Le principal syndicat du secteur des transports routiers appelle au débrayage pour réclamer des aides pour les salariés « de la deuxième ligne ».
La grogne enfle dans le secteur du transport en pleine pandémie de coronavirus. L'UFR-CFDT, premier syndicat du transport routier, a ainsi appelé tous les salariés rattachés à la convention collective nationale des transports routiers de marchandises et de voyageurs (CCNTR) à débrayer le jeudi 7 mai. L'organisation appelle ainsi « les petites mains oubliées au service de notre Nation à se mettre massivement en deuil ». « Alors que l'Etat a octroyé une prime pour les fonctionnaires qui sont en première ligne face à cette pandémie, qu'en est-il des soldats de la CCNTR, interroge le syndicat. Tous ces salariés ambulanciers, conducteurs routiers, conducteurs de voyageurs, personnels de la logistique et convoyeurs de fonds, qui ont été mobilisés depuis le début de la crise afin d'assurer la continuité de la vie économique du pays, ont déjà porté un lourd tribut avec pas moins de 5500 cas de Covid-19 déclarés dont 35 décès ».
Des brassards noirs
En signe de ce deuil, l'organisation invite les salariés de la branche à porter « des brassards noirs » et de mettre « des drapeaux noirs sur les véhicules personnels et professionnels afin de sensibiliser l'opinion publique pour que l'Etat accorde une véritable gratitude à tous ces salariés de la deuxième ligne qui sont au front ».
Le syndicat avait déjà demandé au gouvernement d'aider les entreprises n'ayant pas les moyens d'accorder une prime à leurs salariés. De son côté, la CFTC a exhorté le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari à veiller au versement d'une prime généralisée de 1 000 euros pour les salariés des transports. FO Transports et Logistique a formulé de son côté une autre demande, celle de suspendre le cabotage. C'est la possibilité de réserver temporairement le transport routier domestique aux transporteurs basés en France, afin de protéger des entreprises de transport grandement fragilisées par la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19.
leparisien.fr
Je suis tout à fait pour le versement d'une prime pour ceux qui ont travailler !!!
Plus sérieusement, les conditions sont un peu spéciales lorsqu'on arrive chez les clients mais sur la route, ce n'est que du bonheur, pas d'embouteillages, pas ou peu d'attente chez les clients et pour la bouffe ça ne fait aucune différence pour moi puisque j'avais déjà l'habitude de manger dans le camion.
Ceci-dit si l'état veut bien me donner une piécette je suis preneur j'en ferai un cadeau pour mon petit-fils mais c'est surtout aux soignants qu'il faut donner et pas que des piécettes.