Ce dimanche marque le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre et, malgré la crainte d'un nouvel attentat, les Etats-Unis vont honorer la mémoire des quelque 3.000 personnes qui ont péri à New York, Washington et Shanksville, en Pennsylvanie. Cette journée d'hommages débute à New York à 8H40 locales (14H40 heure française), heure où, il y a dix ans, les pirates de l'air ont lancé un Boeing 767 d'American Airlines dans la tour nord du World Trade Center.
Barack Obama, mais aussi George W. Bush, président à l'époque des attentats, doivent participer à une cérémonie à Ground Zero, le site sur lequel s'élevaient les tours jumelles. Quatre minutes de silence marqueront les moments - à 8H46, 9H03, 9H59 et 10H28 - où les deux avions de ligne ont frappé les tours du WTC, et l'heure à laquelle elles se sont effondrées. Comme chaque année, seront lus les noms des quelque 3.000 morts.
Les familles assisteront ensuite à l'inauguration du mémorial du 11-Septembre, enfin achevé après cinq ans de travaux. Cet espace paysagé de trois hectares, planté de plus de 200 chênes, abrite deux vastes bassins avec cascades, creusés à l'endroit exact où se dressaient les tours jumelles. Le nom de chaque mort y est inscrit sur les margelles.
Obama également à Shanksville et à Washington
Vers midi, le président américain doit arriver à Shanksville (Pennsylvanie), sur le site où le vol 93 d'American Airlines s'est écrasé en plein champ, tuant ses 40 passagers et membres d'équipage ainsi que les quatre pirates de l'air. Barack Obama et son épouse doivent déposer une gerbe devant le tout nouveau mémorial à la mémoire des victimes.
Enfin, le président américain compte aller au Pentagone, dans la banlieue de Washington, pour, là aussi, déposer une gerbe en mémoire des victimes du crash du vol 77. Dans la soirée, il assistera à un Concert pour l'espoir, à Washington, où il prononcera un discours.
Cette journée est aussi marquée par la crainte de voir les cérémonies ternies par un nouvel attentat, dont l'éventualité a été révélée jeudi soir. D'après la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, cette menace émanerait d'Al-Qaïda. Samedi, le président a appelé à "une vigilance accrue". Dans la journée, l'aéroport Dulles de Washington a été partiellement évacué pendant quatre heures après la découverte d'un objet suspect dans l'enceinte aéroportuaire. L'alerte a été levée après des vérifications des démineurs de la police.
Dix ans déjà, comme le temps passe vite mais il ne faudra jamais oublié que les islamistes sont là et qu'ils peuvent faire de terribles dégâts et tuer des milliers d'innocents.