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    Ne dites pas à ma mère que je suis journaliste, elle me croit pianiste dans un bordel

    Jean-pierre
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    Message par Jean-pierre Mar 5 Mai - 20:34

    Il ne se passe pas un jour sans que nous soyons alertés par les mensonges, les omissions volontaires, et les manipulations sémantiques des journalistes. Notre rôle est d’en parler, car au travers des médias, c’est toute la société qui est manipulée. J’espère cependant que je ne vous barbe pas à trop parler de ça. Si c’est le cas, dites-le-moi.

    Tucker Carlson, qui anime sur Fox News une des trois émissions politiques qui attire le plus grand nombre de spectateurs quotidiens en Amérique, a fait hier ce commentaire sur notre profession. Un must :

    Les journalistes sont censés être ouverts d’esprit et curieux. C’était autrefois la description de leur travail, mais nos médias ne sont plus intéressés à apprendre ce qu’ils ne savent pas.

    Ils ne sont plus dans le journalisme. Ce sont des gardiens, ils sont les chiens de garde de la classe dirigeante.

    Ils pensent que leur travail consiste à s’assurer que personne n’a jamais une pensée non autorisée. Partout où la libre-pensée émerge, les médias sont là pour la réprimer.

    Vous vous amuseriez à demander aux services des ressources humaines des chaînes de télévision pourquoi ils n’engagent que des crétins sans conscience de soi. Ils coûtent peut-être moins cher.

    Jean-François Khan : les journalistes ont diabolisé le peuple pour se protéger
    La pensée unique, c’est dans leurs têtes que cela se passe

    En 2001, Jean-François Khan écrivait dans l’Evénement du Jeudi, une brillante description de la profession. Il résumait le travers d’un métier essentiel à la démocratie, qui annonce le désastre médiatique qui a commencé à se produire sous nos yeux, avec l’effritement de leurs revenus publicitaires, la perte de leur monopole, et la prééminence des réseaux sociaux et des nouveaux médias internet.

    “Les journalistes, dans leur immense majorité [sont] issus du même milieu, formés à la même école, fréquentant les mêmes espaces, porteurs des mêmes valeurs, imprégnés du même discours, façonnés par la même idéologie, structurés par les mêmes références, ayant souvent connu la même évolution ou le même cursus, [et ils] finissent pas penser presque tous pareils”.

    Lors d’une interview pour La Revue Civique publiée en 2014, Khan complétait ainsi sa lucide analyse :

    Ils vivent ensemble, en osmose, fréquentent les mêmes milieux, sont issus du même milieu sociologique, lisent les mêmes livres donc ils ont les mêmes références et en plus ils ont connu le même parcours. C’est-à-dire qu’ils sont venus de «la gauche de la gauche …

    En toute liberté et en toute indépendance, ils ont tendance à penser tous pareil….

    Leur pensée est à 80% en matière de mœurs et de société un mélange d’idéologie post-soixante-huitarde…

    Le Figaro, Le Monde, Libération, Les Échos, L’Opinion sont engagés ! Ce qu’il faudrait c’est qu’ils ne soient pas tous engagés dans le même espace ! Alors, entre Le Figaro et Libération ou Le Monde il y a quelques différences, par exemple sur l’immigration ou le mariage gay, heureusement ! Mais en matière économique et sociale, ce qui est le plus important pour les gens, là il n’y a quasiment plus de différences, ils se réfèrent tous quasiment à la même idéologie.

    A partir du moment où je suis parti [NDLR De Marianne, qu’il a fondé], la tendance des journalistes, même de ce journal, a été de revenir dans la pensée unique parce que c’est dans les têtes que cela se passe.

    Vladimir Volkoff
    Vladimir Volkoff a été le premier en France à parler de désinformation au grand public, notamment avec son célèbre roman Le montage* (L’Age d’Homme, 1982, Grand prix du roman de l’Académie française), puis Petite histoire de la désinformation*, Désinformation, flagrant délit*, Désinformation par l’image*, La désinformation, arme de guerre* , L’Hôte du Pape*, Le Tortionnaire*. Vladimir Volkoff est mort en septembre 2005.

    Conclusion
    La conclusion, je la laisse à JF Khan :

    Dans mon livre [L’horreur médiatique*], je ne fais volontairement aucune proposition, car il est inutile de proposer des solutions tant que les médias n’ont pas conscience du problème. Pour l’instant, ils ne veulent pas savoir. Nous pouvons leur proposer n’importe quoi, ils feront la même chose tout le temps.

    dreuz.info

    Voila les médias traditionnels habillé pour l'hiver ! Smile

    Après, il y a les gens qui restent confiné dans les informations de la pensée unique qui tourne en rond sur elle-même avec des gens qui sortent des mêmes milieux et qui sont accoquinés avec les mêmes personnes et puis ceux qui lisent différents médias du pays ou de l'étranger et qui peuvent se former une opinion en croisant les différents articles.




    Un état n'a pas d'amis, il a des intérêts.

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    Message par Jean-pierre Mar 5 Mai - 20:50

    Et dans la foulée un article de Goldnadel.

    Goldnadel : «Les indignations sélectives du système médiatique révèlent son caractère partisan»

    Intéressant à lire dans son analyse.



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