COIGNIÈRES, SAMEDI. Les forces de l’ordre testent, durant trois mois, des radars qui pourront être utilisés dans des voitures banalisées. Le premier, d’origine néerlandaise, est un radar caché derrière la plaque d’immatriculation (à gauche), le second, d’origine italienne, comprend une caméra vidéo qui prend cinq photos par seconde.
Depuis une dizaine de jours et jusqu’à la fin septembre, les forces de l’ordre testent une nouvelle génération de radars sur les routes des Yvelines. Durant cette période, les usagers ne seront pas verbalisés. A l’issue de ce test, il appartiendra au ministère de l’Intérieur de décider de leur implantation opérationnelle, qui pourrait intervenir en début d’année prochaine si les mesures se révèlent concluantes.
Quoi qu’il en soit, les deux systèmes, présentés samedi matin lors de contrôles sur la N10 à Coignières, promettent d’être redoutables pour les contrevenants. D’autant que ces appareils peuvent être utilisés en fixe, ou embarqués à bord de voitures banalisées. Ils lisent également les plaques d’immatriculation, un outil utile en cas de rencontre avec un véhicule volé.
Le premier dispositif, d’origine néerlandaise, se compose d’un radar caché derrière la plaque d’immatriculation avant et fonctionne à travers celle-ci. Il détecte les véhicules sur les deux voies de circulation, dans un rayon d’une quarantaine de mètres, et ne prend en photo, avec un appareil installé dans le bas du pare-brise, que les voitures dépassant de 20 km/h celle des forces de l’ordre.
A bord de cette dernière, l’opérateur, muni d’un boîtier et d’un terminal informatique, pourra, à terme, envoyer directement les contraventions au Centre national de traitement de Rennes. Sa tolérance est relativement large puisque l’usager fautif devra rouler à 124 km/h pour que la vitesse retenue soit de 111 km/h lorsque le radar est embarqué. Si le radar est fixe, la tolérance tombe à 117 km/h pour une même inscription à 111 km/h.
Le deuxième système, également dévoilé samedi, vient d’Italie. Il s’appuie sur un traitement d’images vidéo, avec une caméra placée en haut du pare-brise avant qui prend 5 photos par seconde. Le dispositif fonctionne jusqu’à 100 m. Sa tolérance est moins grande puisqu’il ne « corrige » les vitesses observées que de 5%. L’avantage de celui-ci est de disposer, dans le coffre, d’une valise retransmettant des images vidéo vers un ordinateur. Il est également très facilement transportable vers des zones difficiles d’accès.
Le Parisien
Testés sans verbaliser ?????
Alors il y en avait d'autres non testés qui eux ...verbalisaient
Alors il y en avait d'autres non testés qui eux ...verbalisaient