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    850.000 Belges infectés et 33.000 morts:

    Jean-pierre
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    Message par Jean-pierre Lun 2 Mar 2020 - 21:32

    850.000 Belges infectés et 33.000 morts: ce médecin liégeois expose le pire scénario de la propagation du coronavirus dans notre pays
    Liège

    Dans le domaine médical, Philippe Devos est loin d’être un inconnu à Liège. Ancien conseiller communal MR en Cité ardente ; il est surtout le président du Syndicat belge des Médecins ABSYM, mais également médecin intensiviste et président du conseil médical au CHC Liège.


    1. Le coronavirus est-il fortement contagieux ?

    Pour évaluer la contagion on parle du « R Zéro » du virus. Cela signifie combien de gens vont attraper le virus si on place un individu malade dans une pièce avec 100 personnes.

    Le «R zéro» :

    – De la grippe est de 1,3

    – Du coronavirus est de 2,2

    – De la rubéole est de 6

    Le temps moyen d’incubation du coronavirus est de 6 jours, cela signifie donc que si l’on place un individu malade dans une pièce de 100 personnes, on aura :

    – À J+6 : 2,2 personnes malades + le premier malade = 3,2

    – À J+12 : les 2,2 vont chacun contaminer 2,2 personnes => 3,2 + 2,2 + 2,2 = 7,6 malades

    – À J+18 : 24 malades = 24 % de la population

    La conclusion de Philippe Devos : « Un petit foyer peut rapidement entraîner une grande maladie. »

    Jusqu’à 850.000 Belges infectés
    Qui fait la comparaison avec la grippe saisonnière : « Le coronavirus est donc 1,7 fois plus contagieux que la grippe saisonnière. En Belgique, la grippe touche 500.000 personnes en moyenne par an. Sans mesures de précaution plus drastiques qu’avec la grippe, on risque donc d’avoir 1,7 x 500.000 = 850.000 personnes infectées par le coronavirus en Belgique. »

    2. En quoi est-ce un problème ?

    Les chiffres italiens et chinois, fort semblables, rapportent que :

    – 13,8 % des patients atteints ont une pneumonie nécessitant de l’oxygène et une hospitalisation ;

    – 6,1 % des patients atteints ont une pneumonie avec plusieurs organes défaillants nécessitant une hospitalisation en soins intensifs.

    117.000 personnes hospitalisées en Belgique
    Dès lors, en se basant sur les 850.000 personnes potentiellement infectées à terme en Belgique, cela donnerait :

    – 117.000 personnes hospitalisées

    – 52.000 personnes ayant besoin de soins intensifs.

    Or, toujours d’après Philippe Devos, « il y a 30 000 lits aigus adultes dans les hôpitaux Belges. Parmi ceux-ci, on retrouve environ 1.400 lits de soins intensifs qui disposent de machines (respirateurs, dialyse…) permettant de gérer les cas les plus graves de coronavirus. »

    Concrètement, on aurait donc, en Belgique, 30.000 lits pour 117.000 personnes à hospitaliser. Et 1.400 lits pour 52.000 personnes à admettre en soins intensifs. Pour le président du Conseil médical du CHC de Liège, « une fois ces lits remplis, le patient ne pourra plus être soigné par des moyens technologiques élevés. Il rentrera à domicile et sera soigné avec les moyens du bord. Cela explique alors une flambée de mortalité qu’on observe dans les régions où le système de soins a dépassé la saturation. » Et de donner l’exemple de l’Italie, où la mortalité du virus est de 2,6 %, mais qui monte à 3,9 % dans les zones où les hôpitaux ont été saturés.

    Un potentiel de 33.150 morts
    Cette situation de saturation des lits engendrerait comme gros risque potentiel, en Belgique, de monter à 3,9 % de décès parmi les personnes infestées. Autrement dit, 3,9 % de 850.000 personnes risquent de décéder. Soit 33.150 morts sur 11 millions d’habitants (0,3 % de la population belge qui meurt). « C’est « peu » – on ne va pas tous mourir comme on l’entend parfois – mais quand même 100 fois plus que le nombre de tués sur les routes chaque année », souligne Philippe Devos.

    3. Comment devraient réagir les autorités ?

    Nous sommes en « phase 2 » en Belgique depuis ce 1er mars. Ce qui signifie que l’on travaille à minimiser la propagation.

    Les gestes à adopter
    Comment ? Via des mesures d’hygiènes de base :

    – Dire bonjour de loin : ne serrez pas les mains et ne faites pas la bise ;

    – Se laver les mains (savon + eau ou solution hydroalcoolique sur mains sèches) après chaque contact avec des fluides corporels (tousser, se moucher…) ;

    – Utilisez des mouchoirs jetables ;

    – Éternuez et toussez dans votre coude ;

    – Restez à la maison avec le moins de visite possible si vous êtes malades.

    L’étape controversée suivante est la phase 3 : réduire les rassemblements modérés. Autrement dit, on ferme les écoles, les trains, les bus, on interdit aux gens venant de zones très contaminées de venir travailler, etc.

    « Il est possible que la phase 2 ou 3 réussisse à endiguer la propagation du virus. Seulement quelques centaines d’individus auront été contaminés et les hôpitaux ne seront pas en overbooking. C’est ce qu’on espère », appuie Philippe Devos.

    Si on n’arrive pas à endiguer, les hôpitaux seront saturés
    Si les hôpitaux sont à saturation, l’ABSYM pointe différents problèmes :

    – Toutes les hospitalisations programmées seront annulées (opération du genou…) pour une durée indéterminée et sauf urgence vitale ;

    – On va couper les hôpitaux en une zone « infectée » et une zone saine ;

    – Ensuite, on va raccourcir au maximum les durées de séjour à l’hôpital : les gens sortiront plus tôt que d’habitude et on va admettre moins facilement les gens à l’hôpital lorsqu’ils viennent aux urgences ;

    – Ensuite, on va « pousser » les lits : on va utiliser les respirateurs des salles d’opération et de réveil pour faire des « extensions » des unités de soins intensifs, on va convertir des chambres individuelles en chambre commune…

    – Et si on est encore noyé malgré tout, nous appliquerons le principe éthique de justice distributive : entre un jeune de 40 ans avec un infarctus et un senior de 90 ans avec le coronavirus, nous réserverons le lit pour le jeune et enverrons le senior à domicile. Il n’y aura plus le choix.

    Les soignants seront aussi malades, pointe le docteur Devos.

    Le scénario du pire : 50.000 morts directs et indirects
    Dès lors, à cause du manque de structures inoccupées et du manque de personnel non infecté, on risque donc de passer de 33.000 morts directs à plutôt 50.000 morts directs et indirects. « C’est le scénario du pire », souligne toutefois le Liégeois.

    4. Conclusion

    Philippe Devos conclut donc en cinq points :

    – La priorité absolue est d’éviter d’atteindre ces 850.000 infectés. « C’est encore faisable et cela dépend du comportement adéquat de tous » ;

    – Le risque d’avoir un souci majeur dans les hôpitaux est réel. Personne ne le prend à la légère dans les directions hospitalières ;

    – Nous n’allons pas tous mourir : dans le pire scénario, 0,4 % des Belges mourront, en large majorité dans les plus de 80 ans. « Arrêtez la psychose » ;

    – Éduquez autour de vous les gens à l’hygiène de base ;

    – Avec l’aide de tous, le virus sera contenu et les morts ne se compteront que par centaines, comme pour une grippe.

    sudinfo.be

    Que quelques centaines de morts, ça va, ça aurait pu être pire surtout pour un petit pays comme ça !

    Je ne sais pas dans quel but est fait cet article mais ce qui est sur c'est qu'il y a beaucoup de gens qui vont psychoter avec ça ?

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai 2024 - 23:43