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    Enregistrements audio de Merah : Soupçons de fuites policières

    Jean-pierre
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    Enregistrements audio de Merah : Soupçons de fuites policières Empty Enregistrements audio de Merah : Soupçons de fuites policières

    Message par Jean-pierre Mar 10 Juil - 23:03

    Un avocat d'un proche des victimes de Mohamed Merah a soupçonné ce lundi un service de police d'avoir fait fuiter les enregistrements des conversations entre le tueur au scooter et la police, diffusés dimanche sur TF1.

    Comment TF1 a-t-elle obtenu les enregistrements audio du tueur au scooter ? Un avocat d'un proche des victimes de Mohamed Merah a soupçonné ce lundi un service de police d'avoir fait fuiter les copies des conversations entre Mohamed Merah et la police, diffusés dimanche sur la Une.

    Alors que les parties civiles ont porté plainte contre TF1 ce lundi, Me Jean Tamalet, qui défend Atim Ibn-Ziaten, frère du premier militaire assassiné par Mohamed Merah, a annoncé son intention de porter plainte pour violation du secret de l'instruction, après la diffusion des extraits audio des dialogues de Merah avec la police lors du siège de son appartement les 21 et 22 mars.


    L'avocat a noté qu'au moment de leur diffusion, ces enregistrements n'avaient pas été versés au dossier d'instruction et n'avaient donc pas été transmis aux avocats. « Cet enregistrement (...) n'est actuellement physiquement sur son support détenu que par la police scientifique (...) et par les services en charge de l'enquête », c'est-à-dire la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et la Sous-direction antiterroriste (SDAT), a déclaré Me Tamalet. « On ne peut que s'interroger sur la source qui a pu transmettre cet enregistrement à TF1 », a-t-il ajouté.

    Copies des enregistrements sous scellés

    De sources proches du dossier, on expliquait ce lundi que plusieurs copies des enregistrements des conversations entre Merah et les policiers ont été réalisées, destinées à être distribuées aux différents services d'enquête concernés. Effectués par le Raid, les enregistrements « ont été versés à la procédure, et une copie a été adressée à chacun des services concernés à un moment ou à un autre par cette affaire, telles que la DCRI (renseignement intérieur) et la DCPJ (police judiciaire) », a-t-on précisé. Selon des sources proches de l'enquête, les bandes de ces enregistrements avaient été placées sous scellés.

    « Sans vouloir jeter de l'essence sur les braises encore ardentes de la guerre entre les services, est-ce qu'on ne peut pas légitimement, en tout cas c'est le cas pour les familles des victimes, s'interroger et se demander si c'est la DCRI, la SDAT ou le laboratoire de police scientifique qui a eu à un moment ou un autre intérêt (...) à transmettre la copie à la presse », a déclaré Me Tamalet.

    Conflit d'intérêts

    L'avocat s'est aussi interrogé sur le conflit d'intérêts posé par le fait que la DCRI soit chargée de l'enquête. « Les familles se demandent pourquoi la DCRI est en charge de l'enquête et s'il n'y a pas quelque chose d'incestueux là-dedans », a-t-il dit, notant qu'il était d'un côté « normal » que ce service enquête sur une « affaire de terrorisme ».

    « Mais c'est une affaire un peu particulière dans laquelle elle (la DCRI) est -à tort ou à raison, ça l'instruction le dira- peut-être mise en cause en tout cas sur des manquements éventuels, sur des manquements administratifs ou autres, sur la manière dont Mohamed Merah -si jamais il était réellement en lien avec eux- a été traité et si le drame aurait pu ou non être évité », a-t-il poursuivi.

    « La meilleure preuve, c'est justement la demande de déclassification qui est faite auprès de la DCRI » elle-même, a-t-il ajouté, tout en se félicitant que l'enquête préliminaire, ouverte dimanche par le parquet de Paris pour violation du secret de l'instruction, ait été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), « la police des polices ».

    Violation du secret de l’instruction, on croit rêver quand même quand on lit pareilles bêtises, quand ça les arrange les avocats eux même organisent des fuites, ou parfois ce sont les juges eux mêmes qui le font pour faire bouger les choses et bien sur je ne parle pas des journalistes dont c'est le métier d'avoir des informations et qui n'ont que faire de ce secret puisque justement l'information c'est pour que les choses ne restent pas secrètes.

    Bien sur il ne vient pas à l'idée d'un avocat que ces conversations ont put être piratée dès le départ des conversations téléphoniques ou radio ça ce pirate, bien sur c'est tout de suite les flics qui ont organisé la fuite, pourquoi l'aurait il fait et dans quel intérêt ça on ne se pose pas la question.

    Ils ne se posent pas la question de savoir si les gens ont le droit de savoir après tout en tant que contribuable nous sommes en droit de savoir ce qu'il c'est passé et ce qu'il c'est dit entre les forces de l'ordre et cet assassin abjecte.

    Décidément certains avocats devraient réfléchir un peu avant de ce jeter sur la moindre affaire uniquement pour le plaisir de faire parler d'eux.

      La date/heure actuelle est Dim 28 Avr - 7:23