Défouloir

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Défouloir
Lieu de discussions où l'on peut tout dire ........ ou presque

Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

    Garder les gardiens: le choix troublant de Facebook pour son conseil de surveillance

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173494
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    Garder les gardiens: le choix troublant de Facebook pour son conseil de surveillance Empty Garder les gardiens: le choix troublant de Facebook pour son conseil de surveillance

    Message par Jean-pierre Ven 15 Mai - 22:54

    Depuis les élections américaines de 2016, Facebook est sous le feu des critiques de la droite et de la gauche. Alors que la droite accuse Facebook de censurer les conservateurs et d’appliquer une politique de deux poids deux mesures en matière de discours de haine, la gauche accuse Facebook de ne pas faire assez pour arrêter la diffusion de fausses nouvelles et du racisme sur sa plateforme. Pour éviter de paralyser les nouvelles lois américaines, Facebook a tendu la main aux deux parties et a essayé d’améliorer son autorégulation. Un nouveau conseil de surveillance qui aura le dernier mot sur le discours à autoriser et à interdire sur la plateforme fait partie de cet effort. Naviguer sur la ligne souvent mince entre la protection de la liberté d’expression et la prévention des discours de haine et des incitations à la haine sur le réseau social est une tâche délicate, et qui dépendra en grande partie de la composition du conseil pour savoir s’il est à la hauteur de la tâche.

    Un début inquiétant

    Lorsque les vingt premiers représentants du Conseil de surveillance ont été nommés la semaine dernière, le choix de Tawakkol Karman comme l’un des deux représentants pour le Moyen-Orient a suscité de vives critiques dans la région. Karman est la lauréate du prix Nobel de la paix en 2011, mais elle est également une ancienne militante du parti yéménite «Réforme» (Al-Islah), la branche locale des Frères musulmans.

    Sur Twitter, l’intellectuel égypto-américain Samuel Tadros a qualifié ce choix de «très dérangeant», notant que «le contrôle du contenu de Facebook en arabe a longtemps été problématique compte tenu de ses penchants islamistes». La chroniqueuse d’Al-Hurra, Nervana Mahmoud, a quant à elle averti que «mettre à l’écart les musulmans non islamistes … conduira à un parti pris pro-islamiste».

    Ce n’est pas la première fois

    La controverse autour de Karman n’est pas nouvelle. Lorsqu’elle a reçu le prix Nobel de la paix en 2011 pour sa défense des droits des femmes au Yémen, elle a été critiquée pour son appartenance à la branche locale des Frères musulmans. Il a notamment été souligné que le chef du Conseil de la Choura d’Al-Islah, Abd al-Majeed al-Zindani, avait été inscrit sur la liste des terroristes américains en raison de sa «longue histoire de collaboration avec [Oussama] Ben Laden».

    Cependant, aux yeux de la commission, ces liens avec l’Islam politique, dont elle avait connaissance, n’étaient pas un obstacle, mais plutôt une des raisons de sa sélection. Son président a ouvertement réprouvé ceux qui «percevaient [les Frères musulmans] comme une menace à la démocratie», et a suggéré qu’ «il existe de nombreux signes qui pointent vers le fait que ce mouvement peut être une importante partie de la solution».

    La sélection de Karman s’inscrivait dans un discours intellectuel des responsables des affaires étrangères et de la lutte contre le terrorisme, particulièrement populaire au sein de l’administration Obama. Elle considérait la suppression du mouvement islamiste et le conflit israélo-palestinien comme les principaux griefs des musulmans et, par conséquent, comme la cause première du terrorisme islamique radical. En tant que telle, la solution consistait à s’engager avec les Frères musulmans et à leur donner les moyens d’agir.

    Lire la suite sur: eeradicalization.com


    En gros le choix de Facebook est fait tout propos qui sera contre l'islam sera considéré comme raciste ou haineux, sera supprimé et son auteur sera banni provisoirement ou définitivement.

    Personnellement je ne suis sur Facebook que pour quelques groupes d'ancien du Moyen-Orient, de marcheurs etc ... ce que j'ai à dire, je le dis ici ou sur les commentaires de certains médias Facebook n'est qu'une facette des réseaux sociaux qui finira par un entre soit de bobos bien pensant pendant que ceux qui ont des idées divergentes discuteront tranquillement sur d'autres réseaux sociaux.

    Personne ne pourra empêcher les idées de circuler mais il faut reconnaître qu'entre la loi Avia et la censure de Facebook nous allons de plus en plus vers une société liberticide.


      La date/heure actuelle est Ven 10 Mai - 23:58