PARIS (Reuters) - La secrétaire d'Etat française auprès du ministre de l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, a appelé mardi les entreprises ayant recours au chômage partiel à faire preuve d'exemplarité en diminuant de 25% la rémunération de leurs dirigeants.
Le gouvernement, qui met en oeuvre un vaste champ de mesures pour aider les entreprises à faire face aux conséquences de l'épidémie de coronavirus, a énoncé une série de conditions pour leurs bénéficiaires.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a déjà prévenu que les entreprises bénéficiaires des prêts garantis par l'Etat pour un montant total de 300 milliards d'euros ne devraient pas verser de dividendes, ni procéder à des rachats d'actions.
Dans le cas des entreprises ayant recours au chômage partiel, le ministre a appelé les entreprises à faire preuve de "la plus grande modération" sur la distribution des dividendes, sans aller toutefois jusqu'à exiger leurs suspension.
"Il y a un engagement de ne pas verser de dividendes pour les entreprises qui auraient recours aux dispositifs d'Etat, de ne pas procéder à des rachats d'actions et de diminuer de 25% la rémunération globale des dirigeants", a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
"Sinon ce sera un remboursement avec des pénalités de retard", a-t-elle prévenu.
Un porte-parole a par la suite précisé que la secrétaire d'Etat faisait référence aux engagements de l'Afep, fédération rassemblant une centaine de grandes entreprises françaises.
Dans un communiqué diffusé dimanche, l'Afep a appelé ses adhérents à réduire de 25% les rémunérations globales des dirigeants mandataires sociaux "pour la durée où des salariés de leur entreprise seront en chômage partiel".
L'Afep a par ailleurs recommandé une réduction de 20% des dividendes à payer en 2020 par rapport à l'année dernière.
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Zut alors, ce sont les amis de Macron qui ne vont pas aimer cette mesure ! Ils vont devoir manger leur petit fours sans caviar dessus, c'est intolérable, il faut vite présenter un autre président plus libéral que celui-là, où vas-t'on si on ne peut pas faire supporter toute la charge de la récession sur le petit peuple ?