Si vous faites partie des 13.500 salariés du groupe, vous avez sans doute pu le croiser... au bras d'une d'employée de la boîte.
En 2009, un Nancéen de 39 ans a été licencié en raison des trop nombreuses confidences, devant ses collègues, sur ses conquêtes féminines, rapporte L'Union. A la machine à café, l'homme n'hésitait pas à vanter ses "exploits" auprès du sexe opposé.
Notre séducteur, 20 ans de boîte derrière lui, ne l'a pas entendu de cette oreille. Jugeant son licenciement "abusif", il a attaqué son ancienne entreprise aux prud'hommes... et il a gagné ! Elis a été condamné à lui verser 35.000 euros (alors qu'il en demandait tout de même 104.000) de dommages et intérêts, indique Charente Libre.
"C'était (...) de la sphère totalement privée, ça n'a pas nui à l'entreprise", avait plaidé son avocat, Me Horber, lors de l'audience devant le Conseil de prud'hommes de Nancy en mars dernier. "Les conseillers prud'homaux ont fait du droit et non de la morale", s'est-il réjoui.
Ironie de l'histoire, notre Dom Juan nancéen partage sa vie... avec une ancienne salariée du groupe Elis
Zigonet