L’été est une période propice aux cambriolages. Et les camping-cars (1,2 million) qui sillonnent l’Europe constituent une des cibles privilégiées des voleurs. Rivalisant d’adresse, les malfaiteurs sont soupçonnés d’injecter du gaz soporifique par les bouches d’aération pour dépouiller les occupants qui dorment à bord.
Pour contrer ce nouveau mode opératoire, les gendarmes de Haute-Marne ont innové, distribuant des tracts en cinq langues sur les aires d’autoroute.
« On n’a jamais pu déterminer précisément si du gaz était utilisé », nuance le capitaine Pascal Roméo, chef de l’escadron départemental de sécurité routière de la Haute-Marne. Même scepticisme de la part des gendarmes du peloton de Nice-Saint-Isidore dans les Alpes-Maritimes, qui avaient monté l’an dernier des opérations ciblées. Les militaires, en tenue de camouflage, arpentaient alors les aires les plus dangereuses équipés de lunettes à infrarouge. « Les malfaiteurs commettent leurs délits en quelques minutes et repartent. Les passagers, en découvrant le vol, pensent avoir été victimes de gaz soporifique », expliquait l’un des enquêteurs.
Pour les victimes, c’est la rapidité d’action qui leur fait penser au gaz. « Il y a quelques années, nous avons été endormis dans notre camping-car sur l’autoroute A 8, raconte André, originaire des Bouches-du-Rhône. Ils ont tout emporté. » « Nous avons subi la même chose, se souvient Michel, un habitant de Savigny-sur-Orge (Essonne). C’était en Italie. Tous nos objets de valeur ont disparu. Le plus étrange, c’est que même notre chien n’a pas aboyé. Je ne vois que le gaz pour arriver à un tel résultat. »
« Moi, je crois à cette thèse », indique Philippe Séguy, responsable du site www.accessoires-camping-car.fr. Il vend d’ailleurs de plus en plus de détecteurs de gaz. Ces dispositifs analysent la composition de l’air, et bipent dès que celle-ci se modifie. Montant de l’objet : entre 50 et 500 €.
D’autres habitués prônent aussi des méthodes plus classiques. « Je ne stationne jamais sur les aires d’autoroute, commente l’un d’eux. Je préfère les places de village : tout le monde contrôle tout le monde. Le meilleur critère, c’est de trouver une cabine téléphonique à pièces. Ça veut dire que l’endroit est sûr.
Le Parisien
Pour contrer ce nouveau mode opératoire, les gendarmes de Haute-Marne ont innové, distribuant des tracts en cinq langues sur les aires d’autoroute.
« On n’a jamais pu déterminer précisément si du gaz était utilisé », nuance le capitaine Pascal Roméo, chef de l’escadron départemental de sécurité routière de la Haute-Marne. Même scepticisme de la part des gendarmes du peloton de Nice-Saint-Isidore dans les Alpes-Maritimes, qui avaient monté l’an dernier des opérations ciblées. Les militaires, en tenue de camouflage, arpentaient alors les aires les plus dangereuses équipés de lunettes à infrarouge. « Les malfaiteurs commettent leurs délits en quelques minutes et repartent. Les passagers, en découvrant le vol, pensent avoir été victimes de gaz soporifique », expliquait l’un des enquêteurs.
Pour les victimes, c’est la rapidité d’action qui leur fait penser au gaz. « Il y a quelques années, nous avons été endormis dans notre camping-car sur l’autoroute A 8, raconte André, originaire des Bouches-du-Rhône. Ils ont tout emporté. » « Nous avons subi la même chose, se souvient Michel, un habitant de Savigny-sur-Orge (Essonne). C’était en Italie. Tous nos objets de valeur ont disparu. Le plus étrange, c’est que même notre chien n’a pas aboyé. Je ne vois que le gaz pour arriver à un tel résultat. »
« Moi, je crois à cette thèse », indique Philippe Séguy, responsable du site www.accessoires-camping-car.fr. Il vend d’ailleurs de plus en plus de détecteurs de gaz. Ces dispositifs analysent la composition de l’air, et bipent dès que celle-ci se modifie. Montant de l’objet : entre 50 et 500 €.
D’autres habitués prônent aussi des méthodes plus classiques. « Je ne stationne jamais sur les aires d’autoroute, commente l’un d’eux. Je préfère les places de village : tout le monde contrôle tout le monde. Le meilleur critère, c’est de trouver une cabine téléphonique à pièces. Ça veut dire que l’endroit est sûr.
Le Parisien
Pourvu qu'ils ne nous aient pas endormi notre Phil dans sa caravanne et qu'il nous revienne vite !