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    méditer beaux poémes

    provence26
    provence26
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    méditer beaux  poémes Empty méditer beaux poémes

    Message par provence26 Jeu 16 Déc - 20:26


    la face cachéé du bonheur


    La Noël ' 81 resterait marquée dans la mémoire de tous les gens de Paris et de la région. Il était très rare que la saison des fêtes de Noël et du Nouvel An soit autre que pluvieuse et froide dans ce coin du pays. Les habitants de la région n'étaient pas préparés à affronter ce caprice de la nature lorsqu'ils se levèrent du lit en ce matin du 24 décembre. Ils ne s'attendaient pas à être ensevelis sous quinze centimètres de neige fouettée par un vent violent, qui fit chuter le mercure sous la marque de zéro degré.
    Un présage d'un Noël tout blanc, un fait rare dans ce coin.
    La veille, Ovide et Marthe propriétaires d’un petit bistrot, avaient cuisiné toute la journée à la maison et durant une bonne partie de la soirée, en préparation pour le souper traditionnel au bistrot. Et cette année, contrairement à son habitude de fêter la Saint-Sylvestre, Ovide, avait plutôt convié tous ses clients réguliers pour la veille de Noël. L'an passé, il n'avait pas jugé bon de célébrer le temps des fêtes. Le départ du vieux Rodrigue pour l'éternité avait laissé un grand deuil.
    Pourquoi brisait-il la tradition cette année ? Il le faisait surtout pour leur petite-fille Françoise parce qu'il comprenait que la fête de Noël est plus importante au cœur d'un enfant que le Jour de l’An. Il avait bien remarqué que la petite commençait à fantasmer à propos du Bonhomme Noël et tout ce qui se rapporte à cette grande fête. Il le faisait également pour sa fille Martine.
    Marthe était convaincue que celle-ci donnerait naissance d'une journée à l'autre et qu'elle ne se rendrait pas jusqu'à la Saint-Sylvestre.
    Ovide s'était levé tôt en cette veille de Noël ; il y avait encore beaucoup à faire pour le souper traditionnel. Tout en s'habillant, il regarda quel temps il faisait par la fenêtre de leur chambre, comme c'était son habitude.
    Pour un court moment, il crut soudainement subir une perte de vision. Il voyait tout blanc. Au début, c'était le givre dans la vitre de la fenêtre qu'il avait dû gratter avec ses ongles. Puis, il ne put voir autre couleur que du blanc ; cette neige qui couvrait tout, à perte de vue. Il se frotta les yeux, regarda une fois de plus par l'ouverture pratiquée dans le givre. Il fut renversé par l'ampleur de la tempête qui avait sévi toute la nuit.

    « Marthe ! Viens voir un peu quel temps il fait ! Comment diable allons-nous sortir d'ici ? Et nous avons toute cette boustifaille qu'il faut apporter au bistrot ! » lança-t-il, anxieusement...



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    Conte de Noël






    Parti en hâte de ma résidence provinciale en cette soirée du 24 décembre, je fonçais sur les petites routes de campagne en direction de la prochaine entrée d'autoroute menant vers la capitale. Comme tous les ans je partais assister à la messe de minuit à la cathédrale Notre Dame rejoindre mes pairs, gens distingués et importants de la scène parisienne. Je me faisais un devoir mondain de me mêler à cette assemblée hautaine en perpétuelle représentation. Il fallait qu'en belle société l'on me vît, que parmi les personnalités de mon espèce ma présence fût remarquée, applaudie.


    Bref, imitant les notables de mon rang, le spectacle de ma vie ne devait jamais s'arrêter.

    Tout à ces pensées futiles, je roulais dans la nuit. Une neige fine et abondante se mit à tomber. Très vite la campagne blanchit et je dus bientôt ralentir. La chute de la poudreuse redoubla d'intensité. Je ne reconnus pas ma route, fis demi tour, faillis glisser dans le fossé avant de m'engager dans une fausse direction... Egaré en pleine campagne à trois cents kilomètres de Paris, seul dans ce paysage glacé, âpre et magnifique, loin des lumières et du tapage de la cité, imperceptiblement je sentis naître en moi une immense lassitude pour cette existence superficielle que depuis toujours je menais.

    Ma roue dérapa, puis s'enlisa dans l'écume. Bloqué au milieu de nulle part, je décidai de rejoindre à pied la première habitation venue pour y demander de l'aide. Une humble lumière attira mon regard. Elle émanait de l'église d'un hameau sans nom. J'entrais dans ce refuge, réconforté à l'idée d'y trouver secours et chaleur. Là, je fus saisi par un spectacle à la fois misérable et grandiose : à la lueur de quelques cierges cinq ou six fidèles aux crânes gris et aux épaules voûtées priaient avec ferveur avec le curé, et de cette rustique assistance s'élevait un chant. Le choeur chantait faux tout en grasseyant avec force... Devant cette scène navrante et sublime d'un autre siècle, j'oubliais tout : la voiture embourbée, les amis qui m'attendaient à Paris, mes devoirs mondains... On ne fit guère attention à ma présence. En me réchauffant les mains, je demeurai au fond de l'église à observer discrètement ces chanteurs maladroits et touchants.

    Puis le chant prit des allures plus solennelles : un enfant dont je n'avais même pas remarqué la silhouette -si bien enfouie parmi ces vestes sombres et ces fronts ridés- mêla sa voix juvénile au morne concert. Sa voix cristalline domina peu à peu celles des vieillards qui l'une après l'autre finirent par se taire. Le chant solo du jeune garçon résonna dans la semi-clarté de l'église, pur. L'expérience de la Beauté me figea. De temps à autre on pouvait entendre dehors quelque rafale de vent faire trembler un vitrail. Certes l'enfant à la voix d'ange ne semblait pas maîtriser parfaitement les règles élémentaires de la prosodie, mais qu'importe, c'est son âme qui chantait.

    Submergé par des sentiments inédits et suprêmes, j'assistai jusqu'au bout à cette messe des pauvres.

    Paris et ses séductions frelatées, Paris et ses feux mensongers, Paris et ses hôtes vaniteux n'existaient plus : j'étais aux anges sous ce clocher sans fard. Asile de la piété simple et sincère, aux antipodes des ors de la capitale festive, on chantait faux près de cet autel, mais on chantait avec coeur.

    Je passai la veillée de Noël dans l'église de ce hameau perdu dont j'ai oublié le nom, la plus belle de toutes mes nuits de Noël, en compagnie de ces âmes vives.

    Après la messe un veilleur m'aida à sortir mon véhicule de son ornière, si bien que je rejoignis tardivement la capitale, définitivement désillusionné sur ses artifices vides de sens et de beauté.

    C'était il y a plus de trente ans.

    Certain de n'avoir pas rêvé, pendant longtemps j'ai essayé de retourner dans ce hameau, passant et repassant par tous les chemins possibles mais jamais, jamais je n'ai pu retrouver ce lieu qui depuis plus de trente ans me hante. Depuis, chaque soir du 24 décembre une mystérieuse nostalgie me gagne lorsque je me remémore ces vieillards, cet enfant, cette messe de Noël sous la nuée nivéenne, au milieu de nulle part, étrange et belle.


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    Il existe un endroit au centre-est des États-Unis d'Amérique, traversé par la grande rivière Ohio, où naissent et grandissent les plus beaux chevaux du monde. Cet endroit se nomme Kentuky. Il y pousse l'herbe la meilleure pour nourrir et faire grandir les chevaux. On appelle cette herbe, l'herbe bleue du Kentuky car sous le soleil et le ciel bleu, on y retrouve des miroitements et des teintes bleutées. De grands enclos séparés par de belles clôtures blanches laissent pousser cette herbe épaisse et donne aux chevaux de grands espaces où ils peuvent courir de toute la vitesse de leurs grandes pattes.
    C'est là que naquit par une douce nuit de juin Pasapa. C'était un bébé attendu, car il était le fils de la plus belle jument pur-sang qui fut et d'un grand étalon qui avait gagné les plus grandes courses de ce coin de pays. La maman s'appelait Tobrouk et le papa s'appelait Maroc . Leurs noms traduisaient bien leur origine arabe d'où naquit la grande lignée des pur-sangs.
    Mais le poulain naissant était si petit que le vétérinaire qui aidait la mise-bas le prit pour un avorton . L'on avait du se tromper dans les dates de la conception, et ce qu'il avait dans les mains devait être le résultat d'une fausse-couche . Mais le petit respirait vigoureusement. On le mit doucement sur la paille sèche près de sa maman. Deux heures plus tard, il était debout et tentait mais vainement de téter. Il ne pouvait rejoindre le pis de sa mère car il était trop bas sur pattes. L'on dut placer quatre grosses balles de foin et hisser le petit sur celles-ci pour qu'il puisse rejoindre le lait maternel. On se demanda si on devait garder le petit, car il ne serait évidemment jamais un grand cheval de course. Mais il était bien proportionné et il plut à Germaine, la fille du propriétaire de Pasapa, c'est ainsi qu'on le baptisa, un peu par dérision .
    Il devint le petit cheval jouet de Germaine. Et c'était tout un spectacle que de voir le cheval nain courir près de sa grande maman dans l'herbe drue de son enclos. On dut placer une travée supplémentaire à la clôture ceinturant son pré, une travée que l'on plaça au bas de la clôture et non pour la hausser comme il arrivait parfois de le faire pour les poulains qui avaient pris l'habitude de sauter. Non Pasapa, lui, pouvait quitter son enclos en se roulant sous la plus basse travée. Les autres poulains hennissaient dans sa direction en se moquant et en l'appelant le cheval rampant plutôt que le cheval sauteur. Cela ne l'atteignait pas, mais il se fâchait et piaffait de rage quand on riait de lui à le voir essayer d'atteindre le pis de sa mère. Cette dernière ne s'impatientait pas car c'était son tout-petit et elle se plaçait commodément près d'une grosse pierre plate et encourageait le petit à y grimper pour y atteindre sa nourriture. Mais de fait, les autres poulains de son âge étaient un peu jaloux, car il attirait les oh et les ah de tous les enfants du voisinage qui voulaient le caresser, lui apportaient des friandises et félicitaient la petite Germaine sur la beauté minuscule du petit nain qui était son poulain.
    La renommée du petit Pasapa s'étendit à des lieux à la ronde. Un avant-midi, une équipe de la télévision vint le filmer. C'est tout juste si on ne lui demanda pas une entrevue! Vous vous imaginez la fierté de sa maman Tobrouk. Finalement, la gloire arriva. On demanda à son maître la permission d'utiliser Pasapa dans une publicité nationale servant à promouvoir la défense des animaux. Le petit cheval était l'animal tout désigné pour ce projet. Le maître accepta. Et on amena le petit nain en avion à New York. On le fit voyager en «classe affaire» , alors que tous les chevaux jusqu'à maintenant, même les plus célèbres, voyageaient avec la cargaison . Il se fit accompagner par une vedette féminine de cinéma, qui tout au long de l'envolée, le caressa doucement sur son gros fauteuil où il était couché. À l'arrivée, on l'accueillit en véritable «star» . La télévision, les journalistes, tout le gratin de l'information était là pour le petit Pasapa .
    La publicité fut tournée dans un vaste studio. Le petit cheval était un acteur-né. On s'extasia sur son talent qui d'ailleurs ne lui montait pas à la tête car il avait toujours la voix de sa maman qui lui murmurait à l'oreille: «Mon petit, un jour tu seras très grand si tu sais te servir avec avantage de ce que le ciel t'a donné. Sers toi de ta petite taille pour faire ta gloire et celle de ta famille.»
    Et c'est ainsi qu'un petit cheval de rien du tout devint une grande vedette de cinéma.

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    la vieille poule grise


    Il était une fois, eh oui, toutes les histoires, toutes les belles histoires, commencent par «il était une fois».
    Il était une poule grise, vieille et sage. Ce n'était pas cette poulette grise qui a pondu dans la remise comme le dit cette chanson comptine un peu routinière. Non, c'était une poule grise seulement. Elle habitait un grand poulailler clair sis au bord d'une étable. Un poulailler bien propre, bien aéré où chaque poule avait son petit logis où pondre ses oeufs. Elle était l'unique poule grise de son édifice. Les autres étaient grosses et blanches, toutes blanches d'arrogance et de suffisance. Elles se pavanaient dans leurs chaudes pelisses de plumes éclatantes, la tête haute, le cou droit vers l'avant, la démarche raide, fières, mais d'une fierté imprudente. Seule la poule grise était attentive à tout ce qui se déroulait sur la ferme. Elle s'était liée d'amitié avec le chien qui l'aimait bien, car au contraire du reste du peuple des poules, elle était prudente et réservée.

    Elle était savante cette vieille poule grise, car elle regardait, écoutait tout. Elle était à l'affût de toutes les nouvelles, connaissait même le nom des enfants du fermier. Seule de tout le poulailler, elle savait faire la différence entre un chien inoffensif et un renard qui vous dévisage et évalue votre poids et la tendreté de votre falle. Elle se hissait toujours la première au plus haut du perchoir pour y dormir toute la nuit, la tête sous l'aile mais l'oreille aux aguets du moindre bruit. Pour cela, elle passait pour peureuse et un peu folle de crier toujours «au renard» que personne n'avait jamais vu. Et de plus, avez-vous vu ses oeufs? Brun-jaune, presque sales. Alors qu'un bel oeuf, tout le monde sait cela, se doit d'être d'une blancheur douce, ovoïde, immaculée, pour se cacher dans une belle couche d'épaisses plumes blanches.

    Et la vie continuait, un peu triste pour la vieille poule grise amie d'un chien de fermier, au milieu des moqueries de ses compagnes folles de leur ironique orgueil. Un beau lundi matin d'avril, alors que s'éveillait la ferme, s'ébrouait le cheval et meuglait la vache, immédiatement après le cocorico sonore de Chanteclerc, le maître de la basse-cour, la poule grise vit un éclair roux s'évanouir derrière la laiterie qui jouxtait le poulailler. Une petite alerte s'alluma dans sa tête de poule savante: c'est le renard, c'est le renard. Elle en parla à chacune des dames blanches, avisa son mari le coq et confia sa crainte au chien, son ami. Il fut le seul à l'entendre. Il la rassura et lui promit de monter la garde, surtout en début de journée où la ferme est toute entière à l'excitation du réveil. L'ennemi peut en profiter et se payer un repas de bonne poule grasse.

    L'incident fut oublié et la basse-cour faisait gorge-chaude des craintes impossibles de sa doyenne grise. On allait même jusqu'à dire qu'elle était un peu dérangée du cerveau. Or, comme les poules n'ont pas de nature un cerveau très gros, l'insulte était réelle, le mépris profond. Quelque temps plus tard, une belle jeune poule blanche poussa la curiosité pour picorer des graines autour du tas de fumier. Le renard la guettait. Elle fit le tour du monticule pour disparaître de la vue du chien de garde et du reste de la basse-cour. Le tout se passe en un clin d'oeil. En un instant, notre goupil fut sur la pauvre bête. Il la mordit cruellement à l'épaule juste au-dessus de l'aile et la coucha par terre. Une seconde plus tard, il lui coupa le cou d'un coup de dents bien aiguisées. Puis, il s'empara de la dépouille pantelante et s'enfuit en longues et rapides enjambées. On remarqua le drame au petit nuage de plumes blanches qui s'élevait derrière le tas de fumier. La basse-cour en émoi se réfugia sur son perchoir dans le poulailler. «Que doit-on faire? Que doit-on faire? caquetait chacune.» «Restons calmes répliqua la vieille poule grise, nous sommes en sécurité ici. Grâce à Dieu, il n'y a qu'une seule d'entre vous qui a payé de sa vie son imprudence. Croyez-moi, maître Renard est un fin finaud. Alors prudence, regardez, écoutez et ne vous éloignez pas du portail de votre demeure. Surtout restez en groupe, vous serez moins vulnérables.»

    Et soudain la gente volatile admira la sagesse de leur bonne doyenne.

    Faut-il perdre la vie pour écouter les conseils avisés des personnes d'expérience? La connaissance, l'expérience d'une doyenne peut protéger la jeunesse qui ne connait pas encore toutes les embûches de la vie.




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    *



    Sauvetage en mer






    Il y a plusieurs années, dans un petit village de pêcheurs, une jeune garçon apporta la preuve qu'une bonne action est toujours récompensée. Du fait que le village entier vivait de l'indutrie de la pêche, il lui était nécessaire d'entretenir une équipe de sauveteurs volontaires en cas d'urgence.

    Une nuit que les vents faisaient rage, les nuages crevèrent et une forte bourrasque fit chavirer une embarcation en mer. À bout de ressources, l'équipage lança un appel de détresse. Le capitaine du canot de sauvetage sonna l'alarme et les habitants se rassemblèrent sur la place du village surplombant la baie. Alors que les sauveteurs mettaient leur embarcation à l'eau et se frayaient une voie à travers les vagues rugissantes, les villageois attendaient impatiemment sur la rive, munis de lanternes pour baliser le chemin du retour.

    Une heure plus tard, le canot réapparut dans la brume et les villageois, réjouis, s'élancèrent pour l'accueillir. Tombant épuisés sur le rivage, les volontaires rapportèrent que l'embarcation n'avait pu prendre un passager de plus et qu'ils avaient dû laisser un homme derrière eux. Un seul passager de plus aurait sans aucun doute fait chavirer le bateau et tous auraient été perdus.

    Aussitôt, le capitane fit appel à une autre équipe de volontaires pour aller chercher le dernier survivant. Le jeune Hans, âgé de seize ans, s'avança. Sa mère s'accrocha à sa manche, en implorant : «N'y va pas, je t'en prie ! Ton père est mort dans un naufrage, il y a dix ans, et ton frère aîné, Paul, est porté disparu en mer depuis trois semaines. Hans, tu es tout ce qui me reste ! »

    Hans répondit : «Mère, je dois y aller. Qu'arriverait-il si tout le monde disait : «Je ne peux pas y aller, que quelqu'un d'autre le fasse» ? Mère, cette fois je dois faire mon devoir. Lorsque vient l'appel, nous devons y répondre chacun à notre tour. » Hans embrassa sa mère, rallia l'équipe et disparut dans la nuit.

    Une autre heure s'écoula, qui sembla une éternité à la mère de Hans. Enfin, l'embarcation de sauvetage apparut dans la brume. Hans se tenait à la proue. Les mains en porte-voix, le capitaine demanda : «Avez-vous trouvé l'homme perdu ? » À peine capable de contenir sa joie, Hans cria avec excitation : «Oui, nous l'avons trouvé. Dites à ma mère que c'est mon frère aîné, Paul !»


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    Jolie histoire


    Un homme et son chien marchaient le long d'une route. L'homme admirait le paysage quand tout à coup il réalisa qu'il était mort. Il se rappela sa mort et réalisa que son chien aussi était mort depuis des années. Il se demandait où le chemin les amènerait.

    Après un moment, ils approchèrent d'une grosse roche blanche. Elle ressemblait à une bille. Rendu au sommet, il vit qu'elle était fendue et qu'une lumière en jaillissait.
    Quand il s'approcha, il vit une route en or pur et une magnifique entrée. L'homme et son chien marchèrent jusqu'à la porte. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, l'homme vit un autre homme assis à une table. Quand il fut assez proche, il demanda à l'homme :
    "Où sommes-nous?"
    -"Vous êtes au paradis monsieur"
    -"Wow! Est-ce que vous auriez de l'eau?"
    -"Bien sûr! Entrez, je vais vous faire venir de l'eau froide dans un instant."
    L'homme fit quelques gestes et la porte ouvrit.
    -"Est-ce que mon chien peut entrer?" demanda-t-il en pointant le chien.
    -"Désolé monsieur, mais nous n'acceptons pas les animaux." L'homme réfléchit et décida de reprendre le chemin.

    Après une longue marche, au sommet d'une colline, il croisa une route de terre qui le mena à une porte de grange qui avait l'air de n'avoir jamais été fermée. Il n'y avait pas de clôture. Alors qu'il s'approchait, il vit un homme appuyé sur un arbre qui lisait un livre.
    -«Excusez moi monsieur, est-ce que vous avez de l'eau?
    -"Bien sûr, il y a une pompe un peu plus loin."
    Il pointa plus loin mais on ne voyait rien.
    -"Venez à l'intérieur , je vous la montre"
    -"Est-ce que mon ami peut venir?
    -"Bien sûr, il doit y avoir un bol près de la pompe"
    Ils traversèrent la porte et virent une vieille pompe avec un bol à ses côtés. L'homme rempli le bol, prit une gorgée et donna le reste au chien. Quand ils eurent fini, ils retournèrent voir l'homme qui était toujours près de l'arbre.

    -"Comment appelez-vous cet endroit?"
    -"Mais c'est le paradis"
    -"C'est mêlant. L'homme que nous avons rencontré un peu plus tôt a dit la même chose.
    "-"Ah! Vous parlez du chemin en or et de la porte en perle? Non, ça c'est l'enfer"
    -"Mais ça ne vous fâche pas qu'ils utilisent votre nom comme ça?"
    -"Non, mais je comprends que vous me posiez la question. Nous sommes seulement contents qu'ils attirent les gens qui laissent leurs amis derrière."

    Parfois on se demande pourquoi nos amis continuent de nous envoyer des blagues sans nous écrire un petit mot.
    Peut-être que ceci peut l'expliquer:
    -"Quand je suis très occupé, mais que je veux quand même garder contact, devines ce que je fais, je t'envoie des blagues."

    -"Quand j'ai rien à dire, mais que je veux quand même garder le contact, je transfère des blagues."

    -"Quand j'ai quelque chose à dire, mais que je ne sais pas quoi et je ne sais pas comment, j'envoie des blagues."

    -"Et pour te laisser savoir que je ne t'oublie pas, que tu es encore important, que tu es encore aimé et apprécié, bien… qu'est-ce que tu reçois? "
    -"Une blague de ma part."

    -"Alors mon ami(e), la prochaine fois que tu reçois une blague, ne pense pas que c'est seulement une blague, mais plutôt, que j'ai pensé à toi aujourd'hui et que je voulais t'envoyer un sourire."



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    Les voies secrètes de la tendresse



    Qui d'entre nous, parents, n'a pas reçu maintes fois cette phrase en plein coeur et qui n'a renoncé alors à l'envie de se justifier?

    Un jour quand mes enfants seront assez grands pour comprendre, je leur expliquerai...

    .
    C'est parce que je t'aimais que je te harcelais pour savoir où tu allais, avec qui, et à quelle heure tu rentrerais.

    C'est par amour que je t'ai poussé à acheter une bicyclette avec ton propre argent.

    Que, sans mot dire, je t'ai laissé découvrir par toi-même que tel ami choisi entre mille, ne valait pas grand-chose.

    Que je t'ai obligé à rendre à l'épicier une tablette de chocolat entamée et à te faire avouer que tu l'avais volée.

    Que j'ai passé deux heures à te faire ranger ta chambre alors que cette tâche ne m'aurait pris à mois plus d'un quart d'heure.

    C'est par amour que je t'ai laissé voir ma colère, ma déception, mon chagrin et mes larmes.

    Que je t'ai souvent refusé. ce que disais-tu, toutes les autres mères permettaient.

    C'est parce que je t'aimais que je devinais ton mensonge quand tu me racontais qu'à telle soirée, il y aurait des grandes personnes et aussi que je te pardonnais quand mes soupçons se confirmaient.

    C'est parce que je t'aimais que je te faisais descendre de mes genoux, que je lâchais ta main, que je restais insensible à tes prières et sourde à tes exigences, je voulais absolument que tu apprennes à te tirer d'affaire sans moi.

    C'est par amour que je t'ai accepté tel que tu es sans songer à ce que j'aurais souhaité que tu sois.

    C'est par amour, surtout, que j'ai eu le courage de te dire non, sachant très bien que tu m'en voudrais. Et cela a été plus dur que tout le reste.


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    Vive l'Internet, c'est vrai que ça nous permet de garder le contact même lorsque nous sommes très occupés. Ça nous permet de dire aux amis(es), -"Regarde, je ne t'ai pas oublié





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    Apprendre à aimer...


    J’ai appris à aimer mon prochain comme moi-même,
    Mais j’ai bien mal appris à m’aimer réellement.
    C’est ce travail sur moi qu’il faut réaliser
    Reprendre ma confiance trop souvent ébranlée.

    J’ai appris à tendre la main à ceux qui souffrent,
    Mais je n’ai pas appris à lire ma souffrance.
    Comment puis-je comprendre le mal qui t’ensorcèle
    Quand je comprends si peu le tréfonds de mon coeur ?

    Ton mal-être, mon amour, tu ne l’as pas choisi,
    Mais je n’ai pas hélas la force ni le pouvoir
    De te l’ôter de l’âme, ni même de l’apaiser.
    Je ne peux que chercher la paix au fond de moi.

    Dieu que c’est difficile d’aimer quelqu’un qui souffre
    Et voir son impuissance à pouvoir le sauver !
    Dieu comme c’est attristant de te voir te détruire
    Quand j’ai rêvé pour toi la meilleure vie qui soit !

    J’ai trop songé à toi, à trop te protéger
    J’ai fait sans le vouloir plus de mal que de bien.
    Je laisse alors à Dieu ce que je ne peux faire
    Je ne suis qu’un humain, rien de plus, rien de moins.

    Je ne peux rien changer, que moi, et c’est beaucoup !
    T’aimer, c’est te laisser ta liberté de vie,
    Te laisser respirer pour reprendre mon souffle,
    Et pouvoir dire vraiment « je t’aime » sans condition.








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