“ Rappel: la garderie est réservée pour les parents qui travaillent ” (sic) Cette phrase est extraite d'un courrier, daté du 7 octobre 2010, émanant de la direction de l'école Louis De Brouckère à Quaregnon et envoyé à l'ensemble des parents d'élèves.
Michel Baiwir, 25 ans, est papa de deux jeunes enfants scolarisés à l'école Louis De Brouckère. En arrêt de travail depuis trois ans, le Quaregnonnais suit actuellement un traitement médical. Il souffre en effet de problèmes de dos qui lui occasionnent des difficultés pour se déplacer. L'année dernière, l'aîné de ses fils, Florian, âgé de cinq ans restait habituellement à la garderie jusqu'à 17h. Luca, son cadet de 3 ans n'y était, pour sa part, que depuis le mois de mai.
Mais en début octobre, Michel a eu la surprise de recevoir cette lettre au contenu pour le moins interpellant. Le père de famille en a été scandalisé. “Les enfants de chômeurs ne peuvent donc plus rester à la garderie. C'est totalement injuste et discriminatoire. Je pensais qu'un enfant de chômeur avait les mêmes droits qu'un enfant d'employé!” tonne-t-il.
Il a, à l'époque, averti le centre pour l'égalité des chances.
Contactée, la directrice de l'établissement Mme Abrassart, reconnaît avoir commis une maladresse en rédigeant ce courrier.“ L'adverbe 'exclusivement' était sans doute un peu fort. J'aurais dû écrire'La garderie est réservée aux parents qui en ont réellement besoin, ” reconnaît-elle. “ En début de l'année, nous avions beaucoup d'enfants qui restaient à la garderie. Or, il y a des normes à respecter en matière de gardiennage. Un seul surveillant ne peut garder qu'un nombre limité d'enfants. Pour leur confort et leur sécurité, nous avons tenté d'orienter les parents qui souhaitent laisser leurs enfants jusqu'à 18h, vers l'accueil extrascolaire, qui est gratuit. Parmi eux, on retrouve non seulement des personnes qui travaillent et des chômeurs,” se justifie la directrice...
sudpresse.be
Franchement, j'aurais la chance de pouvoir voir mes enfants un peu plus il est clair qu'il ne serait pas à la garderie mais que j'irais les chercher le plus tôt possible pour faire le pus de truc possible.
C'est un mauvais père que celui là à mon sens.
Je pense en effet qu'il doit y avoir une priorité et que les parents qui travaillent ont la priorité dans ces cas là, il ne faut pas oublier que les crèche ça à un coup et que la moindre des choses pour un chômeur qui est déjà à la charge de la société, c'est de pas en rajouter en matière de coût sociaux.