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    La couturière exerce dans son camion-atelier

    Jean-pierre
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    La couturière exerce dans son camion-atelier Empty La couturière exerce dans son camion-atelier

    Message par Jean-pierre Sam 5 Fév 2011 - 14:23

    Delphine Dupas, 31 ans, balade son camion de couturière sur les marchés.

    Aelle seule, la jolie couleur mauve du camion qu'elle gare chaque mardi matin sur le marché du cours Reverseaux attire l'œil. À l'intérieur de ce véhicule finement décoré, Delphine Dupas, 31 ans, exerce le métier de couturière retoucheuse.

    Cette jeune femme de Montils n'a pas ouvert d'atelier en ville. Avoir pignon sur rue lui revenait trop cher. Elle a donc imaginé, et créé, le concept de Mobil'couture qu'elle doit être la seule à pratiquer à ce jour en Charente-Maritime, voire dans l'Hexagone.

    Comment Delphine en est-elle arrivée là ? Son histoire mérite d'être contée. « La couture, ce n'est pas un métier où il y a de l'emploi », lui avait lancé, un jour, sa maman lorsqu'elle voulut entreprendre des études y conduisant. La jeune Delphine écouta sa mère et entama une formation en hôtellerie-restauration, un secteur recrutant beaucoup.

    Diplôme en poche, Delphine Dupas renoncera, pourtant, à exercer dans ce domaine d'activité, incompatible, selon elle, avec une vie de famille. Elle deviendra assistante administrative puis animatrice dans une maison de retraite durant quatre ans, avant d'être licenciée.

    Elle habillait ses poupées
    Le chômage constituera une réelle opportunité pour la jeune femme. L'idée de s'installer couturière ne l'a, en effet, jamais abandonnée.

    « J'ai toujours aimé coudre. Le goût m'en est venu lorsque Nanou, ma tante, a cousu une robe pour ma poupée Barbie. J'avais une dizaine d'années et, dès lors, j'ai moi-même confectionné des robes pour toutes mes poupées », raconte Delphine.

    Mais de cette pratique de loisirs à l'exercice professionnel du métier, il y a un fossé. La jeune femme se tourne alors vers le lycée professionnel Gilles-Jamain de Rochefort. Sur les conseils d'Alain Braud, le proviseur, et de Nadine Chignaguet, chef de travaux de la section couture, elle se lance, à 29 ans, dans un CAP en couture flou et obtient son certificat d'aptitude en un an.

    Ayant détecté les qualités de Delphine, M. Braud et Mme Chignaguet l'invitent à prolonger sa formation par un bac professionnel. Là encore en un an, Delphine réussit l'épreuve, avec mention bien.

    Tout en préparant son examen, la jeune fille a mûri son projet professionnel et entamé des démarches administratives.

    L'idée de la mobilité, grâce à un camion s'arrêtant sur les marchés de Saintes et des communes voisines (lire ci-dessus) a fait son chemin. Étienne, le père de Delphine, n'a rien dit… au début. Puis, séduit par le projet, il s'y est investi. Ce bricoleur de génie, dégote la machine à coudre professionnelle dans un ancien atelier de confection. Puis, il a posé l'aménagement intérieur du camion, avec du matériel de récupération, la touche décoration revenant à Delphine.

    Le projet de la jeune couturière a aussi mobilisé un voisin, qui a trouvé le véhicule d'occasion idoine, du côté de Breuillet, ainsi que des amis de la famille qui ont aidé à le repeindre en mauve.

    Le banquier est content
    Depuis août dernier, Delphine Dupas a pris la route. Sur les marchés, elle propose ses services de couturière diplômée. Ourlets, poses de boutons, changements de fermetures à glissière, les rétrécissements, aucune mission ne lui est impossible. Elle réalise les menus travaux sur le champ ou ramène le travail fini la semaine d'après lors de son passage suivant.

    Pour l'heure, la petite entreprise de Delphine ne connaît pas la crise. « Je n'arrive pas encore à me dégager un salaire mais je couvre toutes mes charges. Mon banquier est satisfait ! », sourit-elle. La couturière souhaite aller plus loin. Artisan créateur, elle développerait volontiers ses propres modèles à travers un vrai travail de confection.

    sudouest.fr

    Ça c'est une vrais bonne idée et j'espère fort qu'elle pourra bientôt être complètement autonome et se dégager un salaire décent pour ce qu'elle fait.

    Je dis bravo a des gens qui ont des bonnes idées et le courage d'entreprendre des démarches pour se faire leur place au soleil.

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