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    Faits et chiffres pour décrypter la grève des enseignants

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    Faits et chiffres pour décrypter la grève des enseignants Empty Faits et chiffres pour décrypter la grève des enseignants

    Message par Jean-pierre Ven 30 Sep - 8:32

    D’où vient le malaise enseignant ? Une journée de grève nationale -public et privé réunis- a mobilisé (selon le ministère) 29% de grévistes dans le primaire et 22% dans le second degré public. Dans la ligne de mire des enseignants frondeurs : suppressions de postes, fermetures de classes et propositions de réforme du statut des professeurs. Décryptage en chiffres pour y voir clair dans un débat passionnel.


    ...............1980 2010
    Maternelle 30,1 25,8
    Élémentaire 23,9 22,7
    Collège 27,1 24,0
    Lycée 27,1 26,0

    Donc, si l’on regarde l’évolution de ces chiffres, on voit bien que les enseignants d’hier avaient des classes plus chargées que les enseignants d’aujourd’hui. Étonnamment, au moment même où l’on évoque le trop grand nombre d’élèves par classe, certains parents d’élèves se battent pour faire entrer dans les écoles privées sous contrat leurs enfants dans des classes de plus de 30 élèves… Et d’autres se rappellent que dans les années 1950 les classes dépassaient les 40 élèves
    .

    Fermetures de classes

    Les enseignants et certains parents protestent contre les fermetures de classes… mais on les entend moins quand ce sont au contraire de nouvelles classes qui s’ouvrent. Pour la première fois cette année, le nombre de fermetures de classes serait supérieur au nombre d’ouvertures. Ce n’était pas le cas les années précédentes et ne sera pas le cas l’an prochain en 2012, a promis Nicolas Sarkozy, mais il est difficile d’avoir les vrais chiffres, car le Ministère n’a rien rendu public…

    Voici ce qui est sûr (statistiques RERS du Ministère de l’Éducation) :

    En 2007, la France comptait -premier et second degré confondus- 505.712 classes, en 2010, la France compte 506.154 classes, soit 442 classes de plus.

    282.034 classes dans le premier degré en 2007 contre 282.438 en 2010 (404 classes de plus) 223.678 classes dans le second degré en 2007 contre 223.716 en 2010 (38 classes de plus)

    404 classes de plus dans le premier degré pour 19.163 élèves en plus entre 2007 et 2010 38 classes de plus dans le second degré pour 18.200 élèves de moins entre 2007 et 2010.

    Nombre d’élèves total : 12.016.516 en 2007 et 12.017.479 en 2010, soit un écart de 963 élèves pour 442 classes ouvertes en net entre 2007 et 2011.

    Il est clair ainsi que l’on ne supprime pas des classes à tour de bras comme cela a été évoqué à tort. Dans le tableau ci-dessous, on peut constater que, selon les départements, la situation est très différente.

    La suite sur: ifrap.org

    Voila un article qui est intéressant et qui contredit carrément les revendications des enseignants et de leurs syndicats.

    Il es vrais que dans ma jeunesse il y avait des classes de 40 élèves et que ça fonctionnait mais il faut dire qu'à l'époque les enseignants étaient un peu plus motivé.
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    Message par TocToc Ven 30 Sep - 13:09

    Tu confonds motivation et rigueur.
    A notre époque, les enseignants nous donnaient des "coups de pieds au cul" si nécessaire, et nous ramassions une "torniole" si l'on se plaignait auprès de nos parents.

    Aujourd'hui les enseignants doivent subir les gamins, voir des parents qu'en les gamins se plaignent auprès d'eux.

    Effectivement, il serait peut-être possible de revenir à plus de gamins par classe, mais pour cela il faut donner au enseignants les moyens d'exécuter leur métier convenablement.

    Une baffe n'a jamais fait de mal à personne, et fait partie intégrante de l'éducation que doit recevoir un gamin si nécessaire.

    Il ne faut pas nous étonner de voir des "racailles" dans les rues, lorsque ceux-ci ont tous les droits.


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    Message par Jean-pierre Dim 2 Oct - 8:51

    Une baffe n'a jamais fait de mal à personne, et fait partie intégrante de l'éducation que doit recevoir un gamin si nécessaire.

    Je suis entièrement contre, la violence n'a jamais été un moyen pédagogique et ça n'a jamais fonctionné avec moi au contraire.

    mais pour cela il faut donner au enseignants les moyens d'exécuter leur métier convenablement.


    Et nous y revoila des moyens encore des moyens toujours des moyens, le budget de l'éducation est très élevé la technologie moderne a considérablement facilité la tache des profs mais il demande encore et toujours plus de moyens.
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    Faits et chiffres pour décrypter la grève des enseignants Empty Re: Faits et chiffres pour décrypter la grève des enseignants

    Message par drhouse Dim 2 Oct - 9:29

    Jean-pierre a écrit:
    mais pour cela il faut donner au enseignants les moyens d'exécuter leur métier convenablement.


    Et nous y revoila des moyens encore des moyens toujours des moyens, le budget de l'éducation est très élevé la technologie moderne a considérablement facilité la tache des profs mais il demande encore et toujours plus de moyens.
    Il y a des moyens qui ne coutent pas cher. L'autorité est un moyen à la disposition des enseignants, ce moyen leur a été retiré. Combien ça coûte de restaurer l'autorité d'un prof?
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    Message par Jean-pierre Dim 2 Oct - 9:36

    Ils ne veulent pas qu'on les bordent au lit le soir par la même occasion Question

    Un bo prof saura toujours se faire écouter de sa classe un mauvais pleurniche toujours qu'il n'a pas les moyens.
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    Message par drhouse Dim 2 Oct - 9:51

    Jean-pierre a écrit:Ils ne veulent pas qu'on les bordent au lit le soir par la même occasion Question

    Un bo prof saura toujours se faire écouter de sa classe un mauvais pleurniche toujours qu'il n'a pas les moyens.
    Le bon comme le mauvais risquent des sanctions administratives voire judiciaires s'ils "secouent" un peu un élève qui "traine les pieds". Je suis obligé d'adhérer à un comité de soutien d'un prof qui risque sa place pour avoir crié "maintenant tu ferme ta gueule" à un élève particulièrement connu pour être perturbateur. Au lieu d'empêcher ce genre d'absurdité, le gouvernement voulait mettre des flics dans les collèges et lycées. Il y a dans ce pays deux sortes de parents quand leur précieuse tête blonde est sanctionnée à l'école (que ce soit pour raisons disciplinaires ou par manque de travail). une première qui en remet une couche derrière la sanction de l'institution scolaire, une autre qui porte plainte contre elle devant le rectorat ou devant les tribunaux. Le problème est que les second sont plus nombreux que les premiers alors le bon prof et le mauvais prof deviennent tous deux frileux de peur que leur CDD ne soit pas reconduit l'année suivante!
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    Message par Jean-pierre Dim 2 Oct - 10:05

    Je suis obligé d'adhérer à un comité de soutien d'un prof qui risque sa place pour avoir crié "maintenant tu ferme ta gueule" à un élève particulièrement connu pour être perturbateur.

    Sans aller jusqu'à la sanction, le prof n'a pas à dire un truc comme ça et si il se l'était permis avec ma fille, il y aurait eu une explication entre quatre yeux.

    Si un prof fait son boulot correctement il n'y a pas de raison pour que les parents portent plainte contre lui et même si ils le font dans la plupart des cas ils sont protégés par le rectorat.
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    Message par drhouse Dim 2 Oct - 10:16

    Jean-pierre a écrit:
    Je suis obligé d'adhérer à un comité de soutien d'un prof qui risque sa place pour avoir crié "maintenant tu ferme ta gueule" à un élève particulièrement connu pour être perturbateur.

    Sans aller jusqu'à la sanction, le prof n'a pas à dire un truc comme ça et si il se l'était permis avec ma fille, il y aurait eu une explication entre quatre yeux.
    Ta fille est un élément particulièrement connue pour être perturbatrice en cours?

    Si un prof fait son boulot correctement il n'y a pas de raison pour que les parents portent plainte contre lui et même si ils le font dans la plupart des cas ils sont protégés par le rectorat.
    C'est quoi "faire son boulot correctement"? Il y a quoi dedans? Pousser une soufflante quand un élève refuse de raccrocher avec son portable en classe c'est "faire son boulot correctement"? J'aimerais bien que les parents "fassent leur boulot correctement" et apprennent à leurs rejetons ce qu'est le respect de l'autorité.
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    Message par Jean-pierre Lun 3 Oct - 13:56

    Ta fille est un élément particulièrement connue pour être perturbatrice en cours?

    Ponctuellement elle l'a été comme beaucoup de jeune je suppose mais là n'est pas le problème, si un prof c'était permis de lui dire ça, je lui aurais dit le reste entre quatre yeux.

    Le fait que l'élève était perturbateur n'autorise pas le prof à être grossier avec lui mais comme je te l'ai dis, je n'aurais pas été jusqu'à demander une sanction pour ça.

    Il y a quoi dedans? Pousser une soufflante quand un élève refuse de raccrocher avec son portable en classe c'est "faire son boulot correctement"?

    Une soufflante si tu veux des grossièretés non, ça n'a jamais rien amené de bon dans la vie et visiblement ça lui amène des soucis.

    J'aimerais bien que les parents "fassent leur boulot correctement" et apprennent à leurs rejetons ce qu'est le respect de l'autorité.

    Moi aussi j'aimerais bien mais ce sont deux choses différents ce n'est pas parce que les parents ne sont pas à la hauteur que ça autorise les grossièreté avec l'enfant.
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    Message par drhouse Lun 3 Oct - 20:11

    Pour ma part, je pense qu'un élève qui a des problèmes de discipline et de résultat scolaire mérite d'être remis à sa place, y compris en lui demandant de fermer sa gueule après que, sans succès, le prof lui ai demandé de ranger le téléphone portable et s'être reçu un "me casse pas les couilles". Le portable a été confisqué et l'ordre de "fermer sa gueule" lui a été donné.
    je soutiens à fond ce prof.
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    Message par Jean-pierre Lun 3 Oct - 20:18

    Personnellement, je pense que l'emploi de la violence ou de la grossièreté n'est jamais une bonne chose avec des enfants ou des adolescents.

    Que le portable ait été confisqué et que des sanctions soient prisent contre l'élève ça j'y suis tout à fait favorable.

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