Les gendarmes ont arrêté ce motard fou
qui multipliait les excès de vitesse en mettant de fausses plaques
sur son engin
Ah les réseaux sociaux et cette question de la protection de la vie privée...
Facebook a joué un mauvais tour à un jeune motard inconscient qui, sur les routes du secteur, se croyait tout permis. Comme rouler à tombeau ouvert entre Montpellier et Lattes en doublant les camions de chantier en roue arrière... Ou s'amuser à faire flasher les radars automatiques, après avoir préalablement maquillé l'immatriculation de ses deux motos, des 750 Suzuki GSXR. Notamment aux cuisines centrales, où ce Montpelliérain de 24 ans a fait crépiter le radar à six reprises, passant à 170 km/h pour une vitesse limitée à 70 km/h...
« Il était plus ou moins insaisissable parce qu'il avait des fausses plaques, une moto surpuissante et lorsqu'il voyait un gendarme, ce n'était pas le genre à s'arrêter, bien au contraire », explique-t-on du côté de la gendarmerie. Et ce jeu du chat et de la souris durait depuis près d'une année. Mais c'était sans compter sur la pugnacité du chef de la brigade motorisée de Castelnau- le-Lez. Qui, début novembre, par hasard, l'a repéré alors qu'il faisait une nouvelle fois n'importe quoi au guidon de son gros cube. Cette fois-là pourtant, l'individu était accompagné d'une autre moto, munie de vraies plaques celle-là. L'identité du propriétaire de cet autre engin a été établie et, sur le profil Facebook de cette jeune femme, les enquêteurs ont trouvé et consulté des photos libres d'accès mettant en scène le motard. Ce dernier réagissait d'ailleurs sous un pseudo. Mais les gendarmes ont réusisi à l'identifier et ont trouvé la page de ce même réseau social avec sa moto en photo.
Interpellé, il a fini par reconnaître les faits. Il a été traduit mercredi devant le tribunal correctionnel pour les fausses plaques, la conduite sans permis moto et la mise en danger de la vie d'autrui (en août, il a aussi perdu son permis voiture pour la seconde fois après avoir été arrêté ivre).
Il a écopé de six mois avec sursis, sa moto a été confisquée et il sera obligé de suivre un stage de sécurité routière. Il sera aussi rejugé pour les délits de grande vitesse (supérieur à 50 km/h par rapport à la limitation).
« On peut parfois avoir un peu de compassion pour les gens qui aiment la vitesse, mais là, par contre... C'est la jeunesse et la bêtise ! », soupire un enquêteur.
midilibre.com
L'imbécile intégral non seulement il roulent comme un imbécile, il prend des risques insensés et en fait prendre aux autres mais de plus il s'en vante sur le site du réseau social.
La moto confisqué c'est la moindre des choses le stage de sécurité routière c'est bien aussi mais un peu de prison ferme n'aurait sûrement pas fait de mal non plus.