Maud a écrit:Je suis d'accord avec Jean-Pierre. Que ce soit en situation de déprime ou de joie, de besoin de se défouler ou de rire, quoi que tu aies envie d'exprimer, n'hésites pas à venir ici aussi souvent que tu en as envie.
Puisque c'est comme ça, j'hésites pas. Je ne cherche pas de messages compatisants, mais juste que vous soyez informés.
Je suis malade depuis 6 semaines. Il a fallu que je passe par les cases "bloc opératoire" et "chimiothérapie". Je me remet doucement de la dernière injection de cette merde qui remue les tripes et ramolit les jambes. Si je n'avais pas accepté un tel traitement, ça sentait la caisse en sapin pour moi dans de brefs délais. Normalement, ça devrait etre bon pour y échapper. Si je dis "ça devrait" c'est que j'en suis pas encore sur. Je saurais tout d'ici deux mois. Le toubib dit que j'ai de bonnes chances d'en sortir. En effet, le crabe a été découvert fortuitement avant qu'il ai eu le temps de faire des dégats. Le medecin est donc confiant sur l'avenir mais moi j'ai un peu la trouille. C'est pas que j'ai la trouille d'y passer mais merde, c'est un peu tôt et puis pour y passer, c'est pas une partie de plaisir. Déjà que cette saloperie de chimio m'a rendu impuissant (du calme les filles, ça va revenir! :lol: ) je n'ose imaginer ma fin recroquevillé au fond d'un lit, les asticots en file d'attente pour passer à table.
Je vous rassure tout de suite, j'ai pas l'intention de me laisser vaincre sans combattre. J'en ai vu d'autres aprés tout! Le toubib soupsonne justement que cette maladie ne serait pas étrangère au fait que je sois un vétéran de certains théatres d'opérations militaires, le Golfe entre-autres. Mais jusqu'ici, je n'ai pas eu a souffrir du "syndrome de la guerre du golfe" qui a fait les choux gras, il fut un temps, des colonnes de la presse écrite d'investiguation.
Je me suis pas laissé avoir par les cows-boys, je vais pas me laisser niquer par cette connerie. Ma signature prends ici tout son sens. Vous comprennez aisément que parfois j'aie du mal à me connecter au forum sur lequel je ne participe pas autant que je le voudrais. Mais ça aussi, ça va revenir.
Je vous embrasse tous et toutes.