en 1994, le benjamin des députés socialistes au Parlement européen.
lemonde.fr
62 ans et le voila nommé à la présidence de la cours des comptes ! C'est ça le nouveau monde de Macron qui ratisse de plus en plus large pour sauver ses fesses en 2022 et hop un socialiste à la cours des comptes, ça évitera de se faire trop souvent épinglé comme les grands journalistes disent par la cour des comptes et ça envoie un signal au débris du socialisme qu'on recycle leurs anciennes gloires à des postes prestigieux, ça s'appelle de la politique politicienne dans sa splendeur et L.R.E.M. qui voulait nous faire croire à un renouveau de la politique dans le pays fait pire que ses prédécesseurs et probablement que ses concurrents.
Il faut quand même noté que l'artiste est un ancien communiste et il reste toujours quelque chose de cette sale idéologie.
Il remplace un type qui va à la haute autorité pour la transparence de la vie publique !!! Je ne savais même pas que ça existait ça la haute autorité de la transparence de la vie publique !!!
Il faut quand même avouer que c'est un comble dans un pays où les députés ont des enveloppes d'argent qu'ils ne sont pas obligé de justifier l'emploi nous ayons une haute autorité de la vie publique.