par Jean-pierre Dim 6 Fév - 13:36«L'affaire Laëtitia» n'est pas près de s'éteindre : après les propos de Nicolas Sarkozy évoquant des «dysfonctionnements» et des «sanctions» suite au meurtre de cette jeune fille de 18 ans près de Saint-Nazaire, les magistrats ont entamé une révolte inédite, qui culminera jeudi et vendredi avec une grève nationale.
L'Union syndicale des Magistrats (USM, majoritaire) a lancé un appel «à la suspension des audiences partout en France jusqu'au mouvement national prévu jeudi 10 février, avec notamment une grande manifestation à Nantes». Le Syndicat de la Magistrature (SM) s'est joint samedi au mouvement : "Jeudi, grande journée de mobilisation à Nantes, le SM appelle à la grève des magistrats et également à rejoindre la manifestation qui se déroulera à Nantes", a déclaré sa présidente, Clarisse Taron. "Et puis (...) nous avons d'ores et déjà voté un deuxième jour de grève vendredi, avec des assemblées générales pour le bilan de la journée de jeudi et la suite de la mobilisation", a ajouté la magistrate.
Depuis vendredi, les magistrats de Rennes, Quimper, Bayonne, Besançon et Basse-Terre (Guadeloupe) ont décidé de renvoyer toutes les affaires non urgentes. Lundi, des assemblées générales de magistrats sont prévues dans de nombreuses juridictions, dont Marseille, Nice, Nancy et Metz afin de voter des suspensions des audiences. Enfin, à Strasbourg, les juges se réuniront en assemblée générale jeudi.
Le 3 février, Nicolas Sarkozy avait affirmé que des «dysfonctionnements graves» des services de police et de justice avaient permis la remise en liberté sans suivi de Tony Meilhon, principal suspect du meurtre de Laetitia Perrais à Pornic (Loire-Atlantique), promettant des sanctions.
L'USM a regretté qu'«une nouvelle fois, par démagogie et populisme, le chef de l'Etat stigmatise les magistrats» et a fustigé des «attaques injustifiées» .
Les hauts magistrats de la Conférence des premiers présidents de cour d'appel ont exprimé leur «vive préoccupation devant la tentation de reporter sur les magistrats et fonctionnaires (...) la responsabilité des difficultés de fonctionnement» des tribunaux.
Pour les professionnels de la justice, les seules défaillances dans le suivi de Tony Meilhon sont liées au manque de moyens de la juridiction nantaise, dont les responsables avaient à plusieurs reprises tiré la sonnette d'alarme et informé qu'ils avaient des dizaines de dossiers en attente.
Cette révolte des magistrats face aux propos de Nicolas Sarkozy marque un énième épisode de tensions qui remontent à l'époque où le chef de l'Etat était ministre de l'Intérieur.
leparisien.fr
Ils ont sûrement raison de dire que c'est du populisme, car le peuple en a marre de ces magistrats qui se permettent tout en tout impunité et se croient une caste à part dans la population française.
Si on parle de populisme on doit aussi parler de corporatisme dans cette branche là car bien sur le moindre mot ou la moindre réflexion sur l'un d'entre eux et c'st la révolution à l'échelle nationale, ils ont décidé une fois pour toute d'être des intouchables même si c'est le président de la république qui fait une remarque.
Oui il y a dysfonctionnement, oui pour la famille, les amis, toutes les jeunes femmes de 22 ans et pour tous les parents de ces jeunes femmes, il faut qu'on trouve la personne responsable et qu'elle soit sanctionnée.
Que l'on ne me parle pas de manque de moyen, les magistrats sont comme les enseignants toujours à geindre sur les manques de moyen mais quand bien même on verserait des tombereaux d'or sur la profession qu'ils en réclameraient encore plus.
Ce n'est pas le seule profession qui manque de moyen mais les autres ne sont pas là à geindre et pleurnicher ils trouvent des solutions et c'est la moindre des choses que l'on peut attendre de gens qui ont peut la destinée de nos enfants entre les mains.
