Malgré le mea culpa de la ministre des Affaires étrangères, les réactions continuent à se mutliplier après les révélations du «Canard enchaîné». Le journal évoque un déplacement avec sa famille dans le jet privé d'un homme d'affaires tunisien, lors d'un séjour en Tunisie entre Noël et le Jour de l'An.
MAM s'est expliquée mercredi, affirmant n'avoir «pas pensé à mal» en faisant ce séjour alors que la révolte contre le régime Ben Ali et disant que si c'était à refaire, elle ne le referait pas. Elle a par ailleurs écarté toute idée de démission. En milieu de journée, ce jeudi, François Fillon a affirmé que Michèle Alliot-Marie avait «toute (sa) confiance» et celle du président Nicolas Sarkozy.
La droite embarrassée veut classer l'affaire, tandis qu'à gauche on réclame son départ du gouvernement.
C'est le cas de Benoit Hamon, porte-parole du PS, qui n'a pas jugé «crédibles» ses explications et demande sa démission : «Je pense que Mme Alliot-Marie, depuis le début de cette affaire, s'est trompée sur tout. Elle s'est trompée sur la révolution tunisienne, elle passe maintenant son temps à se justifier de ses amitiés en Tunisie avec des hommes d'affaires proches du pouvoir» a-t-il déclaré sur RFI rapellant aussi qu'elle «a été celle qui a proposé le concours des forces de sécurité françaises pour aider à la répression en Tunisie».
François Baroin, le porte-parole du gouvernement rétorque sur France Info que «l'affaire est close». «Michèle Alliot-Marie s'est expliquée, elle a même fait son mea culpa, elle a dit qu'elle ne le referait pas (...) Je crois honnêtement que c'est un ultra-épiphénomène au regard de la situation au Moyen-Orient qui nous préoccupe beaucoup plus que les pseudo-révélations et c'est un sujet qui est déjà derrière nous», a-t-il ajouté.
Dans le camp de la majorité, certains émettent cependant des critiques à peine voilées.
Dominique de Villepin estime que MAM a commis «des erreurs» et qu'il fallait «être capable d'en tirer les leçons pour éviter que de telles situations se renouvellent».
Nadine Morano, la ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, a, quant à elle, lancé qu'elle ne serait «pas partie en Tunisie en vacances». «Est-ce que c'est une maladresse politique d'aller en Tunisie? Je pense que c'est un choix qui la regarde. En ce qui me concerne, je ne serais pas partie en Tunisie en vacances. Mais je ne suis pas ministre des Affaires étrangères», a-t-elle déclaré à Radio Classique et i-Télé. Elle conclut toutefois : «Un ministre n'a pas à juger un autre ministre. Il y a un Premier ministre, c'est lui qui doit estimer si un ministre a fait une faute».
Le Parisien
MAM s'est expliquée mercredi, affirmant n'avoir «pas pensé à mal» en faisant ce séjour alors que la révolte contre le régime Ben Ali et disant que si c'était à refaire, elle ne le referait pas. Elle a par ailleurs écarté toute idée de démission. En milieu de journée, ce jeudi, François Fillon a affirmé que Michèle Alliot-Marie avait «toute (sa) confiance» et celle du président Nicolas Sarkozy.
La droite embarrassée veut classer l'affaire, tandis qu'à gauche on réclame son départ du gouvernement.
C'est le cas de Benoit Hamon, porte-parole du PS, qui n'a pas jugé «crédibles» ses explications et demande sa démission : «Je pense que Mme Alliot-Marie, depuis le début de cette affaire, s'est trompée sur tout. Elle s'est trompée sur la révolution tunisienne, elle passe maintenant son temps à se justifier de ses amitiés en Tunisie avec des hommes d'affaires proches du pouvoir» a-t-il déclaré sur RFI rapellant aussi qu'elle «a été celle qui a proposé le concours des forces de sécurité françaises pour aider à la répression en Tunisie».
François Baroin, le porte-parole du gouvernement rétorque sur France Info que «l'affaire est close». «Michèle Alliot-Marie s'est expliquée, elle a même fait son mea culpa, elle a dit qu'elle ne le referait pas (...) Je crois honnêtement que c'est un ultra-épiphénomène au regard de la situation au Moyen-Orient qui nous préoccupe beaucoup plus que les pseudo-révélations et c'est un sujet qui est déjà derrière nous», a-t-il ajouté.
Dans le camp de la majorité, certains émettent cependant des critiques à peine voilées.
Dominique de Villepin estime que MAM a commis «des erreurs» et qu'il fallait «être capable d'en tirer les leçons pour éviter que de telles situations se renouvellent».
Nadine Morano, la ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, a, quant à elle, lancé qu'elle ne serait «pas partie en Tunisie en vacances». «Est-ce que c'est une maladresse politique d'aller en Tunisie? Je pense que c'est un choix qui la regarde. En ce qui me concerne, je ne serais pas partie en Tunisie en vacances. Mais je ne suis pas ministre des Affaires étrangères», a-t-elle déclaré à Radio Classique et i-Télé. Elle conclut toutefois : «Un ministre n'a pas à juger un autre ministre. Il y a un Premier ministre, c'est lui qui doit estimer si un ministre a fait une faute».
Le Parisien
Ben voyons !! L'est pas belle la vie ???? J'ai pas fait exprés ..je le ferais plus !! Pauvre France qui as tu a ta tête !!