Les policiers de la brigade départementale de protection de la famille n'avaient pas vu un tel dossier depuis longtemps. Il y a quelques jours, ils ont interpellé un homme de 55 ans, artisan taxi, ami et confident de la famille de la victime, confondu pour le viol d'une adolescente de 14 ans, souffrant d'un très lourd handicap. La mère confiait sa fille sans aucune crainte à cet homme qui assurait le transport de l'enfant vers un institut médico-pédagogique.
Confondu, le suspect a été mis en examen pour viol sur mineur particulièrement vulnérable. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Gradignan.
Confondu par l'ADN
L'affaire a débuté à la suite d'un signalement du parquet, au mois de mai dernier. L'adolescente venait de subir une IVG et sa mère, stupéfaite, a été auditionnée par les policiers.
L'entourage masculin de l'adolescente a été examiné à la loupe. Une enquête minutieuse a été menée auprès d'un cercle de proches. Des tests ADN ont été pratiqués. Plusieurs hommes ont été exclus jusqu'à ce que l'identification génétique pratiquée par le laboratoire d'hématologie médico-légale de Bordeaux confonde le chauffeur de taxi et ami.
Lorsque les policiers se sont rendus au domicile du suspect, il était inanimé, à son domicile. Hospitalisé au CHU, il s'est rétabli et a pu être interrogé par les enquêteurs. Il s'apprêtait manifestement à quitter sa profession et prévoyait aussi de déménager. Il a d'abord tenté de contester les faits mais, face à la preuve irréfragable de l'ADN, il n'a pu que reconnaître les faits. « Nous étions face à une situation improbable », soupire une enquêtrice de la brigade de protection de la famille qui a dirigé la mère vers le bureau d'aide aux victimes. « Il faudra un soutien psychologique fort pour arriver à surmonter cela ».
Gironde · Bordeaux ·SUD OUEST
ENCORE UN SACRE POURRI
Confondu, le suspect a été mis en examen pour viol sur mineur particulièrement vulnérable. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Gradignan.
Confondu par l'ADN
L'affaire a débuté à la suite d'un signalement du parquet, au mois de mai dernier. L'adolescente venait de subir une IVG et sa mère, stupéfaite, a été auditionnée par les policiers.
L'entourage masculin de l'adolescente a été examiné à la loupe. Une enquête minutieuse a été menée auprès d'un cercle de proches. Des tests ADN ont été pratiqués. Plusieurs hommes ont été exclus jusqu'à ce que l'identification génétique pratiquée par le laboratoire d'hématologie médico-légale de Bordeaux confonde le chauffeur de taxi et ami.
Lorsque les policiers se sont rendus au domicile du suspect, il était inanimé, à son domicile. Hospitalisé au CHU, il s'est rétabli et a pu être interrogé par les enquêteurs. Il s'apprêtait manifestement à quitter sa profession et prévoyait aussi de déménager. Il a d'abord tenté de contester les faits mais, face à la preuve irréfragable de l'ADN, il n'a pu que reconnaître les faits. « Nous étions face à une situation improbable », soupire une enquêtrice de la brigade de protection de la famille qui a dirigé la mère vers le bureau d'aide aux victimes. « Il faudra un soutien psychologique fort pour arriver à surmonter cela ».
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ENCORE UN SACRE POURRI