J’avais remarqué qu’à l’occasion de la visite de Marine Le Pen sur l’île italienne de Lampedusa le lundi 14 mars, la couverture par les médias français contrastait fort avec celle de leurs collègues italiens.
Les dépêches francophones titraient surtout un accueil présenté comme hostile par « une centaine » de manifestants « antiracistes », voire par la population insulaire elle-même. Quasiment rien sur l’objet de sa visite, ni sur ses propos mesurés à la sortie de la visite du centre de rétention.
Or la presse italienne ne parlait que d’une dizaine ou d’une vingtaine de manifestants, et ne faisait aucune mention d’une quelconque hostilité de la part de l’ensemble des habitants. Les vidéos en témoignent : on voit quelques personnes avec trois ou quatre banderoles, et rien de plus.
Nos médias mentionnaient rarement que ce même jour, c’est environ 1600 clandestins en provenance de Tunisie qui sont arrivés dans l’île à bord d’une vingtaine d’embarcations, alors que ces chiffres faisaient la une de la presse italienne.
Le lendemain, Marine Le Pen a tenu une conférence de presse à Rome, où elle s’est largement expliquée sur les solutions qu’elle propose tant au niveau national que franco-italien, avec toutes les réserves humanistes nécessaires. Les Français n’auront pas d’images de cette conférence de presse sauf sur les sites du Front national.
Et le week-end dernier, il s’est passé un événement important à Lampedusa : des centaines d’insulaires en colère ont protesté et tenté d’empêcher les bateaux de la Garde côtière de débarquer de nouveaux groupes de clandestins. Il y a eu du grabuge entre les habitants et les forces de l’ordre.
Samedi, on pouvait chercher en vain par Google News en français le moindre article sur le sujet, alors qu’on en trouvait des centaines par Google News en italien. L’information était également relayée par tous les journaux télévisés de la RAI, avec moult reportages sur place.
Les clandestins continuent à arriver par centaines chaque jour. 1470 dans les dernières 24 heures. Comme le centre de rétention de l’île ne comporte que 800 places, ils étaient emmenés au fur et à mesure ailleurs en Italie où on les disperse dans des centres de rétentions. Ils en sortent rapidement grâce aux mêmes types de failles juridiques que celles que nous connaissons en France. Comme ce sont principalement des Tunisiens francophones qui ont de la famille chez nous, ils prennent le train et la route vers la France.
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Comme d'habitude c'est le genre d'information qui n'est pas politiquement correcte et qui ne doit pas passer dans les médias conventionnel.
Il est évident qu'on ne saura jamais le nombre de personne qui sont passés à travers.
a travers quoi d'ailleurs on se le demande car quelque part, je ne suis pas loin de penser que c'est fait exprès de laisser passé tous ces gens là.
Une fois en Europe ils seront régularisés au coup par coup et ils auront droit à tous les avantages et aides du pays qui les à reçu.
Heureusement qu'il y a internet et qu'il y a des gens qui font circuler l'information sinon nous ne serions pas le centième de ce que nous savons.