Le 14 septembre 2004, Manuel (41) et Sarah (37) se sont disputés. Après plusieurs allers-retours entre le café du coin et leur appartement liégeois, ils se sont finalement mis au lit. Le matin, vers 7h, il a eu une relation sexuelle avec sa compagne qui est restée sans réaction: et pour cause, elle était mourante!
Sarah était sans réaction, mais cela ne l’a pas étonné: “ Des fois elle se réveillait, des fois pas ” précise Manuel. En tout cas, cette fois-là, elle ne s’est pas réveillée non plus et pour cause: elle était moribonde.
Manuel a été poursuivi pour non-assistance à personne en danger, mais aussi pour coups et blessures. Et ça, il le reconnaît: durant leur dispute, il s’est un peu énervé, et il l’a giflée du revers de la main. Ce n’est pas ça qui l’a tuée: c’est une overdose de méthadone. Sarah n’était pas droguée, mais d’après sa mère, elle cachait ce produit pour un ami.
Accident? Suicide? Pour la famille de Sarah, constituée partie civile, Manuel n’a pas eu la bonne réaction: “ Je n’ai jamais entendu dire qu’on ne se réveillait pas pendant une relation sexuelle complète ” indique leur avocat. “ Il ne peut pas ne pas avoir eu conscience de l’état dans lequel elle se trouvait ”.
C’est moins évident pour le Parquet qui, en chambre du conseil, avait requis le non-lieu, et reste sur la même position: il manque l’élément moral, soit la connaissance d’un péril grave et imminent. Les experts l’ont indiqué: lors d’une overdose de méthadone, il n’y a pas de signe extérieur de mort imminente. Ce qui arrange bien la défense, qui plaide l’acquittement.
sudpresse.be
Quelle horreur, j'espère qu'il ne s'en et pas aperçu ou alors dans le cas contraire c'est un monstre et si il ne s'en est pas aperçu c'est un coup à être traumatisé à vie.