Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s'est retrouvé rattrapé jeudi par un scandale sexuel qui a entraîné l'arrestation d'un de ses anciens proches et lui a fait dire que l'Italie est un "pays de merde". |
Silvio Berlusconi a été rattrapé jeudi par un scandale sexuel qui a entraîné l'arrestation d'un de ses anciens proches. L'entrepreneur Giampaolo Tarantini, 34 ans, est soupçonné par la justice d'extorsion ayant visé le chef du gouvernement. Impliqué en 2009 dans le scandale de la call girl Patrizia D'Addario, qui avait prétendu avoir passé une nuit torride avec Berlusconi, il a été arrêté dans la matinée avec son épouse dans son luxueux appartement proche de la Via Veneto, l'artère chic de la capitale.
Cible d'une première enquête pour corruption en 2009, Giampaolo Tarantini avait alors affirmé avoir fait venir une trentaine de femmes prêtes à accorder leurs faveurs lors de fêtes données par Silvio Berlusconi dans ses résidences à Rome et en Sardaigne entre septembre 2008 et janvier 2009. «Je les présentais comme étant mes amies et je ne mentionnais pas le fait que, parfois, je les payais», avait-il précisé.
Payé pour son silence
Le parquet de Naples, cité par l'hebdomadaire Panorama, soupçonne le chef du gouvernement d'avoir versé 500.000 euros, puis des sommes moins importantes chaque mois, pour que Tarantini assure lors de son procès que le Cavaliere ignorait que les jeunes femmes étaient payées. L'accusation pense que le versement des 500.000 euros a eu pour objectif de convaincre Tarantini de choisir un procès raccourci, en reconnaissant sa culpabilité : un procès normal aurait entraîné le déballage d'écoutes téléphoniques considérées comme «embarrassantes» pour Silvio Berlusconi.
Mais le chef du gouvernement s'est défendu d'avoir été victime d'une extorsion. Il a affirmé avoir «aidé une personne (Tarantini, ndlr) et une famille avec des enfants, souffrant de graves difficultés économiques...
Un mandat d'arrêt contre l'intermédiaire des versement, Valter Lavitola
Un mandat d'arrêt a été délivré dans le cadre de cette affaire contre un autre homme, Valter Lavitola, actuellement à l'étranger. Cet éditeur de journal, qui gravitait dans l'entourage du chef du gouvernement, est soupçonné par la justice d'avoir été l'intermédiaire dans ces versements entre Silvio Berlusconi et Giampaolo Tarantini et d'en avoir prélevé au passage une partie.
Dans un entretien téléphonique intercepté sur écoutes par la justice, en juillet, Berlusconi se laissait aller à des remarques amères sur l'Italie, «pays de merde» : déplorant que des discussions privées se retrouvent publiées plus tard dans la presse,il ignorait évidemment que celle-ci était elle enregistrée. «Je ne fais rien qui puisse être considéré comme un délit, déclarait-il à son interlocuteur. On peut dire de moi que je baise, c'est la seule chose que l'on puisse dire. Dans quelques mois, je m'en vais pour m'occuper de mes oignons, ailleurs, je m'en vais de ce pays de merde qui me donne envie de vomir». Une conversation qui va faire couler beaucoup d'encre.
Le chef du gouvernement, qui aime jouer les grands séducteurs, est poursuivi par la justice, entre autres, pour recours à la prostitution de mineure dans le scandale Rubygate. Ces scandales à répétition tombent mal, alors que la crise économique a contraint le gouvernement à des mesures d'austérité très impopulaires.
Le Parisien
Ben quoi ???? A chacun son DSK !!
Par contre ses paroles ne vont pas plaire aux italiens la !!!
Par contre ses paroles ne vont pas plaire aux italiens la !!!