"A l'instant même où vous m'avez désigné, j'ai cessé d'être l'homme d'un seul parti", a lancé le ministre de l'Intérieur, investi candidat de l'UMP avec une participation de 69%.
Nicolas Sarkozy s'est posé dimanche 14 janvier en rassembleur de "tous les Français sans exception", lors de son premier discours de candidat à l'élection présidentielle, lors du congrès de l'UMP qui l'a intronisé.
"Ma France est celle de tous les Français sans exception", a-t-il dit. "C'est la France de Saint-Louis et celle de Carnot, celle des croisades et de Valmy, celle de Pascal et de Voltaire, celle des cathédrales et de l'Encyclopédie (...) Celle des travailleurs (...) qui ne se reconnaissent pas dans la gauche immobile."
"Ma France, c'est celle de tous les Français qui ne savent pas très bien au fond s'ils sont de droite, de gauche ou du centre", a ajouté le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, qui a assuré "avoir changé".
"J'ai cessé d'être l'homme d'un seul parti"
"J'ai changé parce qu'à l'instant même où vous m'avez désigné, j'ai cessé d'être l'homme d'un seul parti, fût-il le premier de France", a expliqué celui que plus des deux tiers des 338.000 adhérents de l'UMP ont désigné comme leur candidat (69,06% de participation, 98,1% de votes favorables).
Au début de son allocution, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l'actuel président de la République - "Je veux dire mon respect à Jacques Chirac qui, en 1975, à Nice, m'a offert l'opportunité de mon premier discours."
Filiation avec les héros
Il a ensuite énuméré une liste de tous ceux avec qui il a dit se sentir une filiation politique : "Les héros de la Résistance et de la France libre", le général Charles de Gaulle, fondateur de la Ve République, Jacques Chaban-Delmas, défenseur d'une "nouvelle société", le président Georges Pompidou, l'ancien Premier ministre Edouard Balladur, qui lui confia ses premières fonctions ministérielles, Georges Mandel, ministre de l'Intérieur assassiné par la milice pendant l'occupation allemande, etc.
"Ils m'ont enseigné, à moi petit Français au sang mêlé, l'amour de la France et la fierté d'être français", a dit ce descendant de petits nobles hongrois et de juifs de Salonique.
229.303 votes
Nicolas Sarkozy est monté à la tribune juste après l'annonce officielle du résultat des votes des adhérents: 69,06% des membres de l'UMP ont participé au vote d'investiture. Le ministre de l'Intérieur a recueilli 98,1% des suffrages exprimés. Il était seul en lice.
Pas moins de 229.303 adhérents ont ainsi voté pour Nicolas Sarkozy. Il y a eu au total 233.779 votants sur 338.520 inscrits, et 4.476 bulletins blancs et nuls, a précisé l'UMP.
78.000 présents
Jean-Claude Gauguin, le numéro 2 de l'UMP, a affirmé que 78.000 militants étaient présents porte de Versailles à Paris.
Nicolas Sarkozy est arrivé vers 10h30. Il a une première fois pris brièvement la parole, appelant à l'union. "Je vous demande de faire un triomphe à tous ceux qui viendront ici. Tous ceux qui viendront ici, j'en aurai besoin, vous en aurez besoin, la France en aura besoin", a-t-il déclaré, dans une allusion à Dominique de Villepin, que nombre d'observateurs présentent comme un rival.
Nicolas Sarkozy a ensuite accueilli lui-même le Premier ministre à son arrivée, à 11 heures. Dominique de Villepin ne s'est toutefois pas attardé. Il est reparti vers 11h40.
Pour sa part, le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré était arrivé à 9h45. Il a indiqué vouloir "montrer que toute la famille est rassemblée".
Avant Nicolas Sarkozy, une vingtaine d'intervenants, parlementaires ou cadres du parti, ont prendre la parole, dont l'ancien président du parti, Alain Juppé.
Nous voila avec tous les candidats enfin ceux qui importe et je suis bien content que Nicolas Sarkosy ai été plébiscité par son partis avec une telle fougue et toutes les personnalités importante de l'UMP hormis quelques détails.
Dommage que De Villepin et Chirac n'ai pas voulu participer à la fête mais ce sont des homme du passé et d'un autre temps dont le bilan sera très probablement bien vite oublié par l'histoire.
Il faut dure que pratiquement rien à leur actif ne fera que l'on puisse se rappeler d'eux.
Enfin un homme jeune actif et plein d'énergie j'espère sera demain à la tête du pays et entreprendra les nombreuses réformes plus que nécessaire à cette nation.
On vois là toute la différence avec une Royale qui n'a ni programme ni projet ni vision de l'avenir du pays si ce n'est le vague programme de son partis concocté par des éléphants qui ferai bien de laisser leurs places aux jeunes socialistes.
C'est pitié que de voir les socialistes dans cette état héritage d'un Jospin qui à mis son partis à genou en même temps que la France.
J'espère sincèrement pour le débat démocratique que les socialistes vont se trouver de nouveau leadeur et de nouveaux projets.