Gravelines: suspicion de fissure dans une cuve de la centrale nucléaire

mercredi 12.10.2011, 17:03 - La Voix du Nord
Gravelines: suspicion de fissure dans une cuve de la centrale nucléaire - PHOTO ARCHIVES GIU DROLLET


Alors que le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Gravelines fait l'objet d'une visite décénale, une micro fissure (quelques millimètres) aurait été détectée, la semaine dernière,au fond de la cuve du réacteur.

Cette anomalie fait l'objet d'une analyse de la part d'EDF et de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire). Dans le cas où des travaux devraient être engagés, cela nécessiterait un chantier de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.


Parallèlement, les anti-nucléaire dunkerquois organisent un rassemblement pacifique samedi, à 15 h, place Jean-Bart, à Dunkerque. Ils y tiendront un stand sur le nucléaire et sur les énergies renouvelables.

NUCLÉAIRE

jeudi 13.10.2011, 05:22 - La Voix du Nord

Réacteur no 1de Gravelines : suspicion de fissure

La visite décennale du réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Gravelines, actuellement à l'arrêt dans le cadre de cette grande révision, a permis de détecter la semaine dernière une anomalie : une suspicion de fissure dans une pénétration de fond de cuve, en réalité, un tuyau qui traverse l'enceinte du réacteur et destiné à envoyer des sondes. Pas de quoi céder à la panique. Il n'est pas question d'une brèche, mais d'une « ride » infime de quelques millimètres, peut être de quelques dizaines de microns, qui n'a pas traversé la structure du tuyau.


L'Autorité de sûreté nucléaire et EDF ne négligent pas pour autant cette anomalie qui fait actuellement l'objet d'une analyse. « Soit cette fissure est évolutive et il faudra effectuer des travaux. Soit elle sera intégrée dans les critères de tolérance et ne nécessitera pas d'intervention.

Pour l'instant, nous n'avons pas les caractéristiques exactes de cette suspicion de fissure », a déclaré un représentant de l'ASN.

Si des travaux étaient nécessaires, cela pourrait prendre des semaines, voire des mois. Cette microfissure est située en « milieu hostile », excluant une intervention humaine. Seul un robot est habilité à plonger au fond de la cuve du réacteur. •