Une quarantaine de chrétiens d'Irak blessés dans l'attaque de la cathédrale syriaque catholique de Bagdad le 31 octobre seront accueillis en France. Ils doivent arriver lundi en début de soirée pour être soignés dans différents hôpitaux de l'hexagone, en particulier à Paris.
L'avion médicalisé rapatriera, 37 victimes de l'attentat - tous chrétiens à l'exception de deux musulmans -, cinq médecins et un traducteur.
Eric Besson donne un point presse ce dimanche à 10h30 à l'issue d'une réunion destinée à préparer leur arrivée. Au lendemain du sanglant attentat qui avait fait 53 morts, le ministre de l'Immigration avait prévu d'accueillir 150 personnes, en priorité des «personnes blessées dans l'attentat et leurs familles».
Les victimes pourront-elles rester en France une fois soignées? «Pour l'instant, je n'en sais rien, admet un diplomate de l'ambassade de France en Irak. On est dans la première étape, qui est la partie humanitaire. On les accueille et on les soigne».
Les chrétiens, des «cibles légitimes» pour Al-Qaïda
Après l'attaque de l'église, de nombreux chrétiens d'Irak ont confié vouloir quitter leur pays face aux menaces islamistes. Mercredi, Al-Qaïda en Irak a estimé dans un communiqué que les chrétiens étaient désormais des «cibles légitimes».
Le 31 octobre, un commando d'Al-Qaïda avait pris d'assaut en pleine messe la cathédrale Notre-Dame du Perpétuel Secours, au coeur de Bagdad, dans une des plus meurtrières attaques contre la communauté chrétienne d'Irak. Quarante-quatre fidèles, en majorité des femmes et des enfants, deux prêtres et sept membres des forces de sécurité irakiennes avaient péri.
Victime d'attaques répétées, la communauté chrétienne est passée de 800.000 fidèles à 500.000 depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003.
A Bagdad, cette communauté est passée de 450.000 à 150.000. Il ne reste que 14 paroisses chaldéennes dans la capitale contre 28 il y a sept ans.
Des messes seront célébrées ce dimanche en mémoire des victimes de l’attentat de Bagdad : en la cathédrale Notre-Dame de Paris à 18 h 30, à la paroisse Saint-Éphrem des syriaques catholiques de Paris à 11 heures ou encore à l’église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles, la capitale française des Assyro-Chaldéens, à 10 h 30.
leparisien.fr
Avec la guerre qui sévit depuis des années dans le pays j'aurais pensé qu'ils auraient été bien soigné dans le pays.
Evidemment c'est bien de faire soigner ces pauvre gens victime des cinglés d'Allah mais j'aurais préféré quand même que ce soit la UE qui prennent en charge ces blessés ou un organisme international plutôt que la France et bien sur les contribuable français tout seul.
En fait l'UE n'est bonne qu'à épingler la France sur les tziganes ou a surveiller les décisions des gouvernements mais plus personne quand il s'agit d'humanitaire.
On peut vraiment se demander à quoi sert l'UE au niveau international.