L'existence de la monnaie unique est-elle menacée ?
Officiellement, les grandes entreprises helvétiques interrogées par Le Temps n'y croient guère. Ce qui ne les empêche pas, semble-t-il, de s'y préparer. "Elles sont bien obligées d'y réfléchir, commente (sous couvert d'anonymat) un banquier interrogé par le quotidien de Genève, mais elles ne peuvent pas le dire publiquement, cela risquerait de précipiter le risque que l'on cherche justement à éviter". Se préparer à une telle éventualité "serait une bonne gestion du risque", estime pour sa part un économiste de Crédit Suisse. Or, ajoute-t-il, "les groupes suisses mènent généralement une bonne gestion du risque..." Mais rien ne presse : "Les préparatifs à l'arrivée de l'euro avaient duré plusieurs années, sa disparition ne prendrait pas moins de temps", conclut le banquier anonyme.
Officiellement, les grandes entreprises helvétiques interrogées par Le Temps n'y croient guère. Ce qui ne les empêche pas, semble-t-il, de s'y préparer. "Elles sont bien obligées d'y réfléchir, commente (sous couvert d'anonymat) un banquier interrogé par le quotidien de Genève, mais elles ne peuvent pas le dire publiquement, cela risquerait de précipiter le risque que l'on cherche justement à éviter". Se préparer à une telle éventualité "serait une bonne gestion du risque", estime pour sa part un économiste de Crédit Suisse. Or, ajoute-t-il, "les groupes suisses mènent généralement une bonne gestion du risque..." Mais rien ne presse : "Les préparatifs à l'arrivée de l'euro avaient duré plusieurs années, sa disparition ne prendrait pas moins de temps", conclut le banquier anonyme.