Nous devons investir et assumer d’investir plus fortement que nous avions envisagé », a estimé le chef de l’Etat, alors que le personnel hospitalier manifestait à travers le pays.
« Soignants épuisés, patients en danger » : des milliers de médecins, d’aides-soignants, mais aussi d’infirmiers, de doyens et d’étudiants ont manifesté jeudi 14 novembre un peu partout en France, pour réclamer davantage de moyens et d’effectifs. Le gouvernement peaufine un « plan de soutien » très attendu. Le président de la République a promis dans la journée que des « décisions fortes » seraient présentées mercredi par l’exécutif, avec des moyens supplémentaires, pour répondre à la colère du personnel hospitalier.
L’appel à une « grande manifestation », lancé il y a un mois par le groupement Inter-Hôpitaux, a fait le plein de soutiens. A commencer par le collectif Inter-Urgences, à l’origine d’un mouvement social inédit, débuté en mars à Paris et qui s’est étendu à tout le pays, avec encore 268 établissements touchés en début de semaine
Ce jeudi, ils étaient plusieurs milliers de manifestants à Paris, plusieurs centaines à Lyon, 300 à Toulouse ou Bordeaux, 220 à Lille, une centaine à Marseille… « Il est urgent d’agir », « l’hôpital est mort, réanimez-le », « hôpital public en urgence vitale » : la gravité des slogans sur les banderoles contrastait avec l’ambiance festive et bon enfant des cortèges.
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Des moyens, je veux bien mais qui est-ce qui paye ? On s'écroule sous les impôts en tout genre, il n'y a plus de sous dans l'état français, il n'y en a plus dans la poche des français donc je me pose bien la question de savoir où l'on va trouver les moyens de d'investir encore plus.
Et si au contraire la France n'investissait plus mais qu'elle privatisait ? Après tout, les hôpitaux privés sont rentable et le personnel à l'air de s'y sentir bien à l'aise.