par Jean-pierre Dim 30 Jan - 8:22Bilan alarmant du marché du disque en Belgique. Difficile de stopper les utilisations frauduleuses de la musique en ligne
BRUXELLES L’industrie mondiale du disque bat de l’aile, ce n’est pas nouveau. La faute à qui ? Peut-être – du moins directement – aux nombreux non-acheteurs devenus téléchargeurs (hors-la-loi) qui se procurent gratuitement et sans beaucoup d’effort toute la musique de leur choix sur le Net. Pour eux, le bon vieux support CD n’est désormais qu’un lointain souvenir, plus encombrant – et plus coûteux – que ces chansons digitales qui n’existent qu’au travers d’un iPod et autre lecteur MP3.
Dans son rapport annuel très attendu par le milieu musical – mais aussi celui de la high-tech – l’IFPI (Fédération internationale de l’industrie phonographique) met à nouveau en garde contre la menace, toujours plus grandissante, des plateformes de téléchargement illégal. Et ce, en dépit du fait que la musique numérique acquise légalement (chez nous sur iTunes, eMusic, Legal Donwload, etc...) sur Internet semble entrer dans les mœurs des utilisateurs et amateurs de musique.
En Belgique, en 2010, on a enregistré une augmentation de 20 % des ventes de musique online, ce qui représente 8 millions d’euros au premier semestre.
On parle ici de ventes, pas d’acquisition illégale de chansons. “À partir du moment où une œuvre est reproduite sans l’accord de son auteur, il y a violation”, précise Laurent Van Reepinghen, avocat spécialisé dans le droit intellectuel.
En clair, un téléchargement de musique est considéré comme illégal si une licence n’a pas été accordée par l’ayant droit de la chanson (auteur, compositeur…) à la plateforme de téléchargement. Comment faire la différence ? Logiquement, les sites de téléchargement légaux sont payants afin de rémunérer l’artiste écouté.
En 2009, quelque 11 millions de chansons étaient disponibles, en Belgique, sur des plateformes légales. 14 millions de pistes ont ainsi été achetées par les internautes. Des chiffres en constante augmentation puisque 11 % (contre 8 % en 2009) des achats de musique sont désormais effectués en ligne (selon la Belgian Entertainment Association). Mais ce n’est que la face émergée de l’iceberg. Car, dessous, il y a ces 4,5 % de ventes de disque en moins, en un an. Le chiffre d’affaires du secteur, en Belgique, ne s’élève désormais plus qu’à 70 millions d’euros.
Faute, plus que probablement, aux 95 % de téléchargements illégaux enregistrés au niveau mondial en 2010…
dhnet.be
Je dirais plus tôt que les CD sont obsolètes de nos jours trop encombrant pas pratiques fragile etc... et bien sur beaucoup trop cher pour ce que c'est.
Quand on voit la masse d'argent que les "artistes" retirent de ces CD on comprends bien qu'ils ne veulent pas que la poule aux œufs d'or leur échappe.
Le téléchargement est la solution d'avenir sur une clef ou un I-Machin, ou peut faire ce qu'on veut et l'écouter ou on veut sur un CD c'est quand même moins pratique et de plus sur le CD on est obligé de se taper 14 chanson à la c... alors qu'il y en a qu'une qui est valables et qui nous intéresse.
Pour ma part et comme beaucoup j'enregistrais les chansons sur mon mini cassette soit ce qui passait à la radio soit les vinyles des copains et je ne me sens pas plus pirate aujourd'hui si je télécharge quelque chose sur le net sans me préoccupé de savoir si c'est un site légal ou non.
