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    Municipales: ces violences verbales et physiques qui gangrènent la campagne

    Jean-pierre
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    Se défoule à fond


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    Municipales: ces violences verbales et physiques qui gangrènent la campagne Empty Municipales: ces violences verbales et physiques qui gangrènent la campagne

    Message par Jean-pierre Mer 12 Fév - 20:58

    Comme c'est le cas de plus en plus fréquemment, des permanences d'élus, de droite comme de gauche, ont été dégradées et des candidats parfois menacés sur le terrain.
    C'est un phénomène qui déteint sur l'ensemble de la campagne des élections municipales. De plus en plus d'élus voient leur permanence dégradée et recouverte de tags. D'autres disent avoir été insultés sur le terrain ou fait l'objet de menaces. À Évreux, la tête de liste La République en marche Guillaume Rouger a déposé plainte en janvier après avoir découvert des symboles nazis inscrits à la bombe près de son local.

    "Je crois qu'il faut être déterminé pour combattre cette violence qui gangrène le débat politique", a-t-il réitéré ce mercredi sur BFMTV. Selon lui, cette violence est "parfois incitée par une partie de la classe politique elle-même".

    Le candidat LaREM accuse directement le maire sortant d'Évreux, Guy Lefrand, de provoquer "des manifestations illégales" tout en bloquant "sa propre police municipale". "Ces comportements politiques ne sont plus acceptables", a-t-il ajouté, récusant toute volonté, pour autant, de jeter l'éponge.

    "Je crois que la réponse à apporter à cette violence, c'est d'associer les citoyens à la décision publique", estime Guillaume Rouger.

    "Atteintes au débat démocratique"
    Et les exemples, récents, de ces violences sont nombreux. Sur BFMTV, Gautier Weinmann, candidat La France insoumise à Leforest, dans le Pas-de-Calais, détaille son agression, qui lui a laissé plusieurs stigmates au niveau du visage.

    "Mon agresseur m’a dit ‘tu ne seras jamais maire de Leforest sale fils de pute.’ Il y a quand même un lien politique, il savait que j’étais candidat. C’est pas pour rien", assure celui qui depuis, a retiré sa candidature.

    Dimanche dernier, à Toulouse, c’est un candidat du Rassemblement national qui a été pris à partie sur un marché de la ville. "Ce sont des militants d’extrême gauche qui m’ont insulté, qui m’ont craché dessus. C’est là que j’ai été tapé avec un bâton et bousculé dans le dos", relate-t-il.

    Toujours dans la Ville rose, l’actuel maire, le Républicain et candidat à sa propre succession, Jean-Luc Moudenc, témoigne lui aussi d’un fort sentiment d’insécurité. "Je suis menacé, ma famille également, ma maison, la maison de mes parents. J’ai été agressé verbalement à plusieurs reprises, ce sont des atteintes au débat démocratique", estime-t-il au micro de BFMTV.

    Plus au sud, à Marseille, c’est un candidat LaREM, Mathieu Grapeloup, qui a vu l’une de ses réunions publiques envahie par un groupe de gilets jaunes en colère.

    "Il y a un climat de défiance qui s’est installé entre des gens qui ne se supportent plus. Je ne sais pas comment on va réussir à faire vivre la démocratie de manière sereine dans les prochaines années", s’inquiète-t-il.

    "Geste de dernier appel"
    Martial Foucault, professeur à Sciences Po et directeur du CEVIPOF, estime que les explications derrière cette montée de l'agressivité à l'égard des élus ou de ceux qui aspirent à l'être, sont multiples. Évoquant les résultats d'une enquête menée auprès de 7000 maires, le politologue rappelle qu'à la violence verbale - lot quotidien des élus depuis déjà un certain temps - s'ajoute depuis quelques années la violence physique.

    "400 maires, chaque année, indiquent avoir subi des violences physiques. Parmi les causes, moi j'en vois deux importantes: la première, elle est sur ce mécontentement, même au niveau local, (...) un citoyen qui n'a pas les réponses au niveau national et (...) local peut se laisser aller à ces formes condamnables de violence physique", entame Martial Foucault.

    Selon lui, la seconde raison est plus générale et s'applique aussi bien à la France qu'à d'autres pays.

    "C'est la forme d'exaspération à laquelle les Français répondent physiquement, ils sont une minorité, (...) c'est le geste de dernier appel et qui est profondément difficile pour les maires, parce qu'ils (...) ne sont pas préparés à ce type de violence", explique-t-il.


    Pour les maires, la difficulté à faire face
    De manière plus ponctuelle, Martial Foucault n'exclut pas la possibilité que le mouvement des gilets jaunes ait accentué le phénomène. Y compris la banalisation des violences verbales, "extrêmement compliquées à gérer" pour les maires.

    "Notre société est traversée par des mobilisations qui vont bien au-delà de ce qui avait été observé jusqu'alors, où on pouvait interpeller un maire, mais rarement, (...) et aussi des conseillers municipaux, et des parlementaires maintenant", observe le politologue.

    Les permanences vandalisées, il y en a eu plusieurs avant même l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République. Durant les mobilisations contre la loi Travail, au printemps 2016, de nombreuses permanences de parlementaires socialistes ont été saccagées. Plus tard, le premier secrétaire du PS de l'époque, Jean-Christophe Cambadélis, s'est indigné du fait que ces actes n'aient pas davantage ému la classe politique.

    bfmtv.com

    Ça ne va pas améliorer le nombre de personnes qui veulent être Maire tout ça, si en plus d'avoir des ennuis lorsqu'ils sont élus ils doivent se faire agresser avant, ça ne donne pas envie.

    Ceci-dit je ne suis pas surpris de nos jours la violence n'est plus réprimée, si l'un des manifestants est pris, les juges les remettent dehors avant même que les policiers aient fini de rédiger leurs rapports, sachant qu'ils ne risquent rien ou presque pourquoi ne pas user de violence pour cogner sur ceux qui ne leur plaisent pas ou tout simplement pour se défouler ?

    Quand y aurait-il des mesures pour arrêter ces violences ? Je suppose que comme d'habitude en France, il faudra attendre qu'il y ait un élu de tué pour qu'enfin des mesures drastiques soient prisent.

      La date/heure actuelle est Jeu 9 Mai - 20:17