L'auteur présumé de la tuerie du Musée juif de Bruxelles est soupçonné d'avoir été le geôlier de quatre journalistes français retenus 10 mois par Daesh.
Mehdi Nemmouche est ici soupçonné d'avoir été l'un des geôliers des quatre journalistes français, Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, qui avaient été enlevés en Syrie en juin 2013 et retenus en otage pendant dix mois. Une enquête préliminaire avait été ouverte dans le courant de l'été 2014, pour les mêmes chefs d'accusation, après audition des otages, libérés en avril de cette même année. Parmi eux, Nicolas Hénin, journaliste au Point, qui avait formellement identifié Medhi Nemmouche comme étant l'un de ses tortionnaires.
« Il torturait »
« Quand Nemmouche ne chantait pas, il torturait », avait-il notamment confié, il y a un an, au Point . « Il était membre d'un petit groupe de Français dont la venue terrorisait la cinquantaine de prisonniers syriens détenus dans les cellules voisines. Chaque soir, les coups commençaient à pleuvoir dans la salle dans laquelle j'avais moi-même été interrogé. »
Mehdi Nemmouche est actuellement incarcéré en Belgique. Il avait été placé en détention provisoire fin juillet 2014, car soupçonné d'avoir abattu quatre personnes dans le Musée juif de Bruxelles, deux mois plus tôt. Ce jeune Français d'origine algérienne avait été interpellé à Marseille le 30 mai, à la descente d'un car, comme le rappelle Europe 1. Les douaniers avaient alors trouvé, dans le sac qu'il transportait avec lui, deux armes du type de celles utilisées lors de la tuerie de Bruxelles : une kalachnikov et un revolver, ainsi que des munitions.
Mehdi Nemmouche est ici soupçonné d'avoir été l'un des geôliers des quatre journalistes français, Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, qui avaient été enlevés en Syrie en juin 2013 et retenus en otage pendant dix mois. Une enquête préliminaire avait été ouverte dans le courant de l'été 2014, pour les mêmes chefs d'accusation, après audition des otages, libérés en avril de cette même année. Parmi eux, Nicolas Hénin, journaliste au Point, qui avait formellement identifié Medhi Nemmouche comme étant l'un de ses tortionnaires.
« Il torturait »
« Quand Nemmouche ne chantait pas, il torturait », avait-il notamment confié, il y a un an, au Point . « Il était membre d'un petit groupe de Français dont la venue terrorisait la cinquantaine de prisonniers syriens détenus dans les cellules voisines. Chaque soir, les coups commençaient à pleuvoir dans la salle dans laquelle j'avais moi-même été interrogé. »
Mehdi Nemmouche est actuellement incarcéré en Belgique. Il avait été placé en détention provisoire fin juillet 2014, car soupçonné d'avoir abattu quatre personnes dans le Musée juif de Bruxelles, deux mois plus tôt. Ce jeune Français d'origine algérienne avait été interpellé à Marseille le 30 mai, à la descente d'un car, comme le rappelle Europe 1. Les douaniers avaient alors trouvé, dans le sac qu'il transportait avec lui, deux armes du type de celles utilisées lors de la tuerie de Bruxelles : une kalachnikov et un revolver, ainsi que des munitions.