L'ensemble de l'Europe, Paris et Berlin en tête, attend avec une extrême inquiétude le résultat des élections grecques de dimanche. Elles peuvent précipiter la sortie de la Grèce de l'euro.
En déplorant publiquement « le manque de confiance entre les acteurs » (de la zone euro), en proclamant que « la médiocrité ne doit pas devenir l'étalon de la zone euro », en présentant comme un « faux débat » et même du « n'importe quoi » la façon dont François Hollande veut imposer un choix entre « rigueur ou austérité », Angela Merkel -très irritée du traitement de faveur que vient de réserver l'Elysée à trois dirigeants du SPD, et du rapprochement à ses dépens de la France et de l'Italie- vient avec une rare violence de taper du poing sur la table.
Jean-Marc Ayrault essaie de calmer le jeu
Des déclarations qui manifestent que, dans un climat de plus en plus nerveux, le fossé se creuse entre Paris et Berlin. Même si le Premier ministre français, le germanophile Jean-Marc Ayrault, en déplacement à Nantes, a expliqué ce vendredi qu'entre les deux pays, il fallait se parler avec « respect » mais aussi « sincérité », et que le « destin » des deux pays est, au bout compte et conformément aux choix de la France depuis soixante ans, « le même ». A quoi Angela Merkel, d'accord sur le fond, répond en substance qu'il ne saurait y avoir de mutualisation des dettes en Europe (via les euro-obligations) sans transferts de souveraineté. Ce qui, implicitement, renvoie à l'idée que caresse Berlin d'une Europe « à deux vitesses » : les forts d'un côté, les moins forts de l'autre. Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg n'hésite pas à dénoncer « l'aveuglement idéologique » de la Chancelière.
Au Mexique, un sommet du G20 sous très haute tension
François Hollande n'entend pas renier se promesses de candidat: pas question de s'en tenir purement et simplement à l'austérité version Merkel. Et il veut veut, sur le terrain européen aussi, se démarquer de son prédécesseur. Mais il sait que, comme Angela Merkel, ses marges de manoeuvre, sur fond de crise qui s'aggrave, sont aujourd'hui étroites. En fait, une évidente anxiété s'est emparée de toute l'Europe à la veille des élections générales en Grèce : si la gauche radicale l'emporte -qui souhaite que la Grèce reste dans l'euro, mais refuse un tour de vis supplémentaire- tout, clairement, peut arriver. D'autant que, au-delà de la Grèce, une bonne partie de la zone euro ne se porte pas bien, Italie comprise. Une situation qui sera, lundi et mardi au Mexique, au menu sommet du G-20. Mais cette fois, Barack Obama lui-même l'a fait comprendre, au-delà des paroles il faudra des actes. Car il y a le risque d'un vrai dérapage, donc il y a urgence.
francesoir.fr
La première urgence pour que flamby ne puisse pas faire trop de co... c'est de ne pas lui donner la majorité aux législatives ce qui sera un geste citoyen de sauvetage de la nation.
Flamby veut encore et toujours dépenser plus pour la racaille pour les assistés pour ceux qui profitent du système alors qu'il n'a pas le moindre argent devant lui pour le faire et il veut tout simplement faire rentrer la France dans une longue période de dette ou il sera facile pour ses amis du moyens orient et d'Afrique du nord de venir à coup de million de dollars acheter le pays par morceau et ainsi venir imposer leurs lois et coutumes dans notre beau pays.
Il ne faut pas croire que c'est par maladresse que flamby fout la zone dans l'UE, c'est bel et bien un plan longuement mûrit pour affaiblir l'économie du pays et ainsi le vendre aux plus offrants.