"Sommes-nous que des numéros ?"

Ce fil sur le "défouloir" est issue de mes réflexions à la vision de la série
du "Prisonnier numéro 6" de Patrick Mc Goohan

Un agent secret britannique démissionne brutalement de son poste et rentre chez lui au volant de sa Lotus Seven.
Alors qu'il fait ses valises pour partir en vacances, un gaz anesthésiant est diffusé dans son appartement londonien.
À son réveil, il est dans un autre lieu, le Village.
C'est un endroit étrange, à l'architecture baroque, dirigé par le Numéro 2 et habité par une communauté de villageois, tous vêtus d'habits colorés.
Un badge numéroté sur la poitrine les identifie. L'homme est désormais le Numéro 6.
Il réfutera cette dénomination et se déclarera libre envers et contre tout.

La réussite sociale : « Expression symbolique des discours de management et de propagande politique. »
« Alors, qu’est-ce la réussite sociale ? »

Elle est éphémère.
Aujourd’hui, elle s’appuie sur la corde de raide de la précarité.

Parait-il que pour grimper verticalement les échelons pyramidaux de la réussite sociale…
Vous avez « le fameux ascenseur social ! »

L’ascenseur : « Belle trouvaille métaphorique des décideurs ! »

Alors, avant de rentrer dans « la cage doré » de l’élévateur social.
Qui va vous conduire au firmament de votre victoire personnelle.
Mais au faites !
Où se situe ce pays, la ville, l’adresse du Building, sa raison sociale…
Où ?... mystère.

Tous ces renseignements sont inexistants à l’école...
Non plus dans les pages jaunes des annulaires...
Ni même dans le bottin bien informé des intellectuels.
Peut-être sur un mystérieux site sur le net.

Un fantaisiste prétend que les renseignements se cacheraient dans des œuvres de fictions
au cinéma des séries de télévision et dans un très vieux parchemin trouvé en Egypte.
(épisode 2 avenir)

Elles sont codées sous la forme symbole  de métaphore visuelle, accompagnée de quelques étranges répliques dans les dialogues d’acteurs.

Théorie fumante où fumiste?
Si la fiction dépasse la réalité, c’est que la réalité n’était qu’une pure fiction.

« La promotion sociale relève t-elle des jeux du hasard, des opportunités d’un renvoi d’ascenseur d’un parti politique
où des rencontres pas si fortuites que ça ? »

Ho miracle !...
vous le lambda enfin, vous avez rassemblé à la suite d’une recherche tous ces éléments.

Une obscure organisation, vous a même sélectionné en final avec un groupe de personnes, venant de divers horizon.
Tous les candidats sont réunis dans le grand hall d'accueil d’une immense tour…

Vous êtes en train de regarder fixement sur le bouton rouge d’appel de l’ascenseur.
Celui arrive au rez-de-chaussée s’ouvrant sur une charmante hôtesse d’accueil, accompagné d’un excentrique manager.

Au premier étage, ils vous feront passer le dernier « test numérique » du genre du maillon faible
avant de repartir dans les étages supérieurs.

Difficile épreuve pour vos nerfs.
Être sur la dernière ligne vertical de votre future réussite sociale.
Tout va très vite…
L’euphorie vertigineuse de l’ascension grise le groupe des candidats.

Certains seront déposés en urgence à des étages inférieurs…
Ne supportant pas l’énorme pression de l’ascension.

Le candidat "Ori"  est arrivé seul au dernier étage de sa future tour d’ivoire.
Comme le milliardaire américain Howard Robard Hughes…

Vu d’en haut, le monde d’en bas Ori va vous parait subitement misérablement insignifiant…
Pathétique fourmis ridicules et leurs primaires instincts de survivre.

De votre forteresse, le monde vous appartient Mr Ori…
Vous êtes « le nouveau élu » maître absolu du sanctuaire et de tous ses secrets.

Les quatre autres tours vous appartiennent.
Tour des Temps
Tour des Lois
Tour des Nombres
Tour des Lettres.

Subitement vous ressentez comme une angoisse, au bruit du démarrage l’ascenseur, qui redescend à toute allure vers le
RCH prendre le futur nouveau NUMÉRO 2….
(Parait-il il se prend pour Jupiter, il n'a pas peur d'être en première ligne au sommet de la tour!)

Il vient pour vous délocaliser Mr Ori de votre perchoir de rêveur….
Bonjour chez vous.
oscar àààààààà

Oscar a écrit:Parait-il que pour grimper verticalement les échelons pyramidaux de la réussite sociale…
Vous avez « le fameux ascenseur social ! »

Comme tu le dis plus loin un ascenseur, ça monte mais ça descend tout autant de fois que ça monte et ça ne descend pas tout le temps à vide.

...

Je pense que tu focalises beaucoup sur la série du prisonnier, j'avoue que je connais mal cette série, j'ai vu quelques épisodes dans le temps mais je n'avais pas accroché.

J'ai vu qu'on pouvait trouver des épisodes sur Youtube, à l'occasion, je regarderai quelques épisodes.

"Jean-pierre"]Je pense que tu focalises beaucoup sur la série du prisonnier,

Bonjour Jean Pierre !
Ce n'est pas banal cette série.
Elle est sortie en février 1968  sur à la télévision en France peut avant les événements de Mai 1968.
L'autorité de L'ORTF à l'époque n'a rien vu  dans son sens idéologique.
Et pourtant !...

Le Prisonnier évoque une forme de psychose schizophrénique, car l'individu lutte contre le système tout en essayant d'y échapper :
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Qui est-ce ? » sont les deux grandes questions de la peur.

La nature profonde de la série est avant tout éminemment pamphlétaire. Patrick McGoohan n'a de cesse d'alerter sur l'emprise impitoyable de services gouvernementaux sur l'individu par toute une kyrielle de méthodes sophistiquées.

Aujourd'hui, on est en plein dans la nasse !  

Très inspiré par les manipulations mentales en usage dans l'espionnage.
Le Prisonnier traite de toute une batterie de techniques psychologiques complexes, comme la substitution des rôles du bourreau et de la victime qui excite effectivement des tendances schizophréniques latentes, permettant à un sujet totalement désorienté de se faire avouer lui-même.

Drogues hallucinogènes, suggestion par excitation électronique du cerveau sont souvent présentes dans la série et font écho aux réels interrogatoires pratiqués dès les années 1960 par la CIA et le KGB à l'aide de la mescaline, de la psilocybine ou du LSD.

Le Prisonnier est aussi fondamentalement un plaidoyer cinglant pour la liberté de pensée de l'individu contre l'écrasante propagande d'états totalitaires froidement calculateurs et exécuteurs.
 
"La police de la pensée" était déjà dénoncé dans les années 1968.

j'avoue que je connais mal cette série, j'ai vu quelques épisodes dans le temps mais je n'avais pas accroché.

Cette série est d'une originalité déroutante.
Une sorte de pamphlet sur le monde, (mieux que tous les FAUX discours politiques)
La série du prisonnier est comme le fameux test  des  taches d'encre de Rorschach...
Taches, tableaux, les séries, les films , l'art, les mots, les postures, les tics...
Nous sommes prisonniers de nous-mêmes et surtout des autres , la liberté du choix est leurre.    

J'aime le concept de la série le prisonnier.
Dans l'avant dernier épisode : McGoohan déclare au numéro 2 :
« Je sais tout !...Et j'en sais déjà de trop ! »

Je crois que dans notre monde, certains individus en savent beaucoup à l'insu du reste du monde.
C'est sans doute eux, qui seront choisis pour être les décideurs gestionnaires de demain.
L'intelligence créatrice et même anticipatrice d'auteurs, qui on fait dans leurs temps du prédictible assez juste sur notre époque pour concevoir l'échaudage du futur.
« La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de l'inventer ! »
C'est ce qui sont en train  de faire.
Bonjour chez vous !

(texte de fiction inspiration en regardant le série du prisonnier )

C'est un événement a priori banal, d'une découverte sur un paysage des pyramides Égyptiennes.
Un ouvrier en explorant le fond d'un ancien puits asséché, à découvert une vielle jarre, renfermant un très ancien parchemin...

Évidemment, le précieux document a été examiné par les plus grands spécialistes de l'histoire Égyptiennes.
Les premières analyses s'avèrent compliquées à traduire, car le document est composé par de nombreux symboles mystérieux à décryptés.

Néanmoins au bout de cinq ans d'études sur cet intrigant document.

La discrète équipe de spécialistes, on enfin peu être des réponses  plausibles sur le sens du parchemin qui décrit d’une façon distillée et ambigus les  « Six grandes étapes possibles de l’histoire de l’humanité. »

1) Doigt de dieu ?
2) Pierre philosophale ?
3) Hallucination récurrente ?
4) La porte de la perception ?
5) Matérialisation du sens de la pensée ?  
6) À moins que l’utile vérité n’appartient  à une matrice ?  

Les six spécialistes:
«  un anglais, un russe, un allemand, un indien, un américain, un israélien, décidèrent de mettre leur document à l'étude dans six universités à travers le monde. »

Londres, Moscou, Berlin, Bombay, Boston, Jérusalem.

Le texte initial sera incomplet et partiellement distribué, comme un puzzle.
Afin, de protéger le sens secret de la découverte.

Traduit dans leur langue maternelle, les étudiants des différents pays devront reconstituer si possible, le texte d'origine par déductions et décryptage des extraits lisibles.

En quelque sorte combler les trous noirs du puzzle.
Une très difficile tâche de reconstitution.

Les six professeurs international de cette expérience collégiale connaissent la signification profonde du texte...

Ils ont tous travaillés avec acharnements dessus pour découvrir le sens profond de la finalité de ce parchemin.
Le vieux document décrit de façon obscure, les cinq grandes étapes du passé et du futur de l'humanité...

Ce qui a bouleversé leurs logiques et leurs entendements de chercheurs.
Alors qu'elle est le but de cette expérience à travers six universités?

Des institutions académiques radicalement différentes dans leurs cultures et modes de fonctionnements.

L'objectif final est de démonter le plus objectivement possible, la part « de l'acquis et de l'inné » dans l'élaboration des processus mentaux.

D'abord individuellement, puis comment s'articule la concertation d'un groupe autour d'une déduction théorique finaliste d'un texte.
Les résultats de l'expérience sont très inattendus sur les six universités...
Les professeurs animateurs du test étaient aussi mis à contribution en énonçant des pronostics sur leurs propres élèves.

C'est comme cela, que le numéro 6 est rentré dans « le panthéon des incompréhensibles phénomènes. »
Puisse qu'il a découvrant seul, 84% du texte et son sens caché initial...

Surtout comment a-t-il pu réaliser un tel exploit?

Quand les autres étudiants n'ont réussi que découvrir que de 1% à 6% de l'intégralité.
Pourtant académiquement, mieux formé, que le numéro 6.

En conclusion, les paramètres pouvant définir l'intelligence de l'acquis et de l'inné sont à redéfinir.
Ce troublant mystère reste entier, en attendant de mieux comprendre qui est réellement le numéro 6.