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    Des nouvelles du Brexit

    Jean-pierre
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    Des nouvelles du Brexit Empty Des nouvelles du Brexit

    Message par Jean-pierre Mer 30 Oct - 20:05

    Est-ce si difficile de dire: encore une fois, bravo Boris ?

    Le Premier Ministre britannique vient d’obtenir, après plusieurs semaines où les partis se sont regardés en chiens de faïence au parlement, ce qu’il voulait: une élection.

    ertains diront que Johnson a eu de la chance. Mais le propre d’un grand politique, comme d’un stratège sur le champ de bataille, c’est de savoir saisir la chance. Oui, Boris Johnson n’a obtenu le vote sur l’élection que parce que les Libéraux-démocrates et le SNP, le parti nationaliste écossais, ont fait le pari qu’ils avaient intérêt à une élection maintenant. Jeremy Corbyn, lui, ne voulait pas d’élection; mais il a eu la main forcée. Et le gagnant, une nouvelle fois, c’est Boris Johnson. Pour autant, avez-vous entendu un homme politique français de premier plan lui dire bravo? On dit que Les Républicains ont un nouveau président - Christian Jacob si l’on m’a bien renseigné. J’aurais bien aimé en avoir la confirmation en lisant de sa part une déclaration félicitant Boris Johnson d’avoir, il y a quelques jours, ramené un nouvel accord sur le Brexit alors qu’on disait que c’était impossible; et lui souhaitant de gagner les élections du 12 décembre - après tout, si Johnson gagne ces élections ce sera la preuve qu’un parti de gouvernement se situant à droite de l’échiquier politique est capable de remonter la pente et de revenir durablement au pouvoir en défendant la souveraineté du pays.

    Bien entendu, Johnson n’a pas encore gagné cette élection. Les sondages lui donnent certes une avance de 12 à 15 points. Mais on a vu une avance de 20 points, celle de Theresa May, fondre lors des élections de juin 2017. Boris Johnson a pourtant fait le pari de se présenter devant les électeurs sans avoir fait définitivement ratifié son accord sur le Brexit. Et l’on peut voir trois raisons de parier dans le même sens que lui:

    1. Il se serait usé dans une bataille parlementaire piégée à essayer de faire passer la loi d’application, même si le parlement a voté les termes généraux de l’accord de départ.

    2. Le parti travailliste s’est ridiculisé à réclamer tout et son contraire: le Brexit puis « un autre Brexit » puis l’arrêt du Brexit puis des élections puis pas d’élections anticipées. Jeremy Corbyn a beaucoup perdu de l’aura qui était la sienne en 2017.

    3. Boris Johnson peut raisonnablement penser qu’il rassemblera une coalition de Brexiteers durs se disant que c’est maintenant ou jamais; de conservateurs rassemblés dans un sursaut pour assurer la survie du parti; et de réalistes, en particulier dans le monde économique, qui sont sensibles à son « Get Brexit done », même quand ils ont voté Remain.

    Il y a bien entendu des écueils: Jo Swinson, présidente des Lib Dems, s’est dit qu’elle avait de bonnes chances de récupérer des Remainers conservateurs et de contribuer à prendre en étau Johnson, avec la complicité objective de Nigel Farage et son Brexit Party. La grande inconnue du scrutin concerne en effet le Brexit Party. Comment voteront ses électeurs? Trouveront-ils Johnson insuffisamment ferme? Contribueront-ils à un éparpillement des voix Leave, au point de faire gagner des sièges au Labour et aux Lib-Dems? Johnson peut-il proposer un accord implicite au Brexit Party sans perdre au centre? Mais peut-il avoir Qui seraient normalement allées au Brexit Party sans une forme de trêve?

    Il reste une double certitude: Boris Johnson est l’homme politique britannique le plus doué, le meilleur stratège, le meilleur tacticien et le meilleur orateur depuis Tony Blair. Quant au peuple britannique, il se met en mouvement avec une froide résolution, ne pouvant plus supporter les atermoiements de Westminster. Je suis prêt à parier que ce mouvement ressemblera plus à la cohésion du pack de l’équipe d’Angleterre qui vient d’arriver en finale de la coupe du monde de rugby qu’à un éparpillement populiste des voix.

    atlantico.fr

    Je le dis depuis son avènement au poste de premier ministre cet homme est un génie politique et le Royaume-Uni à beaucoup de chance de l'avoir à sa tête.

    Il ne reste qu'à espérer qu'il ait une majorité claire au parlement et qu'il puisse enfin appliquer sa politique mais en tout cas et quoi qu'il en soit je suis bluffé pas sa clairvoyance politique et par son habileté.
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    Message par Jean-pierre Ven 1 Nov - 10:38



    Brexit : Trump s'en prend à l'accord de Boris Johnson


    Le Président américain Donald Trump s'est invité dans la campagne électorale qui démarre tout juste au Royaume-Uni en critiquant l'accord de sortie de l'UE négocié par Boris Johnson, qu'il souhaiterait voir s'allier avec les partisans d'un Brexit dur.

    Sur les ondes de la radio britannique LBC, Donald Trump a jugé que l'accord négocié par le Premier ministre britannique, ne permettait pas de conclure "d'accord commercial avec le Royaume-Uni".

    Le président américain, qui a à plusieurs reprises promis un "accord magnifique" à Londres après le Brexit, sait que "Boris veut être très attentif à cela" (la perspective d'un accord commercial), jugeant qu'il serait "ridicule" que les Etats-Unis se retrouvent d'une certaine manière écartés.

    Interviewé au téléphone par l'europhobe Nigel Farage, Donald Trump a plaidé pour une alliance entre le Premier ministre britannique et le chef du parti du Brexit. "J'aimerais vous voir vous mettre ensemble", a insisté M. Trump, "je pense que ce serait formidable".

    Le chef du parti travailliste, principal parti d'opposition britannique, Jeremy Corbyn, a accusé Donald Trump "d'essayer d'interférer dans les élections britanniques en faisant élire son ami Boris Johnson", dans un message sur Twitter.

    Le président américain a assuré ne pas connaître le leader travailliste, sûrement "un homme charmant", mais qui serait "tellement mauvais pour le pays".

    Janvier "au plus tard"

    En lançant sa campagne jeudi pour les législatives anticipées du 12 décembre, Boris Johnson a rendu responsable Jeremy Corbyn de son échec à réaliser le Brexit, le jour même ou le Royaume-Uni aurait dû quitter l'Union européennee.

    Lors d'une visite dans un hôpital, blouse blanche sur les épaules, Boris Johnson a promis une sortie de l'UE "vraiment au plus tard d'ici janvier".

    Crédité d'une large avance dans les sondages dans un contexte toutefois volatil, le dirigeant conservateur fait de la santé un des thèmes principaux de sa campagne pour ces législatives, les troisièmes en quatre ans.

    Arrivé au pouvoir en juillet en promettant le Brexit "coûte que coûte" au 31 octobre, Boris Johnson avait juré qu'il préférerait être "mort au fond d'un fossé" plutôt que demander un nouveau report.

    Mais il a dû entre temps manger son chapeau et demander un délai jusqu'au 31 janvier, son accord de divorce négocié avec Bruxelles n'ayant pas passé l'épreuve du Parlement.

    "Malgré l'excellent nouvel accord que j'ai conclu avec l'UE, Jeremy Corbyn s'est opposé à ce que cela puisse arriver, préférant plus d'indécision, plus de report et plus d'incertitude pour les familles et les entreprises", a dénoncé le chef de gouvernement conservateur.

    Pour sortir de l'impasse du Brexit, qui paralyse le Royaume-Uni depuis le référendum de juin 2016 qui l'a voté à 52%, le Parlement s'est résolu mardi à convoquer des élections anticipées le 12 décembre.

    Lançant sa campagne à Londres, Jeremy Corbyn a balayé les accusations d'entraves lancées par le dirigeant conservateur: "Il a dit qu'il préférait être mort dans un fossé que de reporter (...), mais il a échoué et son échec relève de sa seule responsabilité."

    "Vrai changement"

    Le travailliste s'est engagé à résoudre le casse-tête du Brexit "en six mois", en négociant "immédiatement" un nouvel accord de divorce "raisonnable" avec Bruxelles, avant de le soumettre à un référendum qui proposerait comme alternative le maintien dans l'UE.

    "Le gouvernement travailliste mettra à exécution ce que le peuple décidera", a promis M. Corbyn, refusant toujours de lever le voile sur sa préférence.

    Mais Jeremy Corbyn s'est surtout positionné en défenseur du peuple face aux "élites", après des années d'austérité conservatrice, privilégiant des thèmes de politique intérieure comme la santé, la protection sociale ou l'éducation.

    Dans son viseur, les "fraudeurs fiscaux", les "propriétaires peu scrupuleux", les "mauvais patrons" et les "grands pollueurs". Il s'est engagé à éradiquer la pauvreté, rendre le logement abordable, supprimer les frais d'inscription universitaires, nationaliser les services publics ou initier une "révolution industrielle verte".

    Le patronat britannique a récemment évalué à 196 milliards de livres (227 milliards d'euros) le coût des nationalisations prévues par le Labour, qui l'a aussitôt accusé de propager une "fausse information".

    Boris Johnson avait estimé mercredi que le programme des travaillistes engendrerait une "catastrophe économique", promettant lui-même d'investir "massivement" dans les services publics.

      La date/heure actuelle est Lun 13 Mai - 19:33