par Jean-pierre Dim 24 Avr - 8:30Deux hommes ont été tués et un autre grièvement blessé jeudi soir lors d'un règlement de comptes à l'arme automatique, en pleine rue, à la terrasse d'un café parisien.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la scène se déroule vers 22h30.
Trois jeunes hommes sont attablés à la terrasse du café Plaisance de la rue d'Alésia (XIVe). Soudain, deux hommes, armés de Kalachnikov, font irruption. Immédiatement, ils font feu en direction des trois clients. Sur place, un homme a déclaré qu'une des victimes était son cousin germain et qu'il appartenait à la communauté des gens du voyage. Les victimes habitaient dans le quartier, non loin du bar où ils ont été abattus, selon la même source.
Puis, les assassins présumés repartent ensuite calmement en voiture. Ils n'ont pas été retrouvés, confirme la préfecture qui évoque un possible «règlement de comptes».
Une Audi et une moto de grosse cylindrée qui ont été vraisemblablement utilisées par les tueurs lord de leur fuite, dans des conditions qui restent à éclaircir, ont, elles, été retrouvées, dans la nuit de jeudi à vendredi, brûlées Porte de Vanves, non loin des faits, selon une source proche de l'enquête.
La personne blessée a été admise à l'hôpital et son état est jugé sérieux, selon la préfecture de police.
«D'un seul coup, j'ai vu ces jeunes par terre plein de sang»
La brigade criminelle a été saisie de l'enquête tandis que la police technique et scientifique a été dépêchée sur place. Le quartier a été bouclé par les forces de l'ordre. Une large bâche blanche a été déployée sur le trottoir face au «Café Plaisance», situé à l'angle de la rue d'Alésia et de la rue des Suisses, pour dissimuler le travail de la police qui était encore à pied d'oeuvre vers 3 heures du matin.
«On était à côté de ces trois jeunes», a raconté à quelques journalistes, Pascale, témoin de la scène, qui était attablée avec une amie. «Ils avaient une vingtaine d'année», a précisé la dame. «D'un seul coup, j'ai vu comme une rafale arriver mais je n'ai pas vu ce qui s'est passé», a-t-elle précisé : «mon amie m'a dit qu'elle avait vu deux ou trois hommes cagoulés (approcher de l'établissement, ndlr) et d'un seul coup j'ai vu ces jeunes par terre plein de sang». Ayant d'abord cru «à une blague», la femme avoue avoir ensuite «été traumatisée».
Les règlements de comptes, selon les policiers spécialisés, sont rares à Paris ces dernières années et semblent souvent liés à des affaires de stupéfiants. Selon la police, les deux auteurs présumés ont fait preuve de «détermination et de sang froid». «Des pistolets mitrailleurs et fusil à pompe ont été utilisés», a également dit sur place, Stéphane Pelliccia, du syndicat de police Unsa.
Le dernier règlement de comptes connu dans la capitale remonte au mois de juin 2010. Deux hommes avaient été tués et trois autres blessés par balles, à l'arme automatique, par des inconnus à l'angle des rues Letort et Versigny, à deux pas du boulevard périphérique dans le XVIIIème arrondissement.
leparisien.fr
Il va bientôt falloir demander l'autorisation de porter des armes sur soit et le droit à l'auto-défense sir la racaille sort armée comme un porte avion, il n'y a pas de raison qu'ils puissent canarder tous le monde avec des armes de guerre sans que nous ne puissions réagir.
