C'est la polémique qui secoue le monde politique cet été : la publication, à la Une de «Marianne», d'une photo de Nicolas Sarkozy, l'air menaçant, avec le titre «le voyou de la République» a fait bondir plusieurs élus de la majorité. rvé.
Nadine Morano dénonce une Une «insultante»
Interrogé dans l'édition de mercredi de «France Soir», le député PS Claude Bartolone a estimé que le président avait une «grande part de responsabilité» dans «cette dérive verbale». Dans le même quotidien, le secrétaire d'Etat à la Justice, Jean-Marie Bockel, s'est dit «choqué».
Lundi, Nadine Morano avait été la première à dénoncer sur RMC la couverture du dernier numéro de l'hebdomadaire, sorti en kiosque vendredi. La secrétaire d'Etat chargée de la Famille a qualifié la Une d'«insultante» et «démagogique». L'auteur de l'article incriminé, Jean-François Kahn, qui était «engagé aux côtés de François Bayrou» en 2007, «ne partage pas du tout les opinions de Nicolas Sarkozy. C'est son choix. Mais une telle couverture, je trouve que c'est grave», avait-elle affirmé.
«Mme Nadine Morano ne manque pas d'air», avait rétorqué le co-fondateur de Marianne, dans un communiqué : «Hier, elle qualifiait les journalistes d'investigation de "fascistes", puis, à la façon des staliniens, de "fascisto-trostkistes", puis les comparait aux journalistes pro-nazis des années 30. Hier encore, elle accusait les responsables de la gauche d'être complices des assassins». Un peu plus tôt sur RMC, Jean-François Kahn avait souligné que le terme «voyou» était «plus tendre que fasciste»
Pierre Moscovici réservé
Traiter le président de la République de voyou, «c'est quand même épouvantable», s'est aussi indigné Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Collectivités locales. Le député et conseiller politique de l'UMP Patrick Ollier avait estimé mardi que Jean-François Kahn, s'était conduit en «voyou de la presse». «Marianne et Jean-François Kahn, qui donnent dans la provocation permanente, dépassent aujourd'hui ce que peut autoriser la liberté de la presse en France», avait-il ajouté dans un communiqué.
A gauche, Pierre Moscovoci avait prôné le respect de la fonction estimant le terme «voyou» «pas approprié». Mais, selon lui, «il y a eu, cet été, une offensive sécuritaire extrêmement ambiguë et limite» faisant «écho à des thématiques qu'on n'a pas connues depuis la seconde guerre mondiale». «Je ne dirais pas que c'est un voyou, mais il fait du Le Pen Light», avait-il dit sur RMC
Le Parisien
Nadine Morano dénonce une Une «insultante»
Interrogé dans l'édition de mercredi de «France Soir», le député PS Claude Bartolone a estimé que le président avait une «grande part de responsabilité» dans «cette dérive verbale». Dans le même quotidien, le secrétaire d'Etat à la Justice, Jean-Marie Bockel, s'est dit «choqué».
Lundi, Nadine Morano avait été la première à dénoncer sur RMC la couverture du dernier numéro de l'hebdomadaire, sorti en kiosque vendredi. La secrétaire d'Etat chargée de la Famille a qualifié la Une d'«insultante» et «démagogique». L'auteur de l'article incriminé, Jean-François Kahn, qui était «engagé aux côtés de François Bayrou» en 2007, «ne partage pas du tout les opinions de Nicolas Sarkozy. C'est son choix. Mais une telle couverture, je trouve que c'est grave», avait-elle affirmé.
«Mme Nadine Morano ne manque pas d'air», avait rétorqué le co-fondateur de Marianne, dans un communiqué : «Hier, elle qualifiait les journalistes d'investigation de "fascistes", puis, à la façon des staliniens, de "fascisto-trostkistes", puis les comparait aux journalistes pro-nazis des années 30. Hier encore, elle accusait les responsables de la gauche d'être complices des assassins». Un peu plus tôt sur RMC, Jean-François Kahn avait souligné que le terme «voyou» était «plus tendre que fasciste»
Pierre Moscovici réservé
Traiter le président de la République de voyou, «c'est quand même épouvantable», s'est aussi indigné Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Collectivités locales. Le député et conseiller politique de l'UMP Patrick Ollier avait estimé mardi que Jean-François Kahn, s'était conduit en «voyou de la presse». «Marianne et Jean-François Kahn, qui donnent dans la provocation permanente, dépassent aujourd'hui ce que peut autoriser la liberté de la presse en France», avait-il ajouté dans un communiqué.
A gauche, Pierre Moscovoci avait prôné le respect de la fonction estimant le terme «voyou» «pas approprié». Mais, selon lui, «il y a eu, cet été, une offensive sécuritaire extrêmement ambiguë et limite» faisant «écho à des thématiques qu'on n'a pas connues depuis la seconde guerre mondiale». «Je ne dirais pas que c'est un voyou, mais il fait du Le Pen Light», avait-il dit sur RMC
Le Parisien
Bon Ok c'est le Président de la République ..ça se fait pas ! D'un autre coté ...on récolte ce qu'on séme ..le respect ca se gagne ca ne s'impose pas !