A la SNCF, l'intersyndicale CGT-Unsa-Sud Rail-CFDT tranchera ce mercredi. Mais trois syndicats minoritaires chez les cheminots (FO, CFTC et CFE/CGC) ont d'ores et déjà déposé un préavis de grève reconductible à partir du 12 octobre, date de la nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites.
A la RATP, la CGT a fait de même dès lundi. Donnant ainsi un coup d'accélérateur au débat sur les formes d'action pour faire capoter ce projet. A son tour, la fédération CGT de la mer a appelé mardi à «des mouvements de grève reconductible à compter du 12 octobre».
Les initiatives fleurissent face à la détermination du gouvernement à reculer l'âge de départ en retraite, que la répétition de manifestations de grande ampleur depuis la rentrée n'a pas ébranlée. Ici et là, comme à Lille, naissent des comités «pour la grève générale». D'autres initiatives encore voient le jour, comme cette opération escargot organisée mardi à Poitiers par Solidaires et baptisée «roulons d'un pas de sénateur».
La CGT juge prématurée une grève générale
Dans les transports comme au niveau national, beaucoup dépend de la centrale de Bernard Thibault, la plus puissante en France, qui a réuni mardi ses fédérations et unions départementales. Poussée à durcir le mouvement par certaines branches, comme la chimie, la direction de la CGT veut éviter une fracture au sein du salariat, alors que le mouvement en cours est populaire, selon les enquêtes d'opinion. Mais nombre de salariés ne peuvent se permettre de cumuler un grand nombre de jours de grève.
Hier encore, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a refusé de céder à la pression des cheminots et des pétroliers, craignant qu'un appel général à la grève reconductible ne mobilise guère. «Personne ne peut prétendre faire participer sous la même forme plusieurs dizaines de millions de personnes, de la signature d'une pétition à la participation à une multitude d'initiatives locales, voire aux manifestations lors des journées interprofessionnelles, a-t-il expliqué à l'AFP. Qui dit mouvement social dit de multiples formes pour y participer».
Alors que Solidaires et, à un degré moindre, la FSU encouragent les grèves, la centrale de Montreuil est d'autre part attentive à ne pas se couper de la CFDT, l'autre pilier de l'intersyndicale. La centrale de François Chérèque évite d'opposer un veto à des grèves dans les entreprises. «Si les salariés veulent aller plus loin, ce n'est pas moi qui les retiens», a déclaré vendredi M. Chérèque. En même temps, son numéro deux Marcel Grignard appelle à «déjouer tous les pièges que tend le gouvernement», qui «tente de jouer la radicalité».
leparisien.fr
C'est repartie pour un tour, on va droit vers une période de grand b... en France et ça va encore compliquer la vie des gens au quotidien.
A la place du gouvernement, je retirerai la réforme et je ne ferai rien du tout comme ça le gouvernement suivant se de... avec le dossier ou alors je ne payerai pas les retraite au delà de ce qu'il y a dans les caisses histoire de montrer ce que ça fait quand il n'y a plus de sous pour payer.
Bon de toute manière c'est un mauvaise réforme il faudra bien admettre un jour que la retraite par répartition n'est plus quelque chose de tenable et qu'il faut passer à la retraite par capitalisation.