Un déluge de recherches de mauvaise qualité sabote une réponse efficace basée sur des preuves.
Le monde de la recherche médicale réagit à la pandémie de Covid-19 à une vitesse vertigineuse. Le maelström de la recherche mondiale a eu des conséquences mitigées. Parmi les aspects positifs, on peut citer un accès plus large aux études sur le Covid-19, une collaboration accrue, une gouvernance et des approbations éthiques accélérées des nouvelles études cliniques, et une utilisation plus large des pré-impressions.
Mais de nombreux problèmes sont devenus évidents. Avant la pandémie, on estimait que jusqu’à 85 % des recherches étaient gaspillées en raison de la médiocrité des questions, de la mauvaise conception des études, de l’inefficacité de la réglementation et de la conduite des études, et de l’absence ou de la mauvaise communication des résultats. Nombre de ces problèmes sont amplifiés dans la recherche sur le Covid-19, les contraintes de temps et l’insuffisance des infrastructures de recherche y contribuant.
Essais
Un nombre extraordinaire d’essais autour du Covid-19 a été enregistré depuis le début de la pandémie. Le registre ClinicalTrials.gov de la National Library of Medicine répertorie 1087 études sur le Covid-19. Bien que certaines fournissent des informations utiles, beaucoup sont trop petites et mal conçues pour être utiles, ne faisant que s’ajouter au bruit du Covid-19.
Sur les 145 essais enregistrés concernant l’hydroxychloroquine, par exemple, 32 ont un échantillon prévu de ≤100, 10 n’ont pas de groupe de contrôle et 12 sont comparatifs mais non randomisés. Les mesures des résultats varient considérablement, et seules 50 semblent être multicentriques. Il est frappant de constater qu’une seule d’entre elles fournit un protocole, et que même les détails limités du registre révèlent des changements de résultats injustifiés.
Le déséquilibre des sujets d’essai est préoccupant, en particulier la rareté des essais sur les interventions non médicamenteuses. Bien que les interventions non médicamenteuses soient le pilier de l’atténuation actuelle, nous n’avons trouvé que deux essais de masques sur ClinicalTrials.gov et aucun n’a examiné la distanciation sociale, l’effet ou le respect de la quarantaine, l’hygiène des mains ou d’autres interventions non médicamenteuses.
Le financement de la recherche sur le Covid-19 reflète ce triste déséquilibre. Une recherche dans « Covid-19 Research Project Tracker », une base de données en direct des projets Covid-19 financés, n’a trouvé presque aucune recherche primaire sur les effets des interventions non médicamenteuses sur la transmissibilité, par rapport à des centaines de projets d’intervention médicamenteuse d’une valeur d’au moins 74 millions de dollars (60 millions de livres sterling ; 67 millions d’euros).
Lire la suite sur: les-crise.fr
L'article étant long est assez détaillé, je vous laisse le soin de le lire en entier mais ce qu'il en ressort c'est que le Covid19 ou virus de Chine pour certain n'est qu'un vaste besoin d'existentialisme pour les laboratoires de recherche, à la limite ils se foutent de la précision de leurs résultats, l'important c'est qu'ils pondent une étude rapidement et que celle-ci ait le plus de retentissement médiatique.
L'exemple le plus frappant est peut être la recherche financé à hauteur de 500 millions par l'Allemagne et la France, Discovery je crois, l'important n'était pas d'avoir des résultats probants mais d'avoir la publicité des dirigeants de ces pays et de disposer de millions qui n'ont probablement pas du servir à la recherche mais qui seront justifiés comme l'étant pour pouvoir les garder en toute impunité.