L’OTRE demande au gouvernement de poursuivre le soutien au transport routier à moyen terme, pour les aider à « survivre, maintenir l’emploi et repartir ». Jean-Marc Rivera, délégué général de l’OTRE qui a élaboré un plan de survie des ETI, PME et TPE du secteur, justifie : « Il n’y aura pas de pénurie des moyens de transport dans les mois à venir, car la reprise sera lente et progressive. La surcapacité aura des conséquences sur les prix, ce qui signifie que les entreprises devront conserver une partie de leurs véhicules sur parc. » C’est pourquoi il plaide pour que l’on « accompagne la reprise graduée de l’activité en maintenant en vie l’outil dans la perspective éloignée d’un retour à la pleine activité. »
Pour cela, l’OTRE sollicite le gouvernement pour prolonger l’activité partielle des salariés, que l’exécutif étende la notion à « l’activité partielle des moyens », afin que le matériel non utilisé n’affecte ni le coût d’exploitation, ni la trésorerie des entreprises. Pour éviter que l’activité ne soit captée par des pavillons étrangers, la fédération réitère sa requête de faire jouer la clause de sauvegarde européenne qui permettrait d’interdire le cabotage en France pour quelques mois. Et elle ajoute à ses revendications la création d’un label sanitaire pour le Transport, réclame que le secteur bénéficie de la TVA à 5,5% au titre de secteur de première nécessité et que l’on soutienne les investissements des entreprises, la formation et le renouvellement des outils dans un objectif de transition énergétique. « Sans quoi les efforts consentis jusqu’ici par le gouvernement auront été vains, car de nombreuses entreprises et emplois disparaîtront », prévient Jean-Marc Rivera.
transportinfo.fr
Ça, ça veut dire qu'il va y avoir pas mal de casse chez les petits transporteurs qui travaillent en sous-traitances des gros transporteurs car en général ce sont eux qui font le surplus de travail que les grosses boites ne peuvent ou ne veulent pas faire.
Les petites sociétés familiales vont en prendre un coup une fois de plus et je ne serai pas surpris que l'U.E. assouplisse encore les règles de cabotage pour les transporteurs étranger.