Une affaire de plaques d’immatriculations usurpées a failli se terminer dramatiquement pour une automobiliste des Deux-Sèvres. Sandra Dos Santos, 31 ans, s’est vu retirer son permis de conduire lundi soir après avoir reçu neuf contraventions et perdu vingt-quatre points pour des infractions routières commises entre décembre 2010 et mai 2011 dans la région de Nice (Alpes-Maritimes), où elle ne s’est pourtant jamais rendue, mais où manifestement quelqu’un roule avec la même immatriculation que la sienne!
« Pour moi, c’est un cauchemar et une catastrophe.
Comme mon métier est de livrer des colis, j’ai dû me mettre en congés sans soldes le temps de régler cette affaire. Mais j’ai besoin de mon travail pour nourrir ma famille », confiait hier matin cette mère de trois enfants.
Heureusement pour elle, l’association Andevi* a obtenu in extremis l’intervention de la sous-préfète de Bressuire, Véronique Schaaf-Lenoir. « Je lui ai remis mon permis lundi vers 18 heures en lui démontrant mon innocence, raconte l’automobiliste. Elle m’a appelé mardi à la mi-journée pour me dire que toutes les sanctions ont été annulées après vérification des photos prises lors des infractions : celles-ci ne correspondent pas à ma voiture. Je suis vraiment soulagée. »
« Le premier PV remontait au 29 décembre 2010, reprend Sandra. On me reprochait au total neuf excès de vitesse et non-respect de feux de circulation. J’ai contesté tous ces PV systématiquement, avec à chaque fois des preuves que je ne pouvais pas être dans la région de Nice, puisque j’étais au même moment en train de livrer des colis dans les Deux-Sèvres. Mais seule la procédure du 29 décembre avait jusqu’alors été annulée », détaille la jeune femme. « Comme toutes mes démarches auprès de la préfecture et de la gendarmerie pour ne pas me faire enlever mon permis avaient échoué, mon employeur m’a conseillé de contacter l’Andevi. C’est grâce à cela que j’ai pu enfin me faire entendre », constate-t-elle.
« On ne compte plus les cas de PV erronés, adressés à des propriétaires de tracteurs ou de moissonneuses-batteuses. Mais l’affaire de Sandra Dos Santos était vraiment extrême : elle risquait de perdre son emploi. Je suis heureux que cela se termine bien pour elle, mais il est temps de trouver des solutions pour mettre un terme au problème de ces usurpations de plaques d’immatriculation », commente Daniel Merlet, le fondateur et président de l’Andevi.
* Andevi (Association nationale de défense des victimes d’injustices), www.andevi.info/.
Le Parisien
« Pour moi, c’est un cauchemar et une catastrophe.
Comme mon métier est de livrer des colis, j’ai dû me mettre en congés sans soldes le temps de régler cette affaire. Mais j’ai besoin de mon travail pour nourrir ma famille », confiait hier matin cette mère de trois enfants.
Heureusement pour elle, l’association Andevi* a obtenu in extremis l’intervention de la sous-préfète de Bressuire, Véronique Schaaf-Lenoir. « Je lui ai remis mon permis lundi vers 18 heures en lui démontrant mon innocence, raconte l’automobiliste. Elle m’a appelé mardi à la mi-journée pour me dire que toutes les sanctions ont été annulées après vérification des photos prises lors des infractions : celles-ci ne correspondent pas à ma voiture. Je suis vraiment soulagée. »
« Le premier PV remontait au 29 décembre 2010, reprend Sandra. On me reprochait au total neuf excès de vitesse et non-respect de feux de circulation. J’ai contesté tous ces PV systématiquement, avec à chaque fois des preuves que je ne pouvais pas être dans la région de Nice, puisque j’étais au même moment en train de livrer des colis dans les Deux-Sèvres. Mais seule la procédure du 29 décembre avait jusqu’alors été annulée », détaille la jeune femme. « Comme toutes mes démarches auprès de la préfecture et de la gendarmerie pour ne pas me faire enlever mon permis avaient échoué, mon employeur m’a conseillé de contacter l’Andevi. C’est grâce à cela que j’ai pu enfin me faire entendre », constate-t-elle.
« On ne compte plus les cas de PV erronés, adressés à des propriétaires de tracteurs ou de moissonneuses-batteuses. Mais l’affaire de Sandra Dos Santos était vraiment extrême : elle risquait de perdre son emploi. Je suis heureux que cela se termine bien pour elle, mais il est temps de trouver des solutions pour mettre un terme au problème de ces usurpations de plaques d’immatriculation », commente Daniel Merlet, le fondateur et président de l’Andevi.
* Andevi (Association nationale de défense des victimes d’injustices), www.andevi.info/.
Le Parisien
Vive l'administration Française !! Bête et disciplinée !!!
Mais quand ca devient dramatique comme la il y a de quoi avoir peur !!!!
Mais quand ca devient dramatique comme la il y a de quoi avoir peur !!!!